Leonard de Limal [UC]

Identité Âge: 25 ans Relations:

.Identité

Nom : De Limal

Prénom : Leonard

Surnom : Leo ou Van Gogh

Âge : 25 ans

Nationalité : Française

Sexualité : Bisexuel

Rôle : Gardien

.En détail

Description physique : Ses cheveux fins gardent la marque de la période où, d’angoisse, il les arrachait un à un. Pendant sa première année dans la prison, il s’était même retrouvé avec un début de calvitie. Il réussi à restreindre sa manie quand il ne pu plus supporter son reflet dans le miroir et aujourd’hui la chose se voit à peine. Leur belle couleur blonde d’origine est néanmoins préservée, tout comme l’éclat de ses yeux bleus qui malheureusement n’expriment aujourd’hui que la cruauté.
D’autres traces de son passage dans l’établissement en tant que détenu parsèment son corps pâle. Son dos est marqué par de nombreuses cicatrices, souvenirs de coups de fouet qu’il avait pu recevoir, mais surtout, ce détail qui lui valu le surnom ironique de Van Gogh, une partie de son oreille gauche est arrachée.
Il peut impressionner de par sa taille, soit un mètre quatre-vingt-cinq, mais pas par son épaisseur. Sans être maigre, il possède une silhouette élancée et mise en valeur par une garde robe élégante pareille à celle dont il rêvait dans sa jeunesse. Quand il est en fonction, il opte la plus part du temps pour un uniforme, toujours parfaitement entretenu par ses soins. Sa particularité est de toujours –ou presque-porter des gants en soie grise qui cachent ses ongles rongés.

Description psychologique : Il voue un culte sans limite à celui qu’il juge être son libérateur : Mr. H. Béa d’admiration, il serait prêt à obéir à n’importe le quel de ses ordre, aussi stupide ou dangereux soit-il. Il ne le voit pas comme le responsable des souffrances qu’il a du subir pendant trois ans, mais comme celui qui alors qu’il était au plus bas lui a tendu la main et lui a permis de se relever et de retrouver sa dignité. Mais lui a-t-il réellement rendu service…
Maintenant rendu au sommet, il est arrogant, fier, égocentrique. Une chose est certaine : personne le connaissant dans sa jeunesse n’aurait pu imaginer qu’il deviendrait celui qu’il est aujourd’hui. Autrefois doux, très attentionné, timide, il est devenu un autre homme quand il s’est heurté à la réalité de la vie dans l’enceinte de Hight Creek. Désormais rongé par l’envie de vengeance, il est devenu asocial, violent, imprévisible. Totalement injuste, il inflige des sanctions en masse car il en veut à chaque détenu pour ne pas l’avoir aidé quand lui-même partageait leur sort.
Il est conscient de ce changement d’attitude, même s’il ne veut pas l’avouer. Et la tristesse que provoque cette constatation ne fait qu'ébranler un peu plus sa stabilité psychologique déjà fragile.

Histoire : La famille de Limal était issue de la petite aristocratie, et gagnait modestement sa vie grâce à un café qu’elle tenait depuis deux générations dans le quartier de Montmartre. Arthur, le père, avait été très marqué par son service lors de la première guerre mondiale, aussi il fit tout pour préserver ses deux fils de la violence, et les éleva pour qu’ils deviennent bons. Il rêvait d’une nouvelle génération pacifiste, capable de construire un monde dans le quel il n’existerait plus de conflit aussi horrible que celui qu’il avait vécu.
Leonard était le plus jeune. Enfant, il était tout ce dont ses parents pouvaient rêver : serviable, il ne rechignait jamais à la tache et il s’entendait à merveille avec son frère Igor. Ce dernier n’était pas brillant à l’école qu’il stoppa après les classes de primaire. Leo lui en revanche se montra très doué. La famille décida de sacrifier quelques uns de leurs bien, des bijoux de famille souvenirs de l’époque où les de Limal étaient riches et puissants, et ils les revendirent pour que le garçon puisse poursuivre ses études. Elles furent brusquement interrompues quand en 1939 une nouvelle guerre avec l’Allemagne était déclarée.
La ligne Maginot ne rassura pas Arthur qui décida de fuir en Angleterre pour protéger sa famille. Ils abandonnèrent tout à Paris, ne prenant que le stricte nécessaire. Arrivés à Londres où ils ne connaissaient rien –même pas la langue- ils furent pris en charge par un programme destinés aux réfugiés. Les enfants s’adaptèrent plus rapidement, ils apprirent l’anglais et aidèrent leur mère à ouvrir son affaire en tant que couturière. Leonard pu reprendre ses études grâce à une bourse attribuée par l’état.
La vie reprenait son cours, mais bientôt les bombardements les ramenèrent à la réalité. Des nuits entières entassées dans des abris, cachés dans le métro. A nouveau ils perdirent tout. Igor, révolté, décida malgré les supplications de sa mère de s’engager dans l’aviation anglaise. Il ne revint jamais de son premier et dernier voyage. Encore une fois la famille fut chamboulée. Ils partirent se réfugier à la campagne. On n’entendit plus parler d’eux jusqu’à la fin de la guerre.

1945, Paris était libéré. Ils pouvaient rentrer chez eux, le cœur lourd ils se rendirent sur la tombe du disparu une dernière fois et prirent le bateau jusqu’à dunkerque. Le trajet jusqu’à la capitale leur paru interminable. Ils étaient déchirés entre la joie de retrouver enfin leur ville, leurs habitudes et le chagrin de ne pouvoir le faire qu’à trois. Leur surprise et leur déception fut grande. L’appartement avait été pillé, les vitres étaient cassées, le sol ravagé par les dégâts des eaux. Le café qui leur avait appartenu était maintenant un restaurant basse-qualité, et jamais malgré toutes leurs démarches ils ne purent faire valoir leurs droits de propriétaire. Ils n’avaient plus rien, ils étaient à la rue.
Ils finirent par trouver refuge chez une vieille amie de la famille qui ne les avait pas oubliés. La situation restait peu confortable : Ils étaient tous les trois amassés dans une petite chambre.

La ville était frappée par un élan de fraternité. Beaucoup de famille avaient vécu un scénario plus ou moins similaire au leur. Des groupes de soutiens de formèrent, pour reconstruire et remeubler les habitations des moins chanceux. Leo y était très actif, mais ce ne fut qu’au bout d’un an que lui-même pu retrouver avec sa famille un train de vie normal : un appartement qui était le leur bien que plus petit que celui qu’ils avaient avant, Arthur avait un nouvel emploi, sa femme avait reprit son activité de couture quand à leur fils il dédiait sa vie aux autres.
Il rencontra ainsi de nombreuses personnes de son âge et il commença à sortir. Il n’en avait pas l’habitude, il faut dire que sa jeunesse avait été tout sauf normale en ces périodes agitées. Il découvrit les paradis artificiels et commença à en abuser. La drogue révélait son côté violent. Une nuit, alors qu’il rentrait avec deux camarades ils furent arrêtés pour tapage nocturne et consommation de substances illicites. Il se débâti brutalement et cassa le nez de l’agent qui tentait de le maitriser.

La sanction fut exemplaire : centre de redressement.

Il ne s’attendait pas à ce qui allait lui arriver. Dans cet endroit, il n’était plus rien. C’était comme si chacun de ses geste méritait sanction. Lui peu habitué à la cruauté humaine ne comprenait pas ce qui se passait. Il chercha du réconfort auprès de ses codétenus, mais, hélas, il était mal tombé. Celui qui partageait sa cellule était l’un de ces petits chef de gang teigneux qui ajoutait aux conflits entre détenus et gardiens, des conflits entre les détenus eux même. Le comportement pacifiste, presque niais de Leo ne lui plaisait pas, et il en fit sa tête de turc.
Piégé, le jeune homme avait peur, en permanence. Il n’arrivait plus à dormir, il ne mangeait plus. Il restait terré dans son coin dès que cela se pouvait. La nuit, il demeurait assis par terre, à se balancer d’avant en arrière en s’arrachant les cheveux. Seul, il était toujours seul. Traumatisées par ses tentatives infructueuses pour sympathiser avec les autres, il n’osait à présent plus parler à personne. Il finit par avoir une paix relatives de la part des gardiens, mais en revanche il souffrait des caprices de son codétenu qui à chaque fois qu’il était énervé le lui faisait savoir, violemment.

Trois ans s’écoulèrent ainsi. Il n’était plus que l’ombre de lui-même. Maigre, pâle comme un linge, des cernes horribles autour des yeux. C’était pourtant à peine si on le remarquait. Il rasait les murs, il ne parlait pas. Sa technique de survie était l’obéissance. C’est grâce à cela qu’il fut remarqué : Mr.H lui proposa de quitter cette vie de souffrance pour devenir un gardien et reprendre le pouvoir sur celui qui l’avait persécuté depuis son arrivée. L’occasion était trop belle, il accepta sans se douter qu’il allait lui-même devenir tout ce qu’il avait toujours détesté.

[J’espère ne pas avoir pris trop de liberté quand à sa nomination en tant que gardien]

.Divers

Avez-vous lu le règlement ? Code validé par Mr. H. en personne !

Commentaires divers : Je vais certainement avoir du mal à l'expliquer mais je vais essayer. Quand on essaye d'écrire dans un certain... "mode", j'entends par là quand on clique là :

Leonard de Limal [UC] Rw6irs

On se retrouve à écire noir sur noir et ce n'est bien sur par très pratique... Y'a t-il moyen de changer cela ?

On peut. Enfin, moi je peux. Hélas je n'ai pas le temps de plonger dans le code pour le moment. Je ferai ça quand je pourrai. Navré pour le désagrément.

Identité Âge: 25 ans Relations:

Il n'y a pas de soucis ça ne presse pas.

Pour ma part j'ai fini ma fiche, j'espère que cela conviendra

Ça me convient. Navré pour le retard, je faisais un petit test.

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