Iakov Basilescu

.Identité

Nom : Basilescu

Prénom : Iakov

Surnom : Aucun pour l'instant

Âge : 34 ans

Nationalité : Russe

Sexualité : Homosexuel

Rôle : Gardien

.En détail

Description physique : Toujours la cigarette au bec, Iakov porte sur lui une odeur permanente de nicotine. Sa taille moyenne et sa petite carrure font de lui un être peu imposant. De plus, il est affublé d’une maigreur quasi cadavérique, due à son passé de junkie. Son visage anguleux est représentatif de sa nationalité russe. Loin d'avoir un faciès d’ange, ravagé par des poches sous les yeux et un nez trop long, Iakov doit aussi s’accommoder de lèvres incroyablement plissées et sèches ainsi que de sourcils plutôt épais. De plus, il néglige sa barbe et ses cheveux, ce qui lui donne un air de vieux voyou. Bien que lavée dans un délai raisonnable, sa tignasse n’est que rarement peignée et traîne nonchalamment sur la tête de son propriétaire comme si on l’avait jeté là sans se préoccuper de son atterissage. Un peu trop longue, elle prend un malin plaisir à voiler le visage de Iakov au moment le plus inopportun. En ce qui concerne ses vêtements, Iakov ne quitte pratiquement jamais un manteau en cuir, trop grand pour lui, qui s’agence plus ou moins parfaitement à un jean troué. Étrangement, ses souliers sont propres. Son manteau n’est jamais ouvert, malgré les grandes chaleurs, ce qui laisse planer le mystère sur ce qu’il peut bien mettre en dessous. La théorie la plus probable est qu’il n’y a rien, sauf sa peau d’une teinte parfaitement normale. Son corps est noueux, ses muscles à peine définis, ses os grossiers et son gras inexistant. Une pomme d’Adam proéminente et quelques poils au bas-ventre apportent la touche finale.

Description psychologique : Iakov semble toujours à peine réveillé. Il ne sait jamais ce qui passe, quand, ni à qui ou pourquoi. Il erre un peu partout, d’un pas lent. Il ne ressent pas de haine envers les prisonniers et n’est pas d’un naturel sadique. Étant lui-même un ancien junkie, lorsqu’il habitait encore sa Mère Patrie, il ressent une certaine mélancolie à voir toutes ces têtes brûlés, un semblant d’affection. En fait, il serait plus prompt à se faire dominer par ses prisonniers, si jamais son titre de gardien venait à ne plus effrayer personne. Il obéit à Mr. H. au doigt et à l’œil, habitué à suivre les ordres des généraux d’armée sans répliqué. Il est satisfait de son travail, ne trouvant rien à redire au fait qu’il ne puisse sortir de l’établissement. De toute façon, personne ne l’attend nul part, et il n’attend personne. Ayant ingérer pratiquement toutes les substances toxiques imaginables, plus aucune cellule grise n’habite son cerveau. Faire une phrase complète est tout un défi qu’il s’abstient de faire le plus souvent possible. Il n’aime pas la confrontation et encore moins faire trop d’efforts. Bien entendu, il va donner un coup par-ci par-là, parce que c’est ce qu’ils font tous, mais sans vraiment y trouver un plaisir quelconque. Il vient tout juste de débarquer et n’a donc pas encore pris goût aux tortures. Il n’est pas aussi effroyable que les autres gardiens mais n’est pas répugné par leurs pratiques. En fait, depuis ce qu’il a vécu à la guerre, peu de chose saurait le répugner ou l’émouvoir. Il ressent à peine les émotions et ressemble en tout point à un zombie. Il cherche désespérément dans la vie ce qui pourrait l’intéresser.

Histoire : Iakov Basilescu naquit en URSS, plus précisément en RSFS de Russie, à Perm, d’un père simple ouvrier d’usine, peu attentif aux besoins de sa famille, et d’une mère comme toutes les autres, femme au foyer. Sa vie modeste se brisa lorsqu’il eut non loin de six ans et que sa génitrice, désespéré de sa vie et de son mari, commis l’acte le plus horrible qui soit; le suicide. Habitant seul avec un père incompétent, Iakov manqua d’encadrement et d’amour, dont il chercha les substituts dans la drogue. Il fuma son premier joint à treize ans et son second à peine sept minutes plus tard. Ses notes scolaires dégringolèrent, son taux d’absentéisme monta en flèche et il fut renvoyé de l’école. Refusant de se trouver un emploi et de participer à la commune de l’époque, il fuit en Pologne, où il fut recueillit par une autre famille en échange de quelques travaux. Il y passa deux ans en compagnie de cinq autres enfants dont deux se prostituaient, un en perpétuel état dépressif et deux autres, des jumeaux, passant leur temps à détruire tout ce qu’il trouvait. Généralement, ils trouvaient Iakov en premier. Marqué de bleus et de cicatrices, Iakov partit. Il vécu son quinzième anniversaire dans la rue. Rapidement intégré à un gang de vauriens, il apprit à crocheter les serrures, mentir et s’injecter toutes sortes de produits chimiques. Il devint instable et se brouilla avec ses compagnons de rue qui le battirent et le laissèrent pour mort. Après trois heures passés dans un fossé boueux, secoués de spasmes dus au manque de drogue et au froid, se vidant lentement de son sang, il fut secouru par un vieux couple promenant leur chien. Milana et Alexei Basilescu devinrent ses parents adoptifs. Il grandit d’une façon plus ou moins heureuse. Toujours accroché à la drogue, il continua de s’en procurer au péril de sa vie, trouvant des petits boulots parfois, se faisant renvoyer souvent et finissant par demander l’argent à Alexei. Bien qu’ils tentèrent souvent de le sevré, Iakov ne s’en sortit jamais vainqueur. À chaque fois, c’était pire, devenant toujours accro à de nouvelles substances. Lors de la dix-neuvième année d'existence d'Iakov, Milana mourut d’un cancer. Alexei, en proie à un horrible chagrin, jeta son dévolu sur son fils adoptif et redoubla d’effort pour le guérir de son addiction. Redoublant d’ardeur, il encadra son fils jusqu’à ce que celui-ci atteignent vingt-et-un ans. Iakov fut ensuite obligé de faire son service militaire, la Seconde Guerre Mondiale approchant à grand pas. Il retourna en Russie, à Moscou et, à vingt-trois ans, sevré, partit combattre. Alexei mourut un an plus tard, sans que son fils ne soit au courant. À la fin de la guerre, Iakov rentra au bercaille, bien amoché, mais vivant et avec tous ses membres. Il fut connut comme étant un soldat lâche, fuyant devant le combat et fournissant peu d’effort, ce qui lui valut certainement le fait qu’il soit toujours vivant. Désormais âgé de trente ans et avec l’argent accumulé, Iakov habita un simple appartement. Il échoua lamentablement à avoir une vie décente. Il cohabita pendant un moment avec un autre homme, qui devint son amant, puis le quitta trois ans plus tard pour un riche américain. Haineux, Iakov quitta Moscou, traversa clandestinement plusieurs pays jusqu’à arriver au Royaume-Uni. Sans le sou, il dût poser ses maigres bagages et se trouver un emploi. Il vit une offre d’une maison de correction qui proposait de le loger et le nourrir. Sans se faire prier, Iakov sauta sur l’occasion et, à l’âge de trente-quatre ans, entra à la prison de High Creek comme gardien, sans vraiment savoir ce qui l’attendait.

.Divers

Avez-vous lu le règlement ? Code validé par Mr. H. en personne !

J'aime beaucoup. Ca va droit au but et le style me plait bien. Il y a quelques menues fautes (d'inattention, j'pense), et fais bien attention à la date (195o), et ça ira. Mais j'ai rien à redire.
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