High Creek's Jail
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Une prison un peu étrange...
 
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Come Out And Play [Leo]

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Ian MacCartaigh
Ian - Freak on a leash
Ian MacCartaigh


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MessageSujet: Come Out And Play [Leo]   Come Out And Play [Leo] Icon_minitimeMer 3 Juin - 23:01

Suite de :
My Recovery Injection


Ian aimait bien la Nature. Il ne lui arrivait pas souvent de sortir, mais chaque fois qu’il délaissait son bureau bordélique pour mettre le nez dehors, il était toujours empli d’un enivrant sentiment de liberté. Il avait demandé à son compagnon un arrêt à sa chambre pour récupérer son matériel de dessin et un autre détour par les cuisines pour chipper deux pommes et cinq biscuits. Il jeta le tout pêle-mêle dans un petit sac en toile, souvenir de guerre volé à un pensionnaire, dont le père avait été infirmier sur les champs de bataille. Son sac en bandoulière, le secrétaire avait signalé à Leopold qu’il était fin prêt pour leur excursion.

« J’aurais p’tête dû emporter des jumelles… et un guide pour identifier les oiseaux, » murmura-t-il alors qu’ils commençaient leur balade.

Le parc était un endroit interdit aux prisonniers, en temps normal… mais Leopold von Sacher-Masoch, enfin, Lucas Yamil Tun – et dans l’ordre, parce que le jeune homme était plus qu’un simple dossier à classer en ordre alphabétique, à présent – n’était pas non plus qu’un prisonnier. Il était gentil. Il avait aidé Ian alors que celui-ci se trouvait mal en point. Il donnait des bons conseils. Il était parti en balade avec lui. Bref, tous des éléments démontrant que le détenu avait acquis un statut particulier et qu’on pouvait lui réserver un traitement de faveur… du moins, en ce qui concernait le secrétaire, il assumait tout à fait son choix d’emmener l’Africain avec lui en cavale.

Un petit doute avait cependant germé dans son esprit. Tant d’amabilité… Était-ce là un piège? M’sieu Êta lui avait déjà intimé de prendre garde contre les prisonniers trop bien intentionnés, car ceux-ci pouvaient dissimuler de noirs desseins derrière leurs courbettes et leurs sourires. Mais si Leopold avait voulu l’assassiner horriblement, il aurait pu s’en donner à cœur joie dans la salle des glaces, non? Et puis bon, si l’autre était animé de pulsions meurtrières, qu’est-ce que le secrétaire aurait bien pu y faire? Maigrelet et éclopé comme il l’était, c’est à peine s’il aurait pu combattre un hamster atteint de la rage.

Ian évoqua tout haut ses craintes tout haut, espérant ainsi les dissiper :

« Me fais pas de sale coup, d’accord? C’est pas souvent que je sors me promener, encore moins avec un pensionnaire… et j’ai même pas le droit. Si tu décides de m’assommer avec une branche ou un caillou, me laisser pour mort pour que j’me fasse manger par des loups… Bah, je pourrai rien y faire. »

Il leva ses mains couvertes de bandelettes pour prouver son point.


« Alors s’il te plaît, n’arrête pas d’être gentil tout à coup. Je suis déjà un peu fatigué et puis, si tu restes gentil avec moi, j’vais euh… »

Il se gratta la tête, d’un air indécis, réalisant à quel point un geste si simple était difficile quand ses mains étaient emmitouflées dans d’épais bandages.

« Bah, pas te protéger. Mais j’sais pas. J’te signerai une dérogation pour que t’aies le droit à plus de nourriture à la cantine. OK? »

Son regard se posa sur un champignon à la forme amusante, par-dessus l'épaule de son interlocuteur, et il se précipita pour l'observer. Posant son pied sur une souche d'arbre, quelle ne fut pas sa surprise lorsque la dite souche s'effondra sous son poids pourtant léger.


« Beuuuuuuuh... » s'écria-t-il en réalisant que l'arbre était mort depuis longtemps.

Eh ben, cette balade commençait bien.
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Leopold Von Sacher Masoch
Leopold - Yes, Master
Leopold Von Sacher Masoch


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MessageSujet: Re: Come Out And Play [Leo]   Come Out And Play [Leo] Icon_minitimeSam 6 Juin - 22:09

Wa-ouh. Eh ben, c’est que quand il était réveillé, il était réveillé ! C’est bon, il était soigné, rhabillé, déjà sorti ! – il empoigna Leo par la manche, ce qui le frappa… une sorte de réminiscence future… (Et puis aussi, un gardien qui vous attrape par la manche… ça fait quelque chose !)
Le jeune africain avait à peine eu le temps de comprendre ce qu’il lui arrivait et d’avoir peur que déjà, les deux hommes avaient traversé tout le couloir, passé en coup de vent la chambre de Ian – très hum euh, s’en dessus dessous disons –, fait un détour par la cuisine pour chipper à manger et enfin, étaient repartis à l’extérieur.

OUF ! Pour plus d’informations, voir le topic précédent… Merci.
Peut-être que la chose d’utile que vous trouverez dans ces quelques lignes, c’est les réflexions de Leopold à propos d’une phrase, lancée en l’air avec insouciance :
« J’sais pas trop. Comme j’ai jamais pris de vacances, je croyais que c’était mieux de le faire avec quelqu’un. Pour pas me tromper… tu vois? »

Il était amusant, le petit secrétaire. En fait, l’africain n’en revenait toujours pas de l’apparente sincérité dans les propos de Ian. Vous avez vu ? Il lui parlait vraiment ! Même avec un prisonnier le garçon n’avait pas expérimenté ce genre de relations. Oh mon Dieu ! Comme c’était bon ! Parce que jusque là, vous n’avez vu que le côté gay de Leo, ou le côté masochiste. ’Fin, que des trucs ultra joyeux quoi…
Mais tout de même, ce qui manquait à ce jeune homme, c’était bien un peu d’amitié. Comme on vous l’a dit précédemment, ce n’est pas parce qu’à la maison c’était strict que le père de Lucas était un homme uniquement sévère. Il avait simplement le sang chaud.

Et avec cette mentalité propre aux gens du Sud, c’était quelqu’un de très gai et de très festif. Tous les soirs on faisait la fête dans le quartier, et tous les soirs on se retrouvait avec joie autour d’un bon feu pour parler et danser. Et croyez-vous que le garçon était un primitif asocial ? Que de clichés…
Il avait beaucoup d’amis lorsqu’il était en Afrique, et en Angleterre, il avait aussi réussi à se faire une bande d’amis. Et oui, il ne se faisait pas que tabasser ou enculer, le petit Leo’ <3
Il savait également ce que c’était que l’amitié, et ça lui manquait beaucoup, à dire vrai.

Cela dit, il ne voulait pas aller trop vite en besogne. Revenons sur Terre : Ian restait tout de même un gardien. Reprenant petit à petit son souffle, il admirait le parc. L’extérieur, c’était presque le Paradis. De la verdure à perte de vue, des fleurs de multiples sortes et des arbres. Vert, vert, vert…
Comment pouvait-on arriver à se résultat avec toute la pluie qui tombait sur les terres Anglaises ? Remarquez qu’en Afrique, il n’y a pas assez d’eau. A quand la machine à pleuvoir ? Ou à faire beau…

Croyez bien que Lagaffe ne soit pas tout à fait débile.

Enfin, pour en revenir à Ian, il était manifestement détendu. Il marchait tranquillement, avec ses bandages. Il avait vraiment l’air d’un petit enfant : toi aussi, pars à la découverte du monde avec Dora ! Youppiii !
Observez-le… n’était-il pas choupinou avec son petit sac, ses outils et sa bouille ? Un aventurier des plus vaillants – Bob Morane, gare à ton cul…
Puis, alors que Leopold le regardait, le secrétaire eut l’air un peu inquiet :

« Me fais pas de sale coup, d’accord? C’est pas souvent que je sors me promener, encore moins avec un pensionnaire… et j’ai même pas le droit. Si tu décides de m’assommer avec une branche ou un caillou, me laisser pour mort pour que j’me fasse manger par des loups… Bah, je pourrai rien y faire. » Dit-il en levant ses mains mutilées.

HEIN !! Les sourcils du jeune homme se tordirent sur son front avant qu’il n’éclate d’un franc rire. Décidément, il aura tout vu : c’était le gardien qui avait peur de lui. Etait-il pas CHOU, vous dis-je ! Faisant confiance à ses instincts premiers, Leopold passa alors son bras au cou de Ian. Il était sûr que le secrétaire était un chic type en qui il pouvait croire. Il le sentait. La réplique suivante l’amusa encore plus :

« Alors s’il te plaît, n’arrête pas d’être gentil tout à coup. Je suis déjà un peu fatigué et puis, si tu restes gentil avec moi, j’vais euh… Bah, pas te protéger. Mais j’sais pas. J’te signerai une dérogation pour que t’aies le droit à plus de nourriture à la cantine. OK? »

Ha ha ha… qu’est-ce qu’il en avait à faire de manger plus à la cantine ? Il était trognon ! Reprenant son souffle une fois de plus, et essuyant une larme qui avait coulé de son œil :
« Fioouuuu mon p’tit Ian… tu es terrible ! Je ne vois pas pourquoi je te ferais un sale coup ! Même si je ne t’aimais pas, je ne le ferais pas aujourd’hui, regarde : on est en extérieur, il fait beau ! On est trop bien pour que je te tue… pas vrai !?»
Oh oh oh ! Mais que voit-on ? Leopold en train de tutoyer un gardien ! Non mais c’est que bientôt les deux compères allaient signer un traité d’alliance gardieno-prisonnier !
Wouais… ptet pas ! Mais bon, le garçon avait un bon sentiment vis-à-vis du secrétaire, et la sincérité sûrement honnête de ce dernier l’avait touché au point d’ouvrir une faille en lui : Leopold se laissait aller.

Seigneur Dieu ! Même devant Aiko il était sur ses gardes ! Guettant minutieusement pour pouvoir mieux encaisser, coup ou réplique. Il ne pouvait pas tout à fait être lui – quel dommage d’ailleurs, lui qui rêvait de tendres embrassades après de torrides moments. C’était rippé. Obligé de laisser place à son côté provocateur pour se défendre un minimum et pouvoir s’amuser.
Ian finit par extirper l’africain de ses pensées lorsqu’il se dirigea vers un arbre. L’autre le regarda faire.

Boom. Leopold suivit la cascade la tête – il la baissa donc quand Ian se bouffa la gueule. Puis il sourit, amusé. Aussitôt, il vint aider le secrétaire à se redresser, et à l’épousseter. Une fois qu’il eut fini, il se retourna vers le champignon, le cueillit et en le tendant au gardien :
« Tiens… dis moi ce que c’est. » Il marqua une pause. « Viens, on va s’asseoir sous un autre arbre… vivant. »

Il proposa sa main au secrétaire et s’en alla vers un arbre pas loin, pour être à l’ombre mais pouvoir disposer d’un peu de soleil s’il le voulait (enfin ‘soleil’…). Dans leur vadrouille tumultueuse, Leopold avait noté que le secrétaire avait embarqué de quoi dessiner. Comme quoi, il y avait pas mal d’artistes – Kazu, plus tard Mary… – dans cette maison. Suffisamment pour le dégoûter de ne pas savoir tirer un trait correctement ! Pauvre petit. Une idée lui vint.
« Alors comme ça tu dessines… tu pourras me faire mon portrait, après celui du champignon ? S’il te plaît. » (Politesse oblige).

C’est qu’il avait des tendances exhib le petit ! Au moins, contrairement à l’autre demoiselle, il oserait lui demander s’il pouvait garder le dessin. Mais l’autre fille, la prisonnière, avait l’air si farouche qu’il n’avait pas osé.
Mais là, entre amis, il pouvait bien se le permettre !
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Ian MacCartaigh
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MessageSujet: Re: Come Out And Play [Leo]   Come Out And Play [Leo] Icon_minitimeDim 7 Juin - 4:42

« Oh. Bah. J’imagine que c’est rassurant, » avait balbutié Ian aux paroles de Leopold, qui l’avait pris par le cou sans aucune gêne.

Oulala! En d’autres circonstances, le contact, la proximité avec un autre être humain l’aurait complètement désarçonné. Cette fois, il ne se raidit que quelques secondes, mais finit par se détendre en songeant « qu’il avait vu pire! » Toutes ces choses faites avec m’sieu Êta, il pouvait se sentir mieux dans son petit corps maigrichon et accepter le toucher d’autrui, non? À la pensée de m’sieu Êta, une vague de spleen faillit le submerger. Il préféra se concentrer sur sa nouvelle connaissance et leur balade en forêt. L’hilarité de l’Africain l’avait perturbé, il avait cru un instant avoir vu clair à travers ses plans machiavéliques et que le futur assassin, mis à nu, avait éclaté de rire en anticipant les tortures qu’il ferait subir à sa victime. Pas un autre connard! Pas un autre tatoueur! Voilà les pensées qui avaient traversé l’esprit du pauvre secrétaire, décidément las qu’on se serve de lui comme d’un canevas. Heureusement, les propos de son compagnon avaient fait taire ses angoisses et Ian en vint même à l’approuver, gazouillant un :


« C’est vrai qu’on est bien. »

… on ne peut plus enthousiaste.

Puis s’ensuivit la découverte du champignon, la chute sur le tronc d’arbre mort. Ces derniers temps, la Fortune ne lâchait pas d’une semelle un Ian maladroit, puisqu’Elle lui envoyait constamment des bons Samaritains chargés de le relever quand il tombait, de le soigner quand il se blessait. Son regard tomba sur son pantalon couvert de lichens et même, d’un mille-pattes en train d’escalader sa jambe gauche. Lui faisant décrire un vol plané à l’aide d’une chiquenaude bien placée, il releva les yeux pour constater qu’on lui offrait sur un plateau d’argent l’objet de sa convoitise.

« Oooooooh! Un Lepiota procera! »

Ses yeux brillaient de vénération devant cette merveille de la Nature. Ah, Ian! Un rien suffisait à l’émerveiller. Enfin, peut-être pas un rien, mais chose certaine, ses réactions étaient loin d’être tièdes.


« Son petit nom, c’est Parasol. C’est un de nos champignons local… Une spécialité galloise. J’me demande si on va voir une Amanita muscaria… Tu sais, les champignons au chapeau rouge vif avec de petites taches blanches? L’amanite tue-mouches, qu’on l’appelle communément. »

Il se tapota le menton du bout de l’index, l’air songeur. Une idée lui traversait l’esprit et il s’interrogeait quant à la façon de la mettre en application.

« C’est extrêmement toxique… J’me demande si je pourrais pas en rapporter à la maison… »

Et par maison, il entendait évidemment High Creek. Stockholm, dites-vous?

« … et en faire bouffer à mes pires ennemis. »

La liste était longue. Si on considérait seulement ses Némésis les plus fraîches : en tête, McEndrews, Elliot qui était presque coude-à-coude avec Valentine, Christian… Puis, peut-être Maori, Aiko, Kovsky, Léandre et enfin, Nabirotchkina, Zvetlana. Ça faisait beaucoup de champignons à cueillir, beaucoup de plats à préparer… Peut-être devrait-il mieux élaborer son plan avant de passer à l’action, plutôt que de comploter dans le dos de ses opposants de façon aussi impromptue.

Main dans la main avec Leopold – mmh, ç’aurait été presque louche si tous deux n’avaient pas été si incompatibles – il le suivit jusqu’à ce qu’ils trouvent des sièges convenables pour une pause bien méritée. Tirant son matériel hors de son sac, il tendit aussi une pomme au pensionnaire par souci de ne pas le faire mourir d’inanition. Il fallait quand même qu’il veille au bien-être de son nouveau copaing. Sa tablette à dessin vint reposer contre ses genoux et il se saisit d’un fusain, ses prunelles sans fin se relevant pour englober son interlocuteur, mesurant la perspective, les proportions, l’expression de ce visage aimable.

Le silence s’était installé entre eux alors qu’il esquissait les premiers traits : la finesse, les courbes du visage, la ligne du cou venant rejoindre des épaules relativement larges. Ce qui se dégageait le plus de ce portrait, c’était sans doute la propre sympathie que ressentait Ian à l’égard de son modèle. Si on lui avait demandé de dessiner m’sieu Êta, l’amour aurait transparu sur la feuille de papier. Si, au contraire, il lui avait fallu gribouiller la tronche honnie de McEndrews, Elliot, sans doute que les traits auraient été grossis, violents, excessifs, à l’image de la haine et la détresse qui l’emplissaient chaque fois qu’il évoquait le gardien à sa mémoire. Leo, quant à lui, paraissait rayonner. Il y avait de la lumière dans ses yeux, son sourire, de la dignité dans sa posture, sa mise impeccable et de l’ensemble émanait une réelle impression de bienveillance de la part du portraitiste.

Une moue aux lèvres, le secrétaire examina son œuvre d’un air critique, puis déchira sa feuille pour la présenter à son camarade.


« Tiens. Ça serait bien si on essayait avec… euh… ton… tes… ton accoutrement. Tsé. Celui en cuir… »

Il se mordilla la lèvre, incertain.

« J’entends rien de… euh… bizarre par là, hein! C’est seulement que j’en ai entendu parler… et ça m’intrigue. »

Qu’est-ce qui l’intriguait? Les fringues de Leopold ou ses tendances masochistes? Tout, sans doute. La psyché humaine lui apparaissait infinie dans ses possibilités et surtout, ses étrangetés. Et puis, comme il découvrait à peine l'amour et si affinités, il souhaitait s'informer sur les pratiques sexuelles d'autrui. Peut-être qu'en s'y initiant, il pourrait montrer à m'sieu Êta que lui aussi était original, que lui aussi connaissait des choses! Ce n'est pas parce qu'il n'avait pas la gueule d'un Valentine, Christian qu'il ne pouvait pas réaliser des prouesses sous la couette.
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Leopold Von Sacher Masoch
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MessageSujet: Re: Come Out And Play [Leo]   Come Out And Play [Leo] Icon_minitimeJeu 18 Juin - 0:11

A peine le Ian debout, il se jeter sur une découverte :

« Oooooooh! Un Lepiota procera! Son petit nom, c’est Parasol. C’est un de nos champignons local… Une spécialité galloise. J’me demande si on va voir une Amanita muscaria… Tu sais, les champignons au chapeau rouge vif avec de petites taches blanches? L’amanite tue-mouches, qu’on l’appelle communément. »


Hum……….
Si tu le dis. Leopold fit un sourire à nouveau copaing, à la fois amusé et un peu hors de propos. Pour l’amanite tue mouche encore, il pouvait voir. Oui, même lui avait lu Tintin. Il trouvait que le champignon était joli d’ailleurs. Mignon avec ses taches de blancheur.

« C’est extrêmement toxique… J’me demande si je pourrais pas en rapporter à la maison… et en faire bouffer à mes pires ennemis. »


Continua le secrétaire, en plein de sa divagation. Hum, des envies de meurtre mon petit ? Vous me direz, à High Creek c’était courant. Relativement in-étonnant. De toute façon, tant qu’il n’était pas sur la liste de ces futurs chers disparus <3
En même temps… Leopold se perdit petit à petit dans ses pensées. Une fois assis, il saisit, à moitié présent, la pomme que lui tendait le secrétaire. Lorsqu’il posa les yeux sur Ian, celui-ci avait déjà commencé à la dessiner. Ha, il ne faisait pas le champignon d’abord ? Alors qu’il l’observait – et qu’il l’était – il se sentait de plus en plus rougir. Il voulait demander quelque chose au garçon, mais… le pouvait-il seulement ?

Après tout, Ian lui avait bien raconté pour Monsieur H… Oui, c’était son copaing, non ? Il pouvait lui dire…
Il s’éclaircit la voix puis, hésitant, osa poser sa question :
« Euh… Ian… » Sachant qu’il allait capter son attention, il tourna les yeux. « Tu hum, tu as l’air de plutôt bien t’y connaître… en champignons. Est-ce que euh, est-ce qu’il n’y en aurait pas un avec lequel on pourrait faire… un philtre d’amour ? »
Ben quoi, roh ! Chacun ses phantasmes. Et puis, on est en 50 ! Okayyyy pas en 1250, mais y en a toujours pour croire aux vertus magiques de la nature ! Après tout les sorcières font bien leurs potions avec des éléments naturels… non ?

« C’est que tu vois… j’aime bien… Aiko… et euh bon, il n’est pas facile de caractère alors je me disais… si je lui en mets en douce dans son café, ou quoi… il sera p’tet un peu plus gentil avec moi… »
._________.
Leopold se triturait les doigts. Il avait avoué à quelqu’un qu’il aimait Aiko ! Ah le fou ! Ah le fou furieux ! Il était tout rouge ! (Dieu merci la mélanine cache toutes ces cachotteries !)

Avant de lui répondre, Ian, toujours concentré déchira la feuille pour la tendre à Leopold. Il la prit et se regarda, en croquant le fruit. Oh ! Il était beau en dessin ! Enfin, c’était pas ce qu’il y avait de plus réaliste, mais y avait un truc… une lueur, une lumière.
Wai, il s’appelait pas Lucas pour rien quoi. Il esquissa un sourire, et avant qu’il ne pu ouvrir la bouche, le secrétaire le devança :

« Tiens. Ça serait bien si on essayait avec… euh… ton… tes… ton accoutrement. Tsé. Celui en cuir… J’entends rien de… euh… bizarre par là, hein! C’est seulement que j’en ai entendu parler… et ça m’intrigue. »


Il rigola. Décidément, il était bien comme copaing, Ian !
« Mais oui mais oui ! Diiiis, je peux le garder, il est bôw ? On n’a qu’à passer dans ma chambre et je récupèrerais mon haut en cuir ! Je vois que les nouvelles circulent vite.. ! »

Hé hé ! Et oui, et ça ne pouvait être qu’Aiko qui lui en avait parlé (ou Elliot, à voir, mais Leopold préférait penser que c’était le japonais… *soupir* ah ! Maori parle de lui ! Un petit coup d’pouce magique et ce serait le coup de foudre entre les deux hommes ! Ohwi…)
*o*

« Ca te convient ? » Demanda le jeune africain à moitié perdu dans ses rêves bleus.
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MessageSujet: Re: Come Out And Play [Leo]   Come Out And Play [Leo] Icon_minitimeMar 30 Juin - 5:47

« Aiko? Maori, Aiko? Face de… Euh, » avait-il répété avant de s’interrompre brusquement, risquant de commettre un impair.

À l’intervention de Leopold, Ian afficha une expression tout à fait interloquée. Comment pouvait-on seulement désirer verser autre chose que de la mort-aux-rats dans le verre de l’horrible Japonais? N’empêche, son interlocuteur était un copaing. Valait peut-être mieux ne pas faire preuve de trop de scepticisme et le froisser… Quoique, tout de même, le jeune homme ne pouvait s’empêcher de trouver à redire à propos du gardien. Plus encore, peut-être qu’il était bon d’en discuter avec le prisonnier pour lui faire voir la vérité sur cet être démoniaque :

« Eh ben… Je sais pas ce que tu lui trouves. Il fait peur. Et il est très hargneux. Et puis… Il a de touuut petits yeux. Hihi. »

Face-de-Citron. Il mima ces « touuut petits yeux » avec un plaisir à peine dissimulé, les plissant comme un vrai asiate ou une personne particulièrement myope et les tirant sur le côté pour bien souligner cette caractéristique commune aux Jaunes.

Bon. Ce n’était pas sérieux. Il ne devait pas trop rire de l’un de ses collègues devant un pensionnaire, surtout le collège le plus redoutable qui soit, qui n’avait pas hésité à lui coller son poing dans la gueule.

Revenant donc à la question de Leopold, le secrétaire se gratta la tête, l’air incertain, méditant tout haut sur sa réponse :

« Je sais pas trop pour les philtres. Peut-être… Je devrais vérifier dans mes bouquins s’il y a un truc à ce sujet. Je connais une recette ancienne pour guérir les verrues plantaires avec des champignons, possiblement qu’en la modifiant… »

Son visage sembla s’illuminer alors qu’une idée lui traversait l’esprit. Sa accès aux archives et aux informations personnelles des résidents d’High Creek Jail lui avait appris des trucs fort intéressants. Il savait ainsi qui pourrait mourir empoisonné en raison de son allergie aux kiwis ou qui portait des sous-vêtements féminins en secret. Ce n’était pas toujours utile, mais dans le cas présent, un détail du dossier MAORI, AIKO lui parut pertinent pour résoudre le problème de son compagnon.


« Oh, mais j’y pense. Dans son dossier, il est inscrit que Maori, Aiko a une prescription pour des médicaments qui apaisent sa… euh… sa folie, quoi. Peut-être que ça te l’adoucirait un peu. »

Il aurait bien ajouté qu’il n’avait pas ce genre de problèmes avec m’sieu Êta, mais cela n’était pas tout à fait vrai. Il lui faudrait peut-être aussi un philtre de ce genre ou bien un anti-aphrodisiaque, qui réduirait à son minimum la libido insatiable du directeur. De cette façon, ce dernier ne serait pas tenté de s’aventurer dans les annexes d’High Creek pour des rendez-vous secrets avec des bellâtres quelconques.

L’heure n’était cependant pas à de telles préoccupations. Pourquoi songer à son amant infidèle alors qu’il s’amusait bien, à jouer les commères avec Leopold? C’était bien la première fois que le secrétaire avait l’occasion de papoter sur des sujets tels que l’amour sans être complètement largué. Ça n’avait rien de trop désagréable, se sentir à peu près normal, même si les principaux protagonistes de leur potinage n’avaient rien de réellement normal.


« Enfin, oui, ça me convient. Si tu veux, on peut passer par l’infirmerie encore une fois. Sa prescription devrait être dans la pharmacie fermée à clé. »

Il s’était redressé, avait chargé son sac, indiquant qu’il était prêt à mettre fin à leur promenade pour retourner au bâtiment principal. De toute façon, à mesure qu’il retrouvait ses esprits, ses réflexes de gardien lui intimaient de ne pas enfreindre les règles de la prison trop longtemps. Il était également curieux d’admirer de ses propres yeux les fameuses tenues de son ami… Oh, il avait bien entendu leurs descriptions détaillés, mais de là à les voir, en vrai de vrai!
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MessageSujet: Re: Come Out And Play [Leo]   Come Out And Play [Leo] Icon_minitimeSam 4 Juil - 20:28

« Aiko? Maori, Aiko? Face de… Euh... Eh ben… Je sais pas ce que tu lui trouves. Il fait peur. Et il est très hargneux. Et puis… Il a de touuut petits yeux. Hihi. »


Manifestement, son attrait pour le japonais n'était pas tout à fait partagé, ha ha. Oh, il le savait bien, la réputation d'Aiko était mythique... tout le monde avait peur de lui ou le détestait. Mais Leopold, c'était différent... voyez-vous, le monstre nippon était la toute première personne qu'il avait rencontré à High Creek, et en dépit de tout ce que les gens pouvaient dire, il n'était pas si terrible. La preuve c'était que le jeune africain avait quand même une emprise sur lui. Sûrement parce que se faire taper, il commençait à en connaître long sur le rayon.

Enfin, cet attrait n'empêcha absolument pas le garçon de rire des pitreries de son copaing. C'était plutôt ressemblant, non ? :mrgreen:
Alors qu'il essayait de calmer son fou rire, Ian qui était déjà revenu sérieux ajouta une information fort utile :

« Oh, mais j’y pense. Dans son dossier, il est inscrit que Maori, Aiko a une prescription pour des
médicaments qui apaisent sa… euh… sa folie, quoi. Peut-être que ça te l’adoucirait un peu. »


Non, c'est vrai ? Trop chou, Aiko qui prenait des médocs... Aiko... « gentil ». Gentil ? HA HA HA l'antithèse, l'oxymore...
Aiko gentil... ça se pouvait, vraiment ? C'était mieux que d'en venir à utiliser un philtre après tout... oh... Leopold commençait à se perdre à nouveau dans ses roses pensées, nimbées de douces étreintes et tendres câlins...
….
…...

« Enfin, oui, ça me convient. Si tu veux, on peut passer par l’infirmerie encore une fois. Sa prescription devrait être dans la pharmacie fermée à clé. »


ENFIN OUI BREF ! Nous voici revenus sur Terre, mes chers ! Leopold se redressa promptement et tendit sa main au secrétaire. Ils allaient se rendre à l'infirmerie sans-plus-attendre ! L'africain était soudainement animé d'un sentiment vif d'excitation. L'idée de rendre Aiko aimable le rendait tout joyeux, dut-il le droguer...
C'est pas comme si c'était un enfant de cœur, après tout...
Tellement pressé qu'il était, il aida même Ian a rangé ses affaires pour qu'ils partent sur le champ.
Les seules pensées qui le traversaient pour le moment étaient « prescription, prescription, prescription, Aiko gentil... Aiko aimable... Aiko à moi... prescription, prescription, prescription !! »
Très constructif, n'est-ce pas ?

Une fois que le gardien fut redressé, Leopold lui emboita le pas. Vite, vite, vite. Excité comme un petit garçon devant une friandise, l'africain affichait un sourire béat et niais sans même s'en rendre compte. Peu importe que Ian n'ait pas fini son dessin, peu importe que pour le moment, ils dussent couper court à leur petite promenade dans ce magnifique lieu interdit, peu importe qu'il ait encore transgressé les lois, et par deux fois, peu importe tout cette mascarade, il voulait cette panacée, cette potion miraculeuse, ce poison sublime.

Sans y faire gaffe, il avait gardé la main de Ian dans la sienne, l'entraînant dans les couloirs qu'ils venaient de traverser. Quel dommage qu'ils n'y aient pas pensé plus tôt, quand même, à cette prescription. Ils auraient pu la prendre pendant qu'ils étaient encore à l'infirmerie. C'est que, voyez-vous, Leopold se sentait pousser des désirs d'exhibitionniste et il avait hâte que Ian dessine son portrait. Donc, un rapide coup par la pharmacie, et après, illico dans sa chambre.

Comme ça, il aurait une occasion de parler avec son dulciné :
« Oh, regarde comme je suis beau sur ce dessin... c'est Ian qui l'a fait... ohwi c'est pas bien de s'acoquiner avec les gardiens, tape moi, tape moi » <3

Mouais... chacun ses délires, hein ^^
Pour l'heure, celui qui transportait Leopold lui fit ouvrit la porte de l'infirmerie sans grand ménagement, les menottes toujours enlacées à celle du secrétaire.
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