High Creek's Jail
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Une prison un peu étrange...
 
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Jericho Cleeves - Showtime !

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Auteur Message
Jericho Cleeves
Jericho - Rawr Darling
Jericho Cleeves


Identité
Âge: 25 ans [07.11.1925]
Relations:

Jericho Cleeves - Showtime ! Vide
MessageSujet: Jericho Cleeves - Showtime !   Jericho Cleeves - Showtime ! Icon_minitimeLun 1 Juin - 14:28






IDENTITE



    ♦️ Nom : Cleeves
    ♦️ Prénom : Jericho
    ♦️ Sobriquet : Jay
    ♦️ Âge : 25 ans
    ♦️ Nationalité : Irlandaise (mère, mais il y tient) / Anglaise (père, d’où le nom sans particule)
    ♦️ Sexualité : Zoophile, Darling <3

    ♦️ Rôle : Gardien



EN DETAIL


    ♦️ Description physique :


Si une chose est sûre, c’est que Jericho ne vous fera jamais de l’ombre, non, ce n’est pas sa taille qui impressionne ! Le jeune irlandais ne dépasse même pas les 1m80, mais c’est en grande partie de sa faute. Travaillant au cirque depuis qu’il a 12 ans, il a passé une bonne partie de sa vie à s’entraîner très dur. L’ennui de suivre un entraînement dont le minimum syndical est de deux heures par jour, c’est que pour la croissance, on aura vu mieux. Jay aurait peut-être dû abuser de la soupe, et moins des souplesses. Evidemment, le potage, c’est bon, mais moins efficace qu’une bonne série de pompes. Les exercices sont divers et variés, et vous pouvez en être certain : ce type-là est petit, mais il court vite. A vrai dire, peut-être sont-ce les années passées en compagnie des animaux, mais le garçon est un vrai singe, parfois on se demande presque s’il a une colonne vertébrale. Pas la peine d’essayer de vous enfuir, il a été engagé pour vous rattraper, et à la course, vous risquez fort de perdre !
C’est Darwin qui l’a dit, on a tous un ancêtre, et pour tout vous dire, les Yamakazis n’ont rien inventé (les petits joueurs… : D)

Jusque là, vous avez compris qu’il était petit et fin, mais pas dénué de muscles : plutôt bâti comme un danseur, il n’utilisera que peu sa force (ce n’est à vrai dire, pas son plus grand atout), mais personnellement, je n’aimerais quand même pas me faire gifler. Tout en lui est fin, sauf évidemment, une certaine partie de son anatomie, mais gardons ça pour les intimes. Son visage est fin également, presque sec mais l’on peut lire sur son faciès une certaine lueur maligne et enfantine. Ses yeux, brillants bien que bruns vous caressent doucement et naïvement, à la manière d’un enfant candide. C’est ce qui sauve le jeune irlandais d’un air trop austère, car du reste, il n’est pas spécialement doux (une fois de plus, les intimes…). Ses dents sont étonnamment bien alignées et conservées pour un garçon issu de la basse couche sociale, et son nez est droit. Par chance, personne ne lui a cassé (contrairement à ses côtes, une explication à sa souplesse ?).

Son nez, parlons-en, très porté sur le sens de l’humour, Jericho s’est fait piercer l’entre-narine pour y mettre une boucle assez conséquente. Oui, un peu comme une vache, sauf qu’il n’a jamais trouvé le moyen de se teindre les cheveux en noirs pour faire plus ruminant…
On peut noter d’autres piercings, au niveau des oreilles et de l’arcade. Très à la mode chez les gays (si, déjà à l’époque…). Il a aussi pris le soin de se faire tatouer, à un seul endroit, cela dit. Son bras gauche, au niveau du brachial antérieur (en dessous du premier muscle du bras, si je puis ainsi dire) est entouré d’une chaîne simple, dont le cœur est orné d’une lettre, R.

Pour en revenir à des sujets plus nature, ses cheveux sont châtains clairs et plutôt courts. Assez anodin, mais leur longueur est dû à un côté très pratique : c’est quand même vach’ment plus simple d’enfiler une perruque comme ça !

Autre aspect pratique, Jericho ne porte que des vêtements qui lui permettent de se mouvoir à sa guise. D’ordinaire, il a plus tendance à porter des habits « collants », il trouve personnellement que cela fonctionne comme une seconde peau, il est donc libre comme l’air – et puis ça les fait tous craquer <3 ! Quelques fois cependant il porte des pantalons plus larges, plus rarement encore, des hauts larges. Les pantalons, il les porte à la taille, afin de pouvoir écarter les jambes sans gêne (…) et afin d’éviter de marcher sur les ourlets (en pleine course, se rétamer la gueule sa fait tâche…). Les hauts, c’est un peu plus embêtant, ça vous vient en pleine tête pendant une roue ou un saut périlleux… Vraiment, il évite.
Plus rarement encore, pour ainsi dire quasiment jamais, on peut le croiser en jeans (!!) mais c’est souvent lorsqu’il est malade, ou fatigué.
Pour les petits petons, il porte usuellement des Converses (1924), qui sont souples et qui peuvent se lacer correctement. Il en a toute une flopée, de différentes couleurs (ça s’use vite…). Dernièrement, il a découvert des chaussures un peu plus résistantes et assez flexibles, mais un peu plus grosses : des Adidas (1949).

A part ce genre de détails, on peut noter qu’il a énormément d’accessoires ; les plus variés qui soit. Des chapeaux multicolores, des chaussures trop grandes, des bretelles, que sais-je : je vous déconseille de fouiller dans ses affaires personnelles, quoiqu’Ali Baba ait quelques soucis à se faire.
Par ailleurs, de ses années passées à dompter ses chers animaux, il a gardé comme souvenirs (encore palpitant et chaud) différents fouets et disciplines. Ces choses-là peuvent faire très mal, il vaut mieux ne pas jouer avec…


    ♦️ Description psychologique :


L’animal n’est pas sans intérêt. Comme on l’a vu, il est plutôt mimi (tout ce qui est petit…), mais attention, la bête peut s’exciter… Jericho n’est pourtant pas très méchant. Comme on l’aura compris, il est plus fourbe que bourrin. Il ne tapera pas forcément tout de suite sur un prisonnier. Peut-être à côté d’abord, peut-être dans la jambe ensuite… Croyez bien que même sans études, le garçon s’y connaisse plutôt bien en anatomie humaine. Il est également loin d’être ignorant sur les comportements humains. Très observateur, il s’est fait l’œil sur des bestiaux, mais il remarqua vite que l’homme n’est pas bien loin de ces gentilles bêtes de foires. Plutôt instinctif qu’intellectuel, il est impulsif sans être inconscient. Il sait néanmoins que pour mater un animal, il faut montrer qui est le maître. Sans viser les feux des projecteurs, préférant ceux de la rampe, il saura se faire un nom au sein d’un groupe. Il laisse la place de leader à ceux qui la désire si ardemment mais sait se faire respecter dans la meute : comment survivre sinon ?

Jericho est habitué à obéir, aussi trouve t-il l’idée de discipline de Mr. H juste et correcte. Cependant, il n’arrive pas tout à fait à lui vouer une admiration autre que celle d’avoir regroupé autant de tarés dans un même en droit, et plus fort, de les tenir sous sa domination : H est un dresseur exemplaire. Au demeurant, l’irlandais se rit plutôt de la situation sans en prendre part tout à fait. Disons plutôt que s’il a atterrit ici, c’est plus par soucis de survivre que de redressement. Quand il faut manger, il n’y a plus de principes qui tiennent.
Certes, Jericho a un petit côté animal mais que voulez-vous, il préfère la compagnie des bêtes à celle des hommes. Remarquez qu’il n’est pas spécialement triste d’être tombé dans un zoo pareil. Tous ces larrons, tous ces macaques : il ne les hait pas, ne les méprise pas. Il les observe, fasciné.
Mais la faune gardienesque recèle de beaux spécimens également. Eux aussi, il les examine, et parmi eux il sait s’imposer quand il le faut. Rire est une chose, se faire marcher dessus, une autre.
C’est pour cette raison que vous verrez rarement le garçon lancer une bagarre, ces choses-là il les évite, cela dit, lorsqu’on l’assaille, il rétorque, quoi de plus logique.

Comme on l’a dit donc, Jericho aime rire. Il aime les bons plaisirs de la vie et certainement aurait-il fait un bon bouffon dans une œuvre de Rabelais (nan, c’est pas parce que je le lis en ce moment que je suis influencée Rolling Eyes ). C’est un garçon simple, sans éducation mais chaleureux. Etrangement joyeux pour un lieu si austère, l’irlandais se plait à mettre un peu de gaité dans les lieux. Enfin, de bonne humeur, vous l’aurez compris, car semble t-il que ait une cliente très choisie. Loin de s’en formaliser, Jericho s’en moque.

Par ailleurs – et sans lien, sinon l’idée de plaisanter toujours, il se plait à préciser qu’il est irlandais, bien qu’il ait vécu toute sa vie (ou presque) en Angleterre. Un peu idiot sur les bords, il ne se rendit pas compte de certaines remarques déplacées que son chef fit à l’écart en apprenant sa nationalité. Ce n’est qu’après des années que Jericho compris ce rire sournois, et cette remarque, mystérieuse à l’époque « Etonnant… » Appuyée d’un sourire encore plus mesquin.
Le jeune homme est donc plus anglais qu’irlandais, et cela peut se sentir dans son caractère flegmatique et souple : étonnez-vous qu’il soit plus près de la limace que du lion. Vous aurez compris pourquoi il ne prend par à la bataille que le plus tard possible.
Eh quoi, il faudrait laisser sa tasse de thé pour un combat.. ? Oww… *sight*


    ♦️ A savoir :

Réputation : Jericho n’est pas connu pour son agressivité, mais bien plus pour son agilité. C’est sans nul doute pour sa rapidité que le directeur l’a employé : il lui fut utile plus d’une fois afin de rattraper des jeunes qui voulaient s’enfuir. Tut tut tut, on reste ici mes petits.
Effet personnel notoire, il est toujours accompagné de sa canne. Oui, celle qu’il a volé au chef de sa troupe. Cet objet est un chef d’œuvre de sculpture. Bien qu’elle puisse paraître très typique de loin, le corps noir et la tête blanche, il n’en est rien. Le pommeau, sculpté dans de l’ivoire représente une tête de tigre – qu’au passage, il adore imprimer sur le front des prisonniers. Les détails sont impressionnants pour un travail réalisé sur une surface si réduite. Quant au corps, il a été taillé dans du chêne massif, qui fut ensuite laqué.

Jericho était plutôt polyvalent, lorsqu’il était au cirque. Le garçon peut très bien vous faire danser, ou l’acrobate. Il connait quelques tours de magie rudimentaires et peut vous mimer des gags farfelus et classiques.
Son domaine de prédilection reste tout de même le dressage, et comme vous l’avez supputé, la gymnastique.

Par ailleurs, c’est certainement le membre de la High Creek qui prend le plus de douche. Au moins deux fois par jour, une après l’entraînement, et une un peu avant de se coucher, pour se détendre après quelques étirements.
Vous le croiserai souvent dans les douches, même si ce n’est pas pour se laver : en effet, il n’est pas rare que Jericho se maquille. Que voulez-vous, 12 ans dans un cirque, ça vous marque.
Attention au méchant clown… !


DIVERS


♦️ Avez-vous lu le règlement ? Validé par Aidan O'Connell.
♦️ Commentaires divers : J’ai trouvé que ça manquait de gaité par ici ; )
Pour l’avatar disais-je, je compte m’y atteler dès lundi, néanmoins il n’est encore qu’en noir et blanc. Je peux, si c’est accepté, le mettre tel quel en attendant de l’avoir fini.
Ps : si jamais vous m’acceptez en l’état, prière de ne pas verrouiller le sujet, j’aimerais y mettre des images, qui sont également à colorier (ce que je ferais aussi dans la semaine prochaine : )
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Jericho Cleeves
Jericho - Rawr Darling
Jericho Cleeves


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MessageSujet: Re: Jericho Cleeves - Showtime !   Jericho Cleeves - Showtime ! Icon_minitimeLun 1 Juin - 14:28

    ♦️ Histoire :


« Hoooawww… » *Yawn* >__è
« Jericho bon sang, tu peux me rappeler pourquoi j’t’ai engagé. » =____=
« Parce que je gère, Caesar, parce que je gère. » Répliqua t-il, malin, en buvant sa tasse de thé.
« Tu vas gérer tout de suite oui : tu n’as pas encore donné à manger aux bêtes, fais le tout de suite ! »
« Mreaw… j’finis mon thé… » Caesar referme la porte, l’air furieux. « Fiou, relou le mec… » Soupira t-il en buvant une autre gorgée. Enfin, il se dépêcha de finir son thé avant qu’on ne revienne l’importuner. Les bêtes au moins, elles le faisaient pas chier. Il laissa la tasse ainsi – il était dans sa chambre, de toute façon, et partit en direction du zoo. Le cirque n’était pas trop à plaindre, il avait des animaux assez gros pour faire déplacer les foules : lions, tigres. Même une panthère ! Il fut un temps, ils avaient même réussi à avoir un éléphant, mais pour partir en tournée, c’était pas tip top. Ils avaient donc jugé bon de garder des bestiaux plus dangereux, ça plait toujours au public – va t-il se faire bouffer, va-t-il pas ?

Non, désolé, il allait pas se faire bouffer. Jericho était un as de la survie, un véritable animal parmi les animaux. Ses potes à lui, c’était TinyGrou et FleshEater, les deux lions du cirque. Ces deux rois étaient suprêmes et magnifiques, sûrement les deux êtres à vraiment comprendre le garçon. Il caressait à présent TinyGrou, l’énorme chaton se prêtait volontiers à se jeu, ronronnant parfois.
« Tiens, c’est l’heure de se remplir le ventre, o brother… » Dit-il gentiment, en balançant un joli morceau de côte de bœuf. A chaque fois, il se demandait pourquoi ils faisaient pas de spectacle avec des ruminants. Ce serait quand même plus chic ! Et puis, il y aurait comme un air de famille, ha ha !
Nan ici les brouteurs, c’était bon qu’à être bouffé. Certainement qu’il y passerait un jour aussi. Mais pas pour le moment.
« Jay… le patron te demande encore de faire le sale boulot. » Le jeune homme se crispa alors que TinyGrou se régaler de son délicieux repas.
« Ethan… » Marmonna t-il, embarrassé. L’autre, dans un sourire.
« Tu veux de l’aide ? » Bon sang…
« … Wai… Tiens, j’te refile mon tour, nourris les bestiaux pour moi. » Sans se soucier de l’air surpris de l’autre jeune homme, Jericho quitta la pièce.
« Hey, mais… Jay ! »
« Chuis fatigué ! » Lança t-il en claquant la porte.


oO__________________________________Oo



« Putain ! T’es pas croyable. J’ai pas que ça à foutre que tu t’entendes pas avec les autres membres de l’équipe. Bon sang, tu crois que t’as tous les droits parce que t’es le vétéran ! T’es encore qu’un gringalet, rentre toi ça dans le crâne, alors tu fais pas chier tu vas t’excuser. »
« Mais Caesar… il, il est gay ! » Le patron sembla recevoir la nouvelle, plutôt mal à ce propos.
« Dis pas de conneries, c’est un plus grand coureur de jupons que toi, la jalousie c’est pas mon délire. »« Mais j’vous jure, il me fait des avances… » Caesar sembla s’adoucir. D’un ton plus correct, presqu’empâte, il continua.
« Ecoute, ne colporte pas de rumeurs comme ça, tu m’entends. Je vous ai tous recueillis ici, et je sais quel genre de gars j’embarque, d’accord ? Souviens-toi que vous m’êtes redevables, tu te souviens ? »
S’il se souvenait…
« Oui… » Marmonna t-il, d’un ton à peine audible.
« Retourne dans ta chambre et repose toi. Demain ça va être du boulot, on s’en va. » Jericho acquiesça.

Bien sûr qu’il se souvenait. Caesar, il lui devait la vie. Le type l’avait sorti de la merde, quand il était encore qu’un mioche. Parce que, le cirque a beau être en Angleterre, le petit Jay lui, il était Irlandais. Mais c’était pas ça, l’Irlande quand il était jeune – d’ailleurs, c’est toujours pas ça. Aussi, le père Cleeves, qui était pas de l’Eire pour deux sous, il revint dans sa ville natale, Brighton, avant de se trouver un boulot à Londres. Contraint de prendre tous les jours le train, il partait tôt et revenait tard.
Son enfance avait rien d’excellent, à Jericho. Son père, du coup, était jamais là. Sa mère était tendre, il en gardait un doux souvenir. C’était une femme quoi. Seulement, la vie pour une famille de leur couche sociale, c’était pas la joie.
Jericho était souvent dehors, à jouer avec ses petits amis, ou à voler des fruits ou des gens. Mais ça ne suffisait pas, et la mère finit par décéder d’une tuberculose. Bof… c’était trop commun à l’époque pour attirer la compassion autour de leur famille. Après tout, ce n’était que des charognards, bon qu’à bosser et crever comme des rats ensuite. Déjà, le petit n’était pas en prison, c’était un miracle.

Epuisé d’être forcé à travailler autant, un jour, le père Cleeves ne se réveilla pas. Le petit garçon, en dépit de tous ses efforts ne pu lui faire ouvrir les yeux. Mais il était loin d’être dupe, vu que sa mère était déjà morte. Il chargea un sac de quelques affaires, comme un pull et de la nourriture. Ce qu’il trouva…
Puis il parti. Qu’allait-il faire, ici ? Il partit pour Londres, où il trouverait sûrement du travail.
Ses premières semaines se passèrent entre vol et fraude, mais il ne s’en sortait pas trop mal. Il avait eu l’idée de faire dans le spectacle de rue, étant plutôt habile et souple.
Alors qu’il avait dans les douze ans, le jeune garçon se fit repérer par un Chef de cirque : Caesar. Il le prit sous son aile et lui offrit du travail.
Voyez que la vie n’est pas qu’une terrible expérience. Tout content, le garçon fut extrêmement reconnaissant au « vieillard » comme il disait, de l’avoir récupéré.
Docile, obéissant et redevable, sa nouvelle vie en tant qu’artiste commença alors. Caesar était fier de lui : il se pliait au moindre de ses ordres et il se révéla être un très bon dresseur. Il était aussi plutôt bon acrobate, et un bouffon très populaire. La belle affaire, quoi. Aux yeux du recruteur, c’était une perle rare. Le garçon lui, n’avait pas vraiment conscience de ce genre de chose, beaucoup trop attaché à la vie pour mesurer le prix qu’il pouvait bien avoir.


Alors pour sûr, il s’en souvenait, il risquait certes pas d’oublier. Il était sorti pour l’heure, fumer une cigarette. Assis, plongé dans ses pensées, il se remémorait cette période. Puis aussi, les années passées dans le cirque. Toutes les fois où ils partaient sur les routes. C’était toujours pendant l’été. Le restant de l’année, ils demeuraient à Londres. Parfois, s’il faisait assez chaud au Printemps, partaient-ils au Printemps. Mais c’était plutôt rare, en Angleterre.
« Hey… » Jericho soupira la fumée plus qu’il ne la souffla. Cette voix…
« T’es pire qu’une sangsue. »
« Va t’faire foutre. T’as vu comme tu m’as rembarré tout à l’heure. Tu pourrais me traiter plus sympathiquement quand même. »
« Tu pourrais arrêter de me suivre. » Ethan s’assit à côté de lui. « Qu’esse tu me veux ? Si c’est pour des excuses, tu peux toujours allez voir chez les gays si j’y suis. »
« Mais va te faire sodom’ putain. Si t’as tant envie que ça de te faire enculer va y toi-même chez les gays ! »« C’est pas moi la tarlouze. »
« C’est pas moi qui assume pas d’être une tapette. » Jericho le fusilla du regard.
« File-moi une clope. »
« Va te faire voir. » L’irlandais se redressa sans plus attendre et jeta sa cigarette au sol. Après avoir fusillé Ethan une dernière fois, il rentra dans sa chambre, sans manquer de saluer tout de même l’anglais d’un magistral :
« Tiens ta clope ! » L’autre se leva également et rattrapa Jericho.
« Hey ! »
« T’as cru que mon poignet c’était ta bite ? Lâche moi, trouduc’ ! »
« Tu peux pas te la fermer, des fois ? » S’exclama Ethan sur un ton proche du grognement. Il saisit Jericho par l’occiput, maintenant fermement son cou dans sa main. Sans autre forme de procès, l’anglais embrassa l’irlandais. Horreur ! Mais face à 1m85 et 80 kilo de muscles, Jericho n’avait pas beaucoup de chance. Néanmoins, les hommes ayant tous le même point faible, le garçon y donna un violent coup de genoux et en profita pour se libérer. Ethan s’effondra à genoux dans un gémissement lamentable. Jericho cracha par terre et s’en alla enfin.


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Le lendemain, toute la troupe partit en tournée. Quelle affaire, et quelle dépense. Faire affréter un train et y loger animaux, matériel et personnel, c’était une belle galère. Seule dans son coin, Jericho fumait une cigarette, en songeant à l’évènement de la veille. Foutue pédale. Il l’enterrerait s’il le pouvait…
Enfin… Il souffla sa fumée, nerveusement.
Il l’avait aperçut aujourd’hui, quand Ethan était allé rejoindre sa bande d’amis. Le sourire narquois qu’il avait. Bon sang, le traitre. Il tira une taffe, la main légèrement crispée.
Il y avait un truc pas net. C’est clair Ethan était un pur coureur de jupons. Pas qu’il était beau. Mais il était bien foutu. Ils étaient tous bien foutus au cirque, mais lui, il savait parler aux femmes. Ça, c’est dingue, les mecs qui savent parler aux femmes. Jericho lui, ça lui plaisait bien la compagnie d’une poule, mais bon. Il préfèrerait les animaux. Les filles, ça parle trop, et elle lui refilait souvent la migraine.
Mais bon, lui il plaisait naturellement aux filles, alors elles s’agglutinaient sur lui. Il aurait préféré qu’elles le lâchent, si seulement son succès ne l’avait pas rendu célèbre auprès de ses amis. Les types l’avaient plus ou moins forcé à être en compétition avec Ethan, à force de les comparer. Et ça plaisait bien au gamin, de se battre avec l’anglais. Il était plus vieux, alors quand Jay était en tête, il faisait le beau : je suis plus jeune que toi, mais moi aussi je m’en tape des p’tites gonzesses.
Ethan s’en foutait, à vrai dire, et ça faisait enrager l’irlandais qui lui prenait ça à cœur. Il se donnait un mal fou à être vainqueur. Il écrasa sa cigarette, énervé.


Finalement, ils arrivèrent à bon port, et entier. Ils passèrent les jours suivants à installer le chapiteau et à répéter pour les prochains spectacles. La saison commençait la semaine suivante, et Caesar ne tolérait pas les retards. Autant dire que c’était speed durant ces jours-là. A vrai dire, ça arrangeait Jericho qui, depuis l’incident avec l’autre pédale, pensait de plus en plus à lui.
Il avait souvent essayé ce genre d’avances. Pourquoi avoir réussi l’autre soir ? Jericho avait-il baissé sa garde ? Enfin, peu importe…
Dimanche arriva enfin. Que le seigneur soit loué… ils avaient enfin fini de préparer tout, chapiteau, animaux, et autres détails triviaux (c’était pour la rime). Jericho après une longue série d’étirements, allant de ceux-sortie-de-lit à d’autres plus complexes, sortit pour aller fumer. Il discuta un peu avec quelques gars de la troupe, et s’en alla finalement à la recherche d’un peu de Soleil. Enfin, ça c’était la raison avouée, la raison inavouée, c’était qu’il voulait retrouver ses bêtes, et aller causer à TinyGrou qui lui manquait un peu.
En dédallant parmi le zoo fraîchement installé, il finit par tombé sur des chevaux, et Ethan – étonnez-vous !

Il était en train de brosser les animaux, avec une passion manifeste. Lui aussi préférait les bêtes, mais bon, ça fait plus classe de monter des filles. Jericho plissa des yeux, à cause de la réverbération – il était encore dans l’ombre, mais le Soleil n’était pas loin. Il tira une dernière taffe, longue, sur son mégot, puis le jeta.
« Tu veux de l’aide ? » Ethan arrêta aussitôt tout mouvement.
« Waw… t’as une pierre que je marque ça. »
« Ta gueule, donne moi une brosse. » Amusée, l’anglais s’exécuta.
« C’est toi qui me suit maintenant, tu tiens tant que ça à me faire payer pour un petit bisou à la con ? »
« Bon sang, tu peux vraiment pas te la fermer toi non plus hein ! »
« Semble t-il qu’on ait ça en commun. » Répliqua t-il en souriant. Jericho le regarda avant de se mettre à brosser les chevaux. Nerveux néanmoins, il arrêta son geste pour allumer une autre cigarette.
« Hey, qu’est-ce que tu fais ! Les chevaux n’aiment pas ça ! »
« Et moi j’ai besoin de nicotine ! » Répondit-il sèchement, en continuant de brosser. Pas décider à se laisser marcher dessus, Ethan n’accepta pas la pseudo excuse et voulu arracher la cigarette de la bouche de Jericho. Celui-ci esquiva sa première tentative, mais la seconde fut la bonne et fit tomber le bout de mercure au sol, l’irlandais, vif, attrapa le col de l’anglais, vaguement plus lent. Il avait l’air pas content, mais il serra le tissu avec une fermeté douteuse. Son regard, posé sur le faciès d’Ethan n’était pas très chaleureux non plus. L’autre ne bougeait pas vraiment ; il voulait voir la suite. Rendre son coup à Jericho quand il lui aurait mis une baffe.

Mais… de baffe point ne fut et après un temps à être restés immobiles, le jeune homme vint embrasser son aîné. Quelle pédale il faisait ! Il s’en voulait. Mais pour l’heure, il n’était pas très disposé à quitter les lèvres du blanc bec. Ravi au possible, l’autre en profita pour poser une main douce mais ferme au creux du cou de Jericho tandis que l’autre s’en aller échouer au bas de son dos. L’idyllique moment.
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Jericho Cleeves
Jericho - Rawr Darling
Jericho Cleeves


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MessageSujet: Re: Jericho Cleeves - Showtime !   Jericho Cleeves - Showtime ! Icon_minitimeLun 1 Juin - 14:28

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I can hear the soft breathing
Of the girl that I love,
As she lies here beside me
Asleep with the night,
And her hair, in a fine mist
Floats on my pillow,
Reflecting the glow
Of the winter moonlight.

She is soft, she is warm,
But my heart remains heavy,
And I watch as her breasts
Gently rise, gently fall,
For I know with the first light of dawn
Ill be leaving,
And tonight will be
All I have left to recall.

Oh, what have I done,
Why have I done it,
I’ve committed a crime,
I’ve broken the law.
For twenty-five dollars
And pieces of silver,
I held up and robbed
A hard liquor store.

My life seems unreal,
My crime an illusion,
A scene badly written
In which I must play.
Yet I know as I gaze
At my young love beside me,
The morning is just a few hours away.



Les jours suivants, Jericho se maudit de son attitude, ce qui se fit sentir lors des spectacles. Il se disputait régulièrement avec Caesar qui s’en prenait à lui, le faisant responsable de l’aspect exécrable de la saison. L’irlandais répondait sur le même ton, qu’il aille en enfer. De retour à Londres, la compétition entre les deux garçons ne fit que s’aggraver, mais il fallait bien donner le change. Régulièrement, entre deux pauses, ou les soirs où la troupe ne sortait pas, en amants secrets qu’ils étaient, les deux jeunes se retrouvaient pour passer des moments pour le moins passionnés.
L’avantage avec Ethan, c’est que lui, il ne parlait pas beaucoup…

Un après midi, entre deux poses, l’anglais rendit visite à son très cher, comme à son habitude. Comme d’ordinaire, il ne leur fallut pas longtemps avant de faire trembler les murs. Malheureusement, comme dans toutes tragédies qui se respecte, les amants finissent toujours par rencontrer un obstacle à leur bonheur. Que serait une histoire d’amour mythique sans malheur ? Même les comédies romantiques américaines ont leur lot d’emmerdes…
Pendant une scène on ne peut plus torride et fougueuse, alors que les deux protagonistes s’embrassaient avec une passion maladive, à deux doigts de la syncope, bref, une de ces scènes qui vous pénètre de l’intérieur et vous enflamme d’un sentiment violent et profond, Caesar fit sa majestueuse apparition.
« Han… » Fut la remarque pertinente que Jericho trouva à faire lorsqu’il s’aperçut que la porte était ouverte et qu’on se tenait sur le seuil. Il faisait bien pâle figure dans une position pareille… la débandade assurée, le coup de hache à votre virilité. Il se dégagea aussitôt de l’étreinte d’Ethan qui peinait à remettre son pantalon en place.
« You’re fucking fired ! » S’écria Caesar l’air plus que furieux.

S’en suivit une scène d’une égale intensité, bien que plus violente pour le coup. Décent tout de même, le patron avait refermé la porte et attendu que les deux jeunes gens se rhabillent et le rejoignent dans son bureau. Il hurla sur Ethan et Jericho, en foutant le premier à la porte et jurant au deuxième qu’il allait en voir de toutes les couleurs à partir d’aujourd’hui.
« Ah je sais même pas comment j’ai fait pour pas m’étrangler avec ma langue ! Vous me dégoûtez tous les deux. Et toi, tu as bien de la chance de faire la moitié de mon chiffre d’affaires. Je vais te remettre dans le droit chemin. »
« Je vous l’avais dit qu’il me faisait des avances ! » Ethan faillit syconper pour de bon. Comment osait-il ? Caesar soupira. Toujours sec mais un peu plus doux, il rajouta :
« T’avais pas l’air mécontent pourriture, de te faire défoncer le cul. » Jericho serra ses points, regardant au sol. Il aurait voulu mourir. L’autre également d’ailleurs, d’assister à pareil spectacle. Le patron posa son regard sur Ethan, puis sur son protégé qui avait tellement l’air de se morfondre, qu’il demanda :
« Jure moi qu’il t’y a forcé. »
« Je vous le jure. » Répondit sans hésiter Jericho. Ethan, à deux doigts de l’AVC sortit sans ménagement du bureau de Caesar. Sur la joue de l’irlandais glissa une larme.
« Et toi, crois pas que tu vas échapper à une punition. T’as du cul je serais plus coulant. Maintenant disparais. » Sans plus attendre, le jeune homme sortit lui aussi de la pièce.
Brave homme s’il en est, Caesar avait quand même octroyé à Ethan le droit de récupérer ses affaires avant qu’un taxi l’emmène le plus loin possible, à jamais.

Alors qu’il s’apprêtait à sortir, Jericho le rejoint pour la scène des séparations.
« Comment oses-tu ? » Ethan le foudroya du regard.
« Roman… » L’autre soupira.
« J’aurais jamais dû te dire que je m’appelais comme ça ! Laisse mon autre prénom tranquille, pourriture. »
« Il… il m’a sauvé la vie… »
« Bien sûr. » Ethan rangea ses dernières affaires dans le coffre noir.
« Roman j’t’en prie… tu sais que je t’aime… » Pitoyable. L’anglais ferma le coffre, brutalement.
« Il est beau ton amour. » Il s’apprêta à ouvrir la portière arrière quand Jericho l’arrêta. « T’es chiant. C’est qui la sangsue maintenant… »
« Fallait pas me pomper tout mon sang… maintenant j’veux le récupérer… »
« Tu sais que le coup des péchés, ça rend mieux. Allez, laisse tomber, y a que les initiales qu’on a en commun. »
« Hein ?! » Ethan pouffa et rouvrant le coffre, chercha quelque chose dans sa valise. Puis, l’ayant trouvé, il le plaqua sans ménagement contre le ventre de Jericho. Un livre ?
« Mais… je sais pas lire… »
« T’apprendras. » L’irlandais pencha la tête sur le côté, l’air désapprobateur. L’air blasé, Ethan déboutonna sa chemise et la tendit au jeune homme :
« Tiens, un cadeau qui te seras utile dans l’immédiat. »
« Euh, j’en porte pas… »
« Tu fais chier. » Ethan, qui commençait à se sentir faiblir et attendri, ferma le coffre, s’engouffra dans le taxi et referma la porte. Jericho n’eut guère le temps de faire un geste que la voiture était déjà partie.
Hu ? Et le baiser de fin alors ?
Bâtard…

Le jeune irlandais regarda le livre. Il le comprenait pas les inscriptions, mais l’image montrait un jeune garçon qui serrait dans ses bras une jeune fille, apparemment morte. Hum ?
Dans un long soupira, Jericho leva les yeux : la voiture avait disparue. Il se promit alors d’apprendre à lire, et aussi à écrire. Comme ça, il lirait ce foutu bouquin et peut-être pourrait-il rédiger une lettre pour Ethan, dans le cas où il le croiserait de nouveau, un jour…


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Jericho Cleeves
Jericho - Rawr Darling
Jericho Cleeves


Identité
Âge: 25 ans [07.11.1925]
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Jericho Cleeves - Showtime ! Vide
MessageSujet: Re: Jericho Cleeves - Showtime !   Jericho Cleeves - Showtime ! Icon_minitimeLun 1 Juin - 14:29

Ces derniers mois avaient été plutôt exécrables, comme vous pouvez vous en douter. Alors qu’on approchait de l’hiver, Jericho avait choisi de fumer à l’intérieur cette fois. Il s’était placé au-dessus de la scène, sur la passerelle qui servait à faire les allées et venues, et attacher toutes les cordes et projecteurs. Il était tranquille jusqu’à ce que Caesar vienne sur scène pour préparer TinyGrou au spectacle du lendemain. Le boss faisait souvent ça. Il préférait préparer les bêtes lui-même.
Il ne laissa même pas la place à Jericho. Bon, il s’en foutait après tout, lui avait déjà révisé le spectacle, et c’était lui qui s’en chargerait. Mais c’était une sorte de rituel, disons. Et le patron y tenait.
Sans un bruit, l’irlandais regardait la scène de son perchoir.

Caesar amusait la bestiole. Il n’arrêtait pas de lui piquer le museau. Imbécile, il allait se faire bouffer un jour. Il n’avait toujours pas compris que c’était pas des chatons ? Boulet. Dépité, Jericho se tourna pour faire dos à cette scène grotesque et pitoyable. Alors qu’il soufflait négligemment et nonchalamment la fumée, il entendit un grognement suggestif. Ah tiens.
Caesar était en pleine lutte avec TinyGrou. Il courait mais le lion était un poil plus rapide.
Jericho ricana. Puis il tira une taffe. Le spectacle était de taille. Le boss appelait au secours en s’époumonant. Pourtant, l’autre ne bougea pas. Il ne savait pas vraiment pourquoi. Sûrement qu’il lui en voulait un peu d’avoir été si pourri ces derniers mois. Et sûrement qu’il s’en voulait d’avoir abandonné son amour pour cet homme. Puis c’était comique, la tête qu’il avait. Il était complètement apeuré. Pauvre imbécile, ça t’apprendra. Jericho ricana.
« Bon sang boss ! » Hum ? Oh, Martin. Ciel, il allait faire chier. Bien évidement, il fallut peu de temps avant que le petit nouveau ne voit Jericho. Dommage…
« Putain Jay qu’est-ce que tu fous ! Descends tout de suite ! » Bon sang, ce petit avait besoin d’une correction. Maintenant qu’il était grillé, il n’avait pas trop le choix. Il jeta sa clope et attrapa un des tissus suspendus pour les acrobates. En quelques tours il fut bientôt arrivé. Il sauta en salto (?), s’en sentant l’obligation et, une fois fermement à terre entreprit de se charger du lion.
« Hey le débile, tu vas me chercher à bouffer ! » Lança t-il à l’attention de Martin. « Et une discipline ! » Le garçon s’exécuta aussitôt. Pour l’heure Jericho s’occupait de détourner l’attention de TinyGrou afin qu’il ne bouffe pas son patron. Il y réussit à merveille et manqua de peu de se faire croquer lui.
Cela dit Martin revint assez vite et lança le fouet à l’irlandais qui, après une dernière souplesse visant à éviter de finir dans la gueule de son cher ami, le fit claquer le plus fort qu’il put. L’animal surprit, se stoppa aussitôt. Quoi, on ne jouait plus ?
Après ça, Jericho récupéra sans ménagement la viande et la donna sans plus attendre à la bestiole qui savoura son menu paisiblement. Pour lui montrer sa bienveillance, l’irlandais s’approcha et le caressa amicalement. On est tranquille, hein.

Malheureusement, le jeune homme fut loin d’être remercié.
« Je trouve que tu prends un peu trop de liberté en ce moment Jericho. N’oublie pas qui t’as sortit de la merde ! »
« J’venais d’arriver… » Répliqua t-il mollement en tirant une taffe.
« Me prends pas pour un imbécile. »
« Mouais… »
Rien de bien intéressant suivit, et Jericho finit par sortir. Il rendit néanmoins visite à Martin et, sans ménagement le prit par le col et le plaqua contre le mur. Il écrasa son mégot juste à côté de son oreille et souffla sa dernière latte sur le visage du garçon.
« Ne t’avise plus de me donner des ordres. » Pour seule réponse, il n’eût qu’un grognement maladroit. Il le lâcha et retourna dans sa chambre.

Mais il n’arrivait pas à dormir. Tout ça, ça commençait à le fatiguer. Cette situation était pourrie et, à bien y réfléchir, Jericho supportait de moins en moins Caesar. Il repensa à Ethan. Peut-être ferait-il bien de suivre son exemple…
A 2 heures du matin, quand il était sûr que tout le monde dormait (pas de chichi quand on se lève à 5 heures) il attela deux chevaux à un carrosse qu’il utilisait pour la scène et dans la voiture, il embarqua tout un tas d’affaires. Toutes les siennes, mais aussi des costumes qu’il aimait bien et divers accessoires.
Pour la touche finale, il se rendit dans la loge de son patron et le regarda ronfler quelques minutes. En souvenir – il était très sentimental – il embarqua la canne de Caesar et sortit.
Une heure plus tard, il faisait claquer son fouet dans les airs et s’en allait à jamais loin de ce cirque de malheur.

Jericho partit en direction du nord. Il chevaucha toute la journée et, le soir venu se débrouilla pour voler un peu de nourriture. Il refit la même chose le lendemain et les jours suivants jusqu’à décider qu’il était à présent assez loin. Caesar devait s’étrangler. Jericho ricanait, une cigarette à la bouche.
Enfin, il ne rigolait pas trop, parce que maintenant, il était obligé de chercher du boulot. Et ça c’était moyen. Mais bon, il se débrouillerait bien…
Et pour se débrouiller, il se débrouilla. Quelques jours après son arrivée au pays de Galles il avait trouvé du boulot. Un job de merde certes, mais quand il faut survivre… au moins, ça lui permettait de se payer des clopes.

Après quelques mois relativement inintéressants d’un point de vue historique, le jeune homme finit par faire une rencontre plutôt significative.
Dans la rue pour fumer une cigarette (comme toujours), on vint l’aborder.
« Hey gars, file m’en donc une, tu veux… » Jericho pencha la tête sur le côté, alors qu’il méditait. Son job lui déplaisait fortement, et ce type avait une bonne tête.
« Hum… je te donne le paquet si tu me donne une adresse où j’pourrais bosser. » L’autre souleva un sourcil.
« Tu te sens bien ? »
« Ouais, je suis dans la merde, j’ai besoin d’un boulot. N’importe lequel. Allez, le paquet je te dis. » L’inconnu sembla hésiter, puis il accepta. Il allait prendre le paquet quand Jericho l’en empêcha :
« Tut tut… on n’a rien sans rien… » Pause. « Prends en 5, pour commencer. » L’autre homme s’exécuta.
« Tu me plais bien. Tu accepterais vraiment n’importe quel boulot ? »
« Ouais. » Bailla l’irlandais.
« Ecoute, j’étais dans une maison de redressement, y a quelques années. C’est un véritable enfer, mais j’ai fini par purger ma peine. Là-bas, c’est une vrai prison, mais y a plein de mioches qui y sont envoyés, on sait pas trop comment. Le boss a souvent besoin de main forte, tu pourrais être un "gardien"… ils appellent ça comme ça, là-bas. Mais fais gaffe, faut pas se laisser marcher dessus. C’t’une véritable jungle. » Jericho ricana.
« Ca a l’air amusant, ton zoo… »
« Mouais, tu riras moins là-bas. »
« Hu hu, et ça se trouve où ? Tiens, 3 cigarettes de plus pour l’info. » Le type prit sa paye et divulgua l’adresse de ladite maison de correction, que nous ne pouvons – question d’intimité – dévoiler. Heureusement pour Jericho, il n’était qu’à quelques kilomètres.
« Le boss est un peu bizarre… il faudra que tu saches te vendre… »


Jericho partit le soir même, sans dire adieu aux quelques personnes qu’il avait jusque là rencontré. Il ne les appréciait pas beaucoup, de toute façon. Il prit quand même le soin de voler de quoi manger et des clopes. D’après l’inconnu, il n’était plus très loin, une journée peut-être deux de voyage, et il devrait y arriver…
L’autre lui avait donné les précisions nécessaires, mais le jeune homme mit un certain temps avant de trouver un chemin d’accès. Décidément… ça commençait bien.
Enfin, paraissait-il que plus que l’enceinte, le patron valait le coup d’œil. On verrait bien.
Pour l’heure, le spectacle ne faisait que commencer…
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Mr. H.
Directeur
Mr. H.


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Âge: 28 ans
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MessageSujet: Re: Jericho Cleeves - Showtime !   Jericho Cleeves - Showtime ! Icon_minitimeLun 1 Juin - 20:17

Of course. ♥️

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