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Sujet: Poétique Arrivée {Suite}[Morgan] Ven 8 Mai - 23:49 |
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Il lui faisait pensé à un jeune garçon qu’elle avait rencontré par le passé. Ou un petit garçon devrais-je dire. C’était un été en Russie. Et malgré la saison, Ksénia portait un pull. L’un de ses gros pull à col roulé bleu pâle en grosse mailles qu’elle affectionnait énormément. Elle s’était installé dans l’herbe d’un des rares terrains de jeux des parc de Moscou, et s’était allongé calmement. Savourant la douceur des rayons de soleil qui venaient effleuré son visage enfantin et faisait brillait sa chevelure déjà très blonde. Le petit garçon âgé alors d’une dizaine d’années s’était assit à côté d’elle et avait commencer à lui parler, se liant d’amitié comme les jeunes enfants savent si bien le faire. Lui aussi lui avait dit qu’elle avait un jolie prénom, elle se souvenait à présent de ses yeux aux reflets violet de ses cheveux sombre. Pendant une ou deux heures ils avaient joué, comme les enfants qu’ils étaient, courrant autour du tourniquet et autres jeux présent dans le parc avant que notre petite russe rentre chez elle. Mais à l’évidence, elle n’avait pas en face d’elle le jeune garçon d’en temps, elle l’aurait reconnu. Il ne s’agissait que d’une ressemblance entre deux êtres. Pendant longtemps Ksusha avait oublié cette rencontre, cette vague rencontre enfouis quelque part dans sa tête qu’elle avait faite alors qu’elle s’était disputée avec sa sœur, première et dernière dispute des jumelles. Elle était enfant à cette époque. C’était il y a bien longtemps…
- Merci.
Il n’était pas rare que l’on complimente notre demoiselle, du moins en dehors d’High Creek, que se soit sur son physique ou sur sa vivacité d’esprit, ou encore mais plus rarement sur son prénom. Cependant dés son entré, Ksusha avait fait une croix sur tout les compliments qu’elle avait récolté alors, car en dehors de ceux de sa sœur, elle ne se faisait pas d’illusions. Elle n’était pas ici pour cela. Nabirotchkina ignora s’il s’agissait d’un véritable compliment ou d’une vague formule de politesse, cependant un sourire s’épanoui à nouveau sur son visage. Morgan refusa gentiment l’aide de notre jeune Russe, et celle-ci ne se fit pas prier pour éloigné sa main des valises. Tan pis pour lui, elle ne lui proposerai pas deux fois. Elle n’aurait d’ailleurs pas du lui proposer, il était déjà rare qu’elle porte ses valises elle-même, alors celles d’un inconnu ?! Mais les temps changent alors !
Il émit le souhait de rejoindre le jardin. Et Ksénia espéra silencieusement qu’ils ne risquaient pas une punition en allant ainsi librement dans le centre. Vraisemblablement non, il était l’heure de « pause » pour les pensionnaires et le jardin était le seul lieux en dehors des cellules ou les adolescents pouvaient se rendre sans risquer les coups d’un gardiens mal luné. Blondie tenta plus ou moins d’effacer l’inquiétude qui avait durant quelques secondes envahis son beau visage pour afficher un sourire rassuré.
- Ca me va. Allez viens !
Nabirotchkina failli laisser glisser sa main vers celle du jeune garçon pour le tirer légèrement vers leur nouvelle destination, comme s’il avait été cette chère Zvetalana. Mais s’en empêcha in extremis. Il n’était qu’un inconnu. Un nouveau pensionnaire. Un pigeon potentiel. Jamais elle ne devait se permettre une telle familiarité avec une autre personne que sa sœur. Son petit cœur d’adolescente se serra à l’idée que sa jumelle ne soit pas présente. Mais elle se raccrocha à l’idée qu’elle la verrait, dans quelques heures tout au plus. Histoire de cacher son trouble, tout en marchant Ksénia se plaça aux côtés de Rahl et entama une conversation. Des plus banale. Mais il faut bien commencer par quelque chose ?!
-Morgan ? C’est de quelle nationalité ton prénom ? si c’est pas impolie…
Ils ne leurs fallut pas plus d’une minute pour pénétré ce que l’on appelait Le jardin. Qui n’était en réalité qu’une vaste cour, qui en son centre abritait une fontaine. C’est d’ailleurs vers le point d’eau que notre demoiselle se dirigea avant de tourné à nouveau la tête vers Morgan. Le détaillant à nouveau, comme si à la pâle lumière des rares rayons de soleil son visage ressemblait à autre chose.
- Voilà. Notre Merveilleux Jardin. Un des seul lieux que l’on peu qualifier d’accueillant ici.
Nouveau sourire. Un coup de vent vint animer les cheveux blonds vénitien de Ksusha, elle ne fit pas mine de les replacer. Et respira à plein poumon l’air frais, qui peut-être ferait s’éloigner les lourds nuages plombant le paysage.
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