High Creek's Jail
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Une prison un peu étrange...
 
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Terrence Hollingsworth

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Terrence Hollingsworth
Gardien
Terrence Hollingsworth


Identité
Âge: 24 ans
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Terrence Hollingsworth Vide
MessageSujet: Terrence Hollingsworth   Terrence Hollingsworth Icon_minitimeSam 18 Juil - 17:02

PS : Je n'ai pas encore obtenu de réponses aux questions que j'avais posées en invité, mais comme je me sentais inspirée j'ai quand même rédigé toute la fiche ... J'espère du coup ne pas avoir fait de bêtises ! Ah, et sinon, j'ai retrouvé toute seule l'image de base (ça sert les amis fans de manga, héhé).




.:. Identité .:.


◊ NOM : Hollingsworth
◊ PRÉNOM : Terrence
◊ SURNOM : Terry
◊ ÂGE : 24 ans
◊ NATIONALITÉ : Brittanique
◊ SEXUALITÉ : Bisexuel sadique avec un léger fétichisme des genoux et des chevilles.

◊ RÔLE : Gardien


.:. En détails .:.


◊ DESCRIPTION PHYSIQUE : Le nez est aquilin, fin, encadré de ces deux marques profondes, sortes de rides avant l'âge, prolongation d'un sourire ironique qui remonterait jusqu'en haut du visage pour ne laisser de toute la figure que cette impression-là, inévitable : le cynisme. Les yeux ne démentent pas, étroits et étirés, presque invisibles même si le regard, lui, est bien présent et même s'impose avec force sous sa belle couleur brune aux reflets dorés. La bouche ondulée, bien pleine, aux lèvres éternellement moqueuses, a dans les coins cette petite générosité, cette façon d'avoir des joues telles qu'on sait d'avance que même quand la vieillesse aura ravagé le corps, elles ne seront jamais flasques : c'est un sourire qui ne meurt pas, parce que même quand les lèvres sont immobiles, le sourire est là - moqueur, mesquin, hautain peut-être, mais bel et bien là. Le tout est bien en place dans un visage ovale, pas trop rond, pas trop mince, placé sous l'ombre discrètement fantomatique de cheveux blancs comme un nuage, mi-longs, qui de temps à autres glissent et passent devant les yeux, comme un voile.

Terrence possède de ce visage à la fois imparfait et beau un charisme très fort dont il se plait à prendre avantage : c'est son outil, son art, il sait qu'il peut se reposer dessus puisque c'est un charisme et non une beauté, que par conséquent ça touche tout le monde et tous les goûts, que ça traverse les âges. S'il le veut, il peut être charmant, attirant, attitudes renforcées du fait qu'il est perpétuellement enveloppé par une aura de mystère, presque matérialisée dans la fumée de cigarette qui ne semble jamais quitter ses lèvres. Il aime se cacher, mesquin comme un rat, sous ses sourires indéchiffrables libres à l'interprétation : ceux qui ne le connaissent pas le penseront amical ou amusé, quand ceux qui ont appris à décrypter ses attitudes le verront angoissant de cynisme et de cruauté.

Terry n'est pas exagérément grand, plutôt dans la norme même s'il la dépasse peut-être à peine, et il a l'apparence d'un homme en parfaite maîtrise de son corps, pas spécialement gracieux mais sachant au moins se tenir droit et quoi faire de ses bras en marchant. À regarder son corps, on dirait celui d'un homme de la ville : la peau pâle, pas de muscles saillants ni de puissance dans ses poses naturelles. Mais il ne faut pas le croire frêle pour autant : il a bien plus de forces dans les bras qu'on ne pourrait croire au premier abord, et s'il n'est pas un champion de catch il sait tout de même utiliser sa musculature qui de par sa jeunesse a tout ce qu'on peut en espérer. En outre il court très vite, même si son large abus de tabac l'a rendu effroyablement peu endurant.




◊ DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE : Terrence est cruel, cynique et manipulateur. Terrence est hautain, orgueilleux et égocentrique. Terrence est sadique. Ce qu'il aime ? Torturer. Il orchestre tout son être, toute son existence vers ce plaisir ultime, un peu comme d'autres avec le sexe : celui de ravager. Il adore faire mal physiquement : pas seulement se faire violent pour décompresser, mais au contraire se montrer doux, presque tendre avec ses victimes, y aller lentement pour leur laisser tout le temps d'imaginer le goût du paroxysme de la douleur qu'il leur applique, laisser l'horreur étaler son acidité jusqu'au fond de leurs gorges ... C'est que, plus encore que la torture physique, Terry est de ces pervers qui ne jurent que par le harcèlement moral : tout briser, petit à petit, s'appliquer et prendre son temps pour fracasser avec méthode tous les idéaux, tous les principes de ses agneaux, leur apprendre à se haïr, à douter de tout, à craindre chaque ombre et chaque lueur, jusqu'à ne plus laisser qu'un vide encore sanglant là où se dressait tantôt leur sainteté d'esprit. Il n'a jamais tué personne physiquement, et il n'en tirerait probablement aucun plaisir, mais quant à savoir le nombre de ceux qui n'ont pas voulu vivre bien longtemps après avoir trop écouté ses murmures doux-amers ...

Néanmoins il ne faut pas confondre : Terry ne cherche pas forcément à tuer, ni à détruire définitivement chacun de ceux qui croisent sa route. Il n'a aucune haine envers l'humanité, et s'il adore plus que tout se choisir une proie et la poursuivre de son sadisme jusqu'à ce qu'elle rampe plus bas que terre, il n'a aucune raison de vouloir la garder dans cet état une fois que lui même a tiré son plaisir et sa satisfaction. On peut se remettre de ses petits passe-temps, il n'y voit pas d'inconvénient - même si on ne s'en remet jamais vraiment, et que ceux qui ont été ses jouets jusqu'au bout ne peuvent plus le croiser sans qu'une enclume glacée ne leur tombe de la poitrine jusqu'au ventre. Les autres, ceux qu'il s'est longtemps amusé à blesser sans complètement les ravager - et il y en a plus qu'il n'y parait -, il est parfaitement capable d'avoir des interactions presque normales avec eux, quoique toutes ses actions seront toujours un minimum teintées d'une pointe de son éternel penchant au sadisme. Il n'a jamais deux fois la même victime, sauf cas exceptionnel, et quand il est penché sur un cas il agit (presque) normalement avec tous les autres individus.

Au fond Terrence n'est pas vraiment fou ... si ? Il reste un homme, et au delà de cette manie particulière qui l'obnubile parfois trop, il sait entretenir des relations sociales sans forcément chercher à toujours écraser l'autre. Il a ses sautes d'humeur, ses crises de colère - d'une violence inouïe, pour le coup, sans plus la moindre subtilité - et ses instants de relâchement. Aussi étonnant que ça puisse paraître il a un certain goût pour la poésie, et adore lire tout et rien. Son point faible : la musique ... La moindre sonate peut lui casser le moral à lui en faire perdre toute pulsion sadique pour la journée. Il ne l'avouera jamais mais il adore le violon. Lui-même pourtant ne pratique aucun art, sinon celui de la manipulation. Loin d'être sans faille, il lui arrive de se laisser aller à une très grande sensibilité pour laquelle il s'en veut terriblement - parfois sans raison, comme la nostalgie semble toujours tomber du ciel, parfois lorsqu'il s'est trop ouvert à une personne en particulier, ce qui est cependant extrêmement rare, car il y a toujours entre lui et les autres d'épaisses murailles du haut desquelles siègent et veillent son orgueil et sa malveillance.

Sexuellement parlant, Terry est beaucoup plus proche de la définition du "sadique" qu'on trouve le plus couramment : ce n'est pas un maniaque violeur qui cherche à tous prix à faire souffrir sans autoriser le partenaire à ressentir le moindre plaisir, sauf cas particuliers ; il trouve simplement son excitation dans la soumission et la douleur de l'autre, même si l'autre en question aime ça. Finalement il n'est pas le pire des gardiens, car même s'il adore torturer à tour de bras il n'est pas de ceux qui passent à l'action à chaque fois qu'ils tombent sur un prisonnier, et on peut très bien croiser sa route sans rien en retenir de mauvais ; mais il est dangereux car imprévisible, sauf si on a pris le temps de bien l'observer, et atterrir dans ses griffes au mauvais moment laisse des marques invisibles bien plus profondes et plus dures à effacer que la plupart des habituelles et grossières brimades - lesquelles il ne fournira jamais lui-même, ou alors à contre-cœur.




.:. Divers .:.


◊ AVEZ-VOUS LU LE RÈGLEMENT ? Code validé par Mr. H. en personne !
◊ COMMENTAIRES DIVERS : "... ctisé ..." ? J'ai lu quasiment tout le forum, et c'est bien la première fois où j'ai encore plus envie de le rejoindre qu'avant l'avoir fait ~


Dernière édition par Terrence Hollingsworth le Sam 18 Juil - 18:49, édité 4 fois
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Terrence Hollingsworth
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Terrence Hollingsworth


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MessageSujet: Re: Terrence Hollingsworth   Terrence Hollingsworth Icon_minitimeSam 18 Juil - 17:05

.:.Histoire .:.


Terrence est né en une belle journée ensoleillée de l'été 1926, à Plymouth, d'un jeune professeur de lettres et de sa tendre épouse. Sa mère était femme au foyer mais, en plein contexte des années folles, elle profita et participa avec enthousiasme aux mouvements féministes qui firent frémir tout le globe. Elle éleva son fils avec amour et sévérité, lui inculquant les bonnes manières autant que le respect de l'être humain, tandis que son époux lui prodigua une bonne éducation, ouverte aux arts et à la littérature. Ils étaient une famille heureuse, parfaite, presque, aux yeux des autres - mais comme chacun le sait pareille perfection n'existe pas, et dés le départ, même dans leur période la plus paisible, il y avait déjà un commencement de fissure dans l'œuf.

Peut-être les choses se seraient-elles passées différemment si Terry n'était pas resté fils unique ... Mais sa mère, trop occupée par ses luttes, se refusait à faire un deuxième enfant, sachant pertinemment qu'elle devrait s'en occuper seule comme pour le premier, le père étant trop contraint par son travail qui n'offrait pas toutes les avancées syndicales qui ont vu le jour depuis. Quoi qu'il en soit, Terrence devint, comme tous les enfants uniques un peu trop choyés, un bambin absolument insupportable car capricieux malgré la saine sévérité de sa génitrice, et très tôt d'un orgueil bien trop grand pour sa petite bouille. Il voulait tout, tout de suite, il voulait qu'on ne s'occupe que de lui. Ce fut le cas les quelques premières années, mais bientôt sa mère voulut retourner à ses anciennes activités de militante auxquelles le petit garçon turbulent qu'il était devenu ne pouvait pas participer. À contre-cœur mais se sentant obligée, elle le laissa souvent seul à la maison, n'ayant pas les moyens de payer une baby-sitter, demandant simplement aux voisines de veiller à ce que rien de grave n'arrive. Le petit Terry en fut très troublé, pour ne pas dire traumatisé : à peine avait-il appris à aller seul sur le pot et à baragouiner quelques mots, déjà sa mère l'abandonnait dans l'appartement vide ... Lui qui avait été habitué à beaucoup recevoir de sa maman, à croire qu'elle serait toujours là, en fut d'autant plus choqué. Mais loin de le faire se fragiliser et se renfermer sur lui-même, le tout eut pour conséquence de le rendre plus demandant encore lorsque ses parents rentraient. Il devint un fils dévorant et, dés qu'il put aller à l'école, une véritable peste avec les autres enfants.

Même la psychanalyse la plus détaillée ne permettrait sans doute pas de savoir si le sadisme qu'il développa par la suite fut dû aux évènements déstabilisants de sa petite enfance, ou s'il était né avec de tels penchants. Dans tous les cas sa petite particularité se développa très tôt, lorsque dans la cour il s'amusait à tirer les couettes des filles et à faire des croche-pieds aux garçons. Et plus il grandit, plus il empira : rapidement il apparut comme hyperactif, même si le terme n'existait pas encore et, se considérant mieux que tous les autres, en vint à négliger son travail scolaire et à ne cesser de remettre les règles et l'autorité de ses professeurs en question ; dans la cour ce n'étaient plus des taquineries mais presque des sévices qu'il faisait subir à ses camarades, s'étant monté un de ces petits groupes d'enfants racailles qui trouvent du plaisir à brimer les autres. Il était précoce et manipulateur, et en apparence foncièrement mauvais, ce qui ne manqua pas d'alarmer l'école qui n'attendit pas avant d'en alerter les parents. Mais son père, trop gentil et surtout trop fatigué en rentrant le soir, ne lui donna jamais de correction pourtant méritée et sa mère, fâchée de son comportement et ne comprenant surtout pas comment la bonne éducation qu'elle lui avait pourtant prodiguée avait pu le rendre comme ça, appliqua comme punition celle de l'ignorer délibérément au lieu de le gronder.

Les choses ne s'arrangèrent jamais vraiment. Terrence grandit encore et empirait toujours : il fut renvoyé de plusieurs écoles, jusqu'à atterrir, à ses onze ans, dans un pensionnat réputé très dur, spécialisé dans le redressement des jeunes hommes à problèmes. Là il connut une véritable répression, un sadisme à la mesure du sien de la part des éducateurs, et s'il ne put que haïr ce lieu plus que tout il ne regretta jamais les leçons qu'il en tira : plus des idées de tortures que des principes moraux. Il en ressortit plus fort, et plus mauvais qu'avant. Peut-être aussi n'y resta-t-il pas suffisamment, car au lieu des sept ans originellement prévus il partit au bout de trois ans : si la guerre n'affecta pas son monde au départ, le Blitz de 1940 en ébranla les fondations puisque Plymouth fut parmi les villes touchées. Il avait 14 ans à cette date, quand on le renvoya chez lui comme tous les autres. Par la suite il ne fut jamais atteint directement par les bombes, habitant un peu en retrait de la ville, mais il en vit les dégâts, de loin, et il en entendit les rumeurs. Pourtant il n'eut jamais vraiment peur, trop blasé sans doute, et ne se sentit jamais vraiment concerné par cette guerre qui relevait à ses yeux de barbante politique étrangère.

Ses parents ne furent pas heureux de le revoir. De l'enfant méchant et turbulent qu'ils avaient rejeté trois ans plus tôt, il leur revint un adolescent plus proche d'un criminel que de leur fils - son caractère, déjà à l'origine plus que difficile et à présent doublé de sa crise d'ado, touchait à la psychopathie. Il avait des moments de colère d'une violence inouïe - lesquels n'ont d'ailleurs que peu diminué depuis - et n'avait de cesse de remettre en question, contredire et mépriser ouvertement tous les principes de ses parents, et plus particulièrement de sa mère, tête forte de la maison qui fut la seule à lui résister, du moins au début. Il passait son temps à tout lui reprocher, à lui dire qu'elle avait été une mauvaise mère, à lui inventer des défauts, à lui susurrer des insultes et des bassesses qu'il savait rendre convaincantes, jusqu'à la pousser à un état de dépression nerveuse avancée. Quand dans un moment d'intense énervement il alla jusqu'à l'attaquer physiquement, on réalisa qu'il était plus que temps de le chasser à nouveau. Sa propre famille finit par lui intenter un procès alors qu'il n'était même pas encore majeur ; néanmoins il fut jugé trop dérangé psychologiquement pour être considéré comme pleinement responsable de ses actes, surtout quand les voisines, mesquines, rapportèrent les habitudes de sa mère de l'abandonner seul chez lui. Il fut par conséquent facilement interné, et les penchants cruels qu'il démontra là-bas donnèrent d'autant plus de raisons pour l'y laisser.

Il s'agit là de la deuxième passade la plus difficile de sa vie, la deuxième fois où il fut plongé dans un environnement hostile et qui sut le briser comme lui seul plus tard saurait briser les autres. Dés son arrivée il fut diagnostiqué violent, alors que son comportement habituel, hors crises, était relativement calme à défaut de normal - sauf avec ses parents. Il fut traité comme un taureau enragé, bourré de calmants et enfermé en cellules capitonnées, en souvenir desquelles il se réveille encore certaines nuits, en sueur et saisi d'angoisse. Quand il en sortait c'était en camisole, et même les plus tendres infirmières avaient avec lui la rudesse de bourreaux, ou de dresseurs de fauves. En entrant à l'hôpital il avait les cheveux châtains, aux doux reflets auburn ; quand il en ressortit ils étaient d'un blanc immaculé. Nombreuses encore furent les brimades qu'on sut inventer pour le "mater", alors même qu'il ne cessait de crier sa sainteté d'esprit. Un tel enfer dura deux ans, au bout desquels il fut finalement transféré dans un autre établissement, pour des raisons dont lui-même ne fut jamais informé ; là il fut traité avec plus d'humanité et, comme il fit tout son possible pour se montrer normal aux yeux du personnel médical, on le fit sortir rapidement.

Son retour à la maison - puisqu'il n'avait nul part ailleurs où aller - fut pour ses parents un cauchemar. Terry avait perdu toute sa rage adolescente, mais l'insidieuse cruauté qu'il avait acquise en contrepartie menaçait de les rendre fous. Comme plus aucun établissement scolaire ne voulait de lui et que de nouvelles accusations de problèmes mentaux juste après sa sortie n'auraient pas semblé sérieuses, on l'envoya où on put : n'importe où, pourvu que ce fût loin. Leur motivation à éloigner leur fils était si forte qu'ils parvinrent à le faire accepter jusque dans des orphelinats, des maisons de repos et même, un temps, une abbaye. Il n'y restait jamais longtemps, se faisant chasser dés qu'on comprenait quel genre d'individu il était et la dangerosité qu'il impliquait. À cette époque il était déjà presque le monstre qu'on connait aujourd'hui, et nombreuses furent les fois où il exerça sa cruauté sur quelques uns de ses voisins. Par deux fois on tenta à nouveau de saisir le tribunal contre lui, mais il s'en sortit toujours - au fond le harcèlement moral n'est pas chose aisée à prouver, et Terrence avait chaque fois le soin de se faire discret. Arrivé devant le juge il n'y avait que trop peu d'éléments : un jeune homme dépressif qui refusait souvent de s'exprimer et uniquement quelques rumeurs que soutenaient ses proches ; l'accusé, en bon comédien qu'il était, n'avait qu'à feindre un souci profond envers la victime et, avec son charisme, on l'acquittait sans difficulté.

Le jeune Hollingsworth fut donc trimballé de foyer en foyer où il pratiquait avec délectation ses activités de monstre, souvent accusé mais jamais démontré coupable. Un beau jour néanmoins il commit une erreur : il laissa éclater une de ses terribles crises de colère devant un trop grand public. Il n'en fallut pas plus pour qu'on se jette sur l'occasion de le renvoyer en hôpital psychiatrique, et il replongea avec horreur dans l'enfer qu'il avait déjà connu, quelques années plus tôt. Cette fois, il sut qu'il n'aurait pas la chance de se faire mystérieusement transférer dans un lieu plus tolérant : s'il ne faisait rien, il risquait de passer sa vie en camisole. Avec patience il établit un plan d'évasion, très basique mais qui se révéla efficace : il trouva le moyen d'échapper à un maximum de drogue, mimant des réactions allergiques à certains produits, et, redevenu vif, parvint, un jour où la vigilance de ses bourreaux s'était relâché, à leur filer entre les doigts. Il courut loin de l'hôpital, loin de ses parents, loin de Plymouth.

Là, il découvrit la liberté, pour la première fois depuis plus d'une décennie. Alors il fit ce que n'importe qui aurait fait à sa place : il s'amusa, comme un fou, sans jamais penser au lendemain. Il n'avait pas de toit, il n'avait pas de ressources, il n'avait aucune qualification sinon toutes les connaissances qu'il avait avalées à force de lire, lesquelles ne servaient à rien sinon à la satisfaction de l'esprit ... Il vola, courut, se planqua, dormit dehors, recommença, demanda l'hospitalité pour quelques nuits, mendia sa nourriture sans la moindre honte, s'incrusta dans des lieux de débauche, se débaucha à loisir, tortura, jouît, repartit voler et courir, infiniment. Il alla loin ainsi, et aurait sans doute pu continuer longtemps si sa route n'avait pas croisé les portes de High Creek's Jail, auxquelles il frappa un soir pour une fois de plus demander l'hospitalité. Il l'obtint ... Et depuis n'a plus jamais repassé les portes maudites de sa toute nouvelle prison. Si sa rage fut au départ intense de perdre une liberté qui lui était d'autant plus chère qu'il venait de la retrouver, il finit par se calmer, sans néanmoins jamais rien perdre de sa rancoeur ni de sa haine envers son géôlier. À présent il est habitué, sans doute mieux que n'importe qui étant donné que la moitié de sa vie se déroula dans un pareil emprisonnement ; en outre il a ici trouvé un terrain de jeu parfait pour ses penchants qu'il peut appliquer à présent sans crainte de représailles, et s'est découvert une véritable passion pour le maintient de l'ordre qui lui donne un sentiment de puissance. Mais le désir de s'échapper demeure, silencieux et caché mais jamais assoupi ... même si quelque chose au fond de lui, comme une chaîne invisible autour de ses organes, le retient sans cesse et sans raison de tenter quoi que ce soit.




Hum bon, j'ai conscience d'avoir pris beaucoup de libertés avec le personnage, tant au niveau de sa psychologie que de son histoire ... J'espère que ça ne vous dérangera pas trop, auquel cas je modifierai sans attendre les éléments concernés. D'avance, merci clown
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Mr. H.
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MessageSujet: Re: Terrence Hollingsworth   Terrence Hollingsworth Icon_minitimeSam 18 Juil - 20:34

Je te présente toutes mes excuses. J'ai complètement zappé ta question, voilà pourquoi je n'y ai pas répondu. Désolé. m(.__.)m

Hum, sinon, j'avais volontairement laissé des flous dans l'histoire de Terrence, et tu as bien saisi la notion d'inapte à informer (qui signifie en fait que le juge se trouve incompétent pour juger et préfère s'en remettre à d'autres instances, en l'occurrence les hôpitaux psychiatriques). Je trouve que tu as parfaitement géré le personnage et que tu as bien saisi ce qu'il représente.
Et en plus de ça, tu écris bien !
Donc, sans aucune hésitation :

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