High Creek's Jail
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Une prison un peu étrange...
 
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Rêverie nocturne

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Leonard de Limal
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Leonard de Limal


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Rêverie nocturne Vide
MessageSujet: Rêverie nocturne   Rêverie nocturne Icon_minitimeLun 26 Oct - 20:51

L’heure était assez avancée. Dans les couloirs, pas un bruit. Tout les détenus dormais, les gardiens quand à eux étaient soit dans leurs appartement, soit ils prenaient du bon temps entre eux. Certains comme Leonard erraient dans les couloirs sans but apparent. Pourtant lui savait où il allait. Depuis toutes ces années qu’il était là, il connaissait chaque recoin de la maison de correction par cœur. Enfin, c’était ce qu’il pensait, car s’il avait déjà visité une bonne partie des salles interdite, il en était encore qui lui étaient inconnues. L’endroit était grand, mystérieux. Il pouvait même sous certains aspects faire peur quand on le connaissait mal.
Ce soir là, le jeune homme avait décidé d’aller dans la galerie des glaces. Elle était souvent vide, mais elle était aussi grande. Il aimait à avoir des moments de recueillement, seul, mais que dans sa chambre non. Emprisonné entre ces quatre murs, dans quelques mètres carrés. Une petite fenêtre qui donnait sur un paysage triste à pleurer, la pièce était froide, austère. Il n’avait jamais rien fait pour l’améliorer. Quelques uns avaient accrochés des tableaux au mur, s’étaient arrangés pour y ajouter un tapis, avaient mis un dessus de lit aux couleurs chatoyantes, mais pas lui. Elle était restée telle qu’on lui avait donné, cela suffisait selon lui amplement pour ce qu’il avait à faire dedans soit : dormir.

Mais de temps en temps, il ressentait le besoin d’un grand espace, qui sortait de l’ordinaire. Et quand c’était le cas, c’était toujours ici qu’il venait. Certes les murs étaient calcinés, les meubles partis en poussière, le sol jonchés de dépris de verres, mais au moins, cet endroit là avait eu une vie, une histoire. D’après ce qu’il avait comprit, c’était une ancienne salle d’exposition. Il aimait parfois s’assoir par terre, fermer les yeux et imaginer les fêtes qu’il y avait du y avoir ici. Lui qui n’avait jamais été riche, mais qui l’avait souvent rêvé visualisait des images de compte de fée, des robes du soir, des costumes pour les messieurs, et tous ces gens qui se rassemblait pour contempler des œuvres aux couleurs et aux traits extraordinaires, cela le détendait.

Mais là, ce n’était pas pour penser qu’il y allait. Il avait dans sa poche un objet, très particulier, qu’il avait confisqué à une détenue ce jour là. Il avait d’ailleurs eu une journée fort particulière à ses côtés. Il voulait en apprendre plus sur elle, sur la façon de vivre qu’elle avait eut jusqu’ici. Ce qui avait fait qu’elle était comme elle était en arrivant à High creek. Il parcouru la longue pièce quelques instant, jusqu’à trouver l’endroit où il s’asseyait toujours. On pouvait reconnaître cette place facilement : les débris de verre étaient écartés et laissaient une surface à peu près propre qui correspondait à la l’espace que prenait un homme assis en tailleur.

Il se laissa glisser contre le mur, posa la lampe à pétrole qu’il avait prise avec lui et sorti de sa poche le petit carnet de cuir rouge. Il l’avait déjà feuilleté à midi, mais ce n’était pas assez. Il voulait en savoir plus, aller au fond du problème. Mais à peine l’avait-il ouvert, qu’il entendait au loin des pas. Il attendit quelques instants, un bruit de porte. Mince, il n’était plus seul. A contrecœur, il remit le livret dans sa veste et leva les yeux vers le plafond, il attendait que la personne parte. Mais si elle ne semblait pas vouloir s’approcher, elle ne semblait pas non plus vouloir partir.
Pour s’occuper les mains, il attrapa un bout de miroir sur le sol et commença à jouer avec. Il se regarda rapidement ; ses cheveux étaient en bataille, ses yeux cernés. On voyait bien que c’était la fin de journée, lui qui était toujours si impeccable. Il n’était même plus en uniforme, il avait revêtit un pantalon noir et droit, avec une chemise blanche qu’il avait laissé légèrement entrouverte.
Il ne fit pas attention et s’entailla la main. Il retint un juron, jeta à terre le bout qui l’avait coupé et porta sa main à sa bouche pour y plaquer sa paume et ainsi arrêter le sang qui coulait généreusement.
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Elliot McEndrews
Elliott - Et ça fait quoi, si je ne suis qu'un pantin ?
Elliot McEndrews


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Rêverie nocturne Vide
MessageSujet: Re: Rêverie nocturne   Rêverie nocturne Icon_minitimeLun 2 Nov - 22:06

Fin de journée, le moment pour Elliot d’émerger de sa nuit ou plutôt de sa journée de sommeil. Elliot avait eu droit au service de nuit la veille, il avait du parcourir encore et encore les couloirs d’High Creek pour être sur qu’aucun de ses résidants ne s’étaient aventurés en dehors de leurs quartiers. Manque de chance pour lui, il n’avait vu personne, il n’avait donc pas pu exercer son art. Il soupira en se levant et s’étira gracieusement avant de filer sous la douce et d’enfiler l’uniforme « réglementaire » pour lui qu’il aimait plutôt bien vu qu’il avait plein de poches partout. Son uniforme n’avait rien de réglementaire en faire vu qu’il ne portait pas l’uniforme. Il préférait son uniforme qui n’était ni plus ni moins que ses habits de tous les jours. La raison pour laquelle il les aimait tant c’était le nombre de poches dont ils étaient pourvus, il n’avait donc besoin de rien d’autre. Il avait donc toujours ses outils de travail avec lui. Il s’étira de nouveau en sortant de la douche, une simple serviette autour de la taille et se rendit dans sa chambre. Il enfila les affaires qu’il avait préparées auparavant et une fois totalement habillé, ses gans enfilés, il sortit de sa chambre avec sa lanterne. Il ne savait pas vraiment où il se rendait, comme d’habitude, ses pas le mèneraient sûrement là où il devait se trouver.

Montant, descendant des escaliers qu’il connaissait par cœur, il finit par franchir la limite de l’aile abandonnée. La différence se voyait toujours autant. D’un côté, les murs étaient clairs et les décors que formaient les tableaux encore d’actualité alors que là les murs étaient calcinés, le reste des tableaux en cendre sur le sol. Cet endroit en aurait fait fuir plus d’un mais pas Elliot. Il appréciait cet endroit. A des endroits, on pouvait voir des grosses traces de sang sur les murs, sur le sol, des traînés impressionnantes. Cela le faisait sourire et le faisait frissonner d’excitation. Quelqu’un avait eu un sens de l’art très prononcé. Toutes les formes que le sang dessinait, auxquelles, il donnait vie. C’était tout simplement sublime. Il n’y avait pas d’autre mot pour décrire une telle scène. Frissonnant toujours d’excitation, il prit son temps pour étudier pour la mille et unième fois les formes, les textures et l’imagination qui ressortaient de tout ça. Il y avait pourtant une autre salle qui l’appelait.

La galerie des glaces. Cette pièce l’attirait presque autant si ce n’était plus que les murs couverts de sang de cette aile abandonnée. Cette pièce était un vrai musée d’histoire et il avait plus d’une fois eu envie d’y ajouter sa touche personnelle. Seulement, l’inspiration pour le parfait ajout n’avait jamais été là. Alors il venait assez souvent pour voir si d’un seul coup cela viendrait ou pas. En arrivant devant la porte, il frissonna de nouveau à l’idée de rentrer dans cette pièce. Une autre raison étant le fait que son frère jouait constamment avec le verre qui jonchait le sol ou bien certains miroirs encore accrochés au mur mais dont il manquait certains morceaux. Un puzzle. Elliot aimait voir son frère dans cette pièce, il n’y avait pas qu’un seul Edward mais toute une multitude pour ses yeux seulement. Pour son bonheur. Tournant la poignée, il ouvrit la porte et fit quelque pas à l’intérieur avant de froncer les sourcils. Quelqu’un d’autre était là. Quelqu’un d’autre était venu admirer la beauté de ce lieu rempli d’histoires qui resteraient toutes oubliées sauf pour ceux qui étaient encore là après tout ce temps.

Elliot referma la porte derrière lui. Cette personne présente. Etait-ce un résident ? Un gardien ? Avait-il eu de la chance en venant à cette heure-ci ? Il eut un sourire en coin et s’avança tranquillement vers cette personne qui était assise par terre. Il se stoppa derrière elle, se pencha en avant avec sa lanterne et quand sa lumière se joignit à celle de la personne, il ne put que s’apercevoir que la chance n’était pas avec lui. C’était un des gardiens. Un collègue qu’il n’avait fait que croiser sans voir mais comme pour tous les autres gardiens, il se souvenait vaguement de son visage. Se redressant, désappointé, il s’avança vers un des miroirs qui ornait un des murs. Il se regarda dedans mais ce qu’il vit ce ne fut pas lui. Son frère s’amusait à passer d’un miroir à l’autre, un bout de verre à l’autre et une multitude d’Edward s’offrait à lui. Elliot se tourna et regarda ce spectacle que lui seul voyait, un sourire amoureux se dessina sur ses lèvres en regardant et admirant le corps de son bien aimé grand frère se multiplier ou bien disparaître pour ressurgir ailleurs.

Son regard se posa alors sur le gardien. Son frère venait de prendre conscience de la présence d’une autre personne et il lui tournait autour pour s’amuser. Le regardant, narguant Elliot pour le rendre jaloux. Il n’en fallait pas moins pour qu’Elliot perde son sourire amoureux et ne fronce les sourcils. Il regarda le gardien et ouvrit la bouche. Ce fut avec une vois froide et dépourvu de chaleur ou d’émotions qu’il s’adressa à lui.


« - Qu’est ce que vous faites ici ? N’avez-vous pas fini votre travail pour la journée ? »

Pourquoi demander un nom alors qu’il savait qu’il ne s’en souviendrait pas le lendemain. Il n’avait pas l’intention de faire preuve de politesse alors que son frère s’amuser à le narguer avec un autre homme en lui tournant autour.
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Leonard de Limal
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Leonard de Limal


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MessageSujet: Re: Rêverie nocturne   Rêverie nocturne Icon_minitimeLun 2 Nov - 22:44

Un petit gringalet, voilà ce qui était entré dans la galerie des glaces. Pas de quoi s’inquiéter. Il le connaissait, il l’avait déjà croisé. Ce n’était qu’un fou qui passait son temps à réclamer son frère. Qui était-ce ? Ca, il n’en avait aucune idée, mais il semblait pourtant être présent à chaque fois qu’il rencontrait ce gardien. Comment s’appelait-il déjà ? Mcendrews… Sans vergogne, Leonard le dévisageait de la tête au pied.
Il n’était pas en tenu de travail, comme toujours, il semblait ailleurs. S’il avait posé les yeux sur lui quelques instants, il faisait maintenant comme s’il n’était pas là. Il aurait pu partir de la pièce, et pourtant, il continuait à lui tourner autour. Son regard était énigmatique, c’était comme s’il suivait des yeux quelque chose qui n’existait pas, ou que Leo n’avait pas la capacité de voir. Son attitude mêlait celle du spectateur captivé, et celle de l’amoureux transi. On aurait pu croire qu’en regardant dans ces miroirs éclatés, il étai tombé amoureux de son reflet et il le contemplait comme s’il s’agissait là de quelqu’un de réel. Un Narcisse entre les murs d’High Creek ? Il n’avait pourtant pas de quoi s’extasier. Oh, il n’était pas désagréable à regarder, mais il n’avait rien non plus d’exceptionnel. Ce n’était pas le genre de personne qui aurait pu capter l’attention du blond dans la rue, par exemple.

Il regarda sa main, le sans s’était arrêté de couler. Il savait en revanche que s’il la bougeait trop, la coupure se rouvrirait, l’idéal aurait été qu’il mette quelque chose dessus. Mais en fouillant dans ses poches, il s’aperçu qu’il n’avait rien, pas un mouchoir ou un quelconque tissu. Il avait bien ses gants, mais il ne voulait pas risquer de les tâcher. Il avait beau en avoir trois paires et être particulièrement doué pour laver tous vêtements souillé, il savait la soie fragile et il ne voulait pas se donner de peine. Il les avait déjà lavés parfois, il devait à chaque fois prendre toute les précautions du monde pour ne pas les abimer.
Il haussa des épaules. Si jamais il avait le moindre problème, il n’aurait qu’à regagner sa chambre où il aurait de quoi bander sa main. Et si jamais il sentait que cela s’infectait, il ferait un détour par l’infirmerie. A espérer qu’elle soit encore ouverte à cette heure. Il tâta sa poche, il avait ses clefs. Il pourrait de toute façon ouvrir et se servir au besoin.

Une voix glacée le fit sortir de ses pensées. Il releva un regard noir vers son paire. Ah, il lui adressait la parole maintenant, lui qui daignait à peine le regarder quelques instants plus tôt.
Et d’ailleurs ! Ils avaient été détenu ensembles quelques temps, ils avaient partagés le statu de prisonnier. Est-ce qu’il lui avait adressé une seule fois la parole ?! Non, jamais ! Personne ne lui adressait la parole, ou alors c’était pour le démolir. Pourquoi s’intéressait-il maintenant à lui. Etait-ce parce qu’ils étaient « collègues » ? Ah, mais cela ne changeait rien ! Rien de rien ! Surtout si c’était sur ce ton !
Leonard était très rancunier à ce sujet. Il traitait tous les membres du personnel avec respect, mais gardait une certaine rancœur pour ceux qui avaient partagé sa condition, et qui l’avait –selon lui- regardé se faire détruire sans rien faire. Il y avait certaines personnes qu’il appréciait, car il ne les avait jamais croisés durant cette période. Ils avaient pourtant été compagnons de bagne. Pas de chance pour Elliot en tous cas, Leonard l’avait déjà vu dans les rangs des prisonniers à ses côtés. Cela n’allait en rien arranger le dialogue qui s’annonçait déjà glacial.

Il lui répondit sur un ton qui rivalisait en froideur avec celui du jeune homme :

-J’ai effectivement fini mes heures, c’est pour cela que je viens me détendre ici, collègue –ajouta t-il un peu ironiquement-. Il me semble avoir le droit de jouir de ma liberté de mouvement, j’ai passé l’âge du couvre feu.

Il avait en effet ressentit comme de l’accusation dans ses propos. Il avait effectivement le droit d’être ici que diable ! L’un des avantages à revêtir l’uniforme dans cet endroit était bien de pouvoir se déplacer à sa guise. Jamais avant de porter le képi il n’était venu dans cette salle, il n’avait jamais transgressé les règles. Ou alors, il ne l’avait pas fait exprès. Et les sanctions qu’on recevait ici avaient de quoi vous faire vous souvenir la fois suivante de ce qui était autorisé, et de ce qui ne l’était pas.
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