Ian MacCartaigh
Identité
Âge: 26 ans
Relations:
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 Sujet: IAN MACCARTAIGH  Jeu 9 Avr - 13:20 |
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.Identité
 Nom : MacCartaigh (à prononcer MacCarty)
Prénom : Ian
Surnom : Einstein, chez les incultes, et n’importe quel mathématicien célèbre pour ceux qui s’y connaissent un peu ; le singe savant ; Mad Scientist ; Spooky Kid.
Âge : 26 ans
Nationalité : Irlandaise
Préférence sexuelle : Des chiffres, toujours des chiffres... Hein, quoi ?
Rôle : Gardien
.En détail
Description physique : Qu’est-ce que cette petite bestiole maigrichonne, au poil hirsute, au nez qui se plisse, aux sourcils qui se froncent, aux doigts qui s’agitent soudainement à votre approche? Vous vous trouvez bien devant Ian McCartaigh, l’horrible comptable, l’ultime bureaucrate fou d’High Creek.
Définissons le « petite » et le « maigrichonne » de bestiole, par le même souci de précision qu’Ian exigerait : 1m72 pour 44,8 kilos, ça ne fait pas un gardien très costaud. Par contre, sachez que le poids du cerveau, à lui seul, doit valoir son pesant d’or. En raison de sa constitution, il se perd toujours dans des vêtements trop amples et son apparence extérieure exprime le désordre total. Ses pulls ou ses chemises sont d’ailleurs couvertes de taches d’encre, tout comme le bout de ses doigts.
Quant au poil hirsute, il faut s’avouer que la chevelure d’Ian semble hurler « ANARCHIE! » tant elle s’envole dans tous les sens à la fois. Si vous lui posez la question et il se trouve dans d’assez bonnes dispositions, il parviendra peut-être à vous raconter que c’est un gardien – ou bien Mr. H lui-même? – qui, exaspéré, a essayé de couper ses tifs négligés… avec le résultat que vous pouvez constater. S’il son esprit est occupé, par contre, il vous repoussera d’un air outré, en grommelant que le théorème de Fermat est bien plus important que son enveloppe charnelle.
Même s’il n’est pas bien gros, il a quelque chose d’inquiétant, le Ian. Son regard, d’abord, souligné par de profondes cernes. Celui-ci se fera d’abord égaré, ailleurs, fuyant… mais quand il se décidera à vous fixer, difficile de ne pas se sentir mal à l’aise devant ces prunelles opaques et sombres, qui vous renvoient votre propre reflet. En même temps, est-ce vraiment vous qu’il dévisage? Vous aurez l’impression qu’il voit à travers vous, vient farfouiller de ses petits serres mentales à l’intérieur de votre cerveau pour y triturer vos souvenirs, déplacer votre cortex et prélever un peu de votre matière grise.
Il possède certains tics qui n’aident en rien à le trouver sympathique : ses mains sont sans cesse en mouvement. Elles se contractent, pianotent, décrivent des cercles, des formules, en l’air. Il passe constamment sa langue sur ses lèvres, lui donnant vaguement l’air d’être affamé ou nerveux. Sa peau très pâle révèle qu’il n’a pas vu le soleil depuis longtemps et elle porte certaines contusions, car il lui arrive souvent, dans sa maladresse, de se heurter à des meubles ou même un mur.
Dans la longue liste de ses manies, on peut également compter le fait qu’il se ronge les ongles et qu’il se tienne toujours voûté ou dans n’importe quelle position invraisemblable. Sa règle d’or semble être : tout sauf se tenir droit! Pour finir cet adorable portrait, ajoutons qu’il a tendance à émettre de petits bruits énervants à la « chip chip chip », « hop hop hop » ou « pfuiiiiiiiiiiish », que pour le plaisir.
Description psychologique : 0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34… Eh oui. Vous avez deviné. C’est Fibonacci. Toute simple, celle-là. Elle n’en est pas moins élégante.
On pourrait parler de Gauss, si vous voulez. Ou des travaux d’Al-Khawarizmi, de Galois ou des Neufs chapitres sur l’art mathématique de Chine.
Passionnant, non?
Vous vous en battez les couilles? Bon…
Ce serait le cas de tout le monde… ou presque. Parce que dans le cas d’Ian, peu de choses trouvent rédemption à ses yeux, à l’exception des mathématiques.
Attention, n’allez pas croire qu’il est moralisateur avec l'emploi du mot 'rédemption'. Son éthique est seulement celle de l’arithmétique. 1 + 1 = 2. Un meurtre? Un coupable? Hop, on vous embarque pour High Creek. Lui, il n’en a rien à foutre de vos sentiments, de vos motifs. Ce qui lui importe, c’est que vous jouiez votre rôle : être une pièce de plus à ajouter à sa grande équation, un nombre de plus dans son calcul de la grande loi de l’Univers. Car pour lui, tout peut être régi par les maths, tellement plus pures, tellement plus ordonnées et plus belles, parce que parfaites et sans faille!
Ian, c’est comme ces SS à la tête des camps de concentration. Il pense en terme d’unités, d’efficacité, de formulaires à remplir en six copies (et attention, il faut signer en lettres moulées au bas de la rose et pas au bas de la jaune). Comme il l’a été dit plus tôt, il ne conçoit pas le monde en termes de Bien et de Mal. Pour lui, ce qui va à l’encontre du bon fonctionnement de la prison est mal, le petit grain de sable dans les rouages bien huilés qu’il a tenté d’installer doit être éliminé.
N’allez surtout pas croire qu’il soit juste. À certains, il accordera une valeur de moins-que-rien et pour d’autres, il changera les variables de manière à ce que, par exemple, Mr H., grâce à son facteur d’autorité divisé par son facteur de manque d’intérêt envers les maths, en arrive à une valeur plus élevée que la moyenne (mais quand même inférieure à la cote qu’il s’octroie lui-même, soit infini!). Ne lui demandez pas non plus combien il en vient à estimer que vous, vous en particulier, devriez recevoir une ration réduite et être envoyé à la chambre des tortures, cette semaine. Il trouvera une formule compliquée pour vous l’expliquer et, au final, vous lâcherez prise devant ses preuves interminables. Il gagne toujours à ce genre d’exercices…
Autrement… On peut le trouver marrant et lunatique, tout simplement dérangeant et dérangé et même, pour les plus tordus, adorable à sa très unique façon.
Son caractère se rapproche plus de celui d'un enfant que d'un adulte. Il peut être extrêmement têtu, tout particulièrement lorsqu’il s’agit de défendre son système, ses procédures, ses calculs. De la même façon, il s’anime lorsqu’on lui fait parler de ses théories ou montre un mépris absolu envers ceux qu’il ne considère pas dignes de ses enseignements. Il peut également faire preuve d’une extrême minutie comme se faire brouillon. Séquelles de son enfance, il faut aussi savoir qu'il est extrêmement prude et déteste qu'on le touche, qu'on manifeste de l'agressivité face à lui. Il est capable de piquer des crises monstres si jamais on se montre trop insistant à son égard. L'un des seuls de qu'il puisse accepter le montre contact physique est son patron, Mr H.
Bien que peu sociable, il évolue dans le milieu carcéral parce qu’il lui faut trouver des objets dignes du travail qu’il abat. Là réside un paradoxe qu’il serait lui-même incapable de résoudre. Pourquoi ne pas se consacrer seulement aux mathématiques si telles est sa passion? Pourquoi se mêler à ce bas-monde quand son esprit ne semble tendre que vers les plus hautes sphères de la connaissance?
On peut trouver réponse à cette énigme dans la partie la plus sombre de sa personnalité : son obsession d’enrayer la mémoire, l’identité, ce qui fait de quelqu’un un être humain à part entière. Il aimerait à tout prix effacer la mémoire ou, à tout le moins, être capable de la formater, la reconfigurer, la déconstruire et la reconstruire à sa guise. C’est la raison pour laquelle vous le trouverez parfois en train de fouiner dans vos effets personnels, à la recherche d’un souvenir de votre vie d’autrefois, que vous soyez gardien ou prisonnier. High Creek est un grand laboratoire où il rêve de mettre en œuvre son fantasme d’anéantir et de recréer un homme nouveau…
Histoire : On dit que le génie est proche de la folie.
Bête de foire dès sa naissance, on remarque très vite les capacités intellectuelles extraordinaires d’Ian. Sa mère, femme maladive, tente tant bien que mal d’éloigner son fils des ambitions de son mari, fonctionnaire médiocre insatisfait de son existence. Elle meurt cependant alors que l’enfant n’a que quatre ans, l’abandonnant aux mains de son géniteur. Ian, déjà un garçon renfermé, s’enfonce davantage dans ses lubies. S’il avait appris à lire et à écrire à trois ans, il ne fit pas usage – ou presque – de la parole avant sept ans, se contentant d’émettre de petits grognements, d’hocher ou secouer la tête. Il ne possède pas les occupations d’un enfant normal. Assis, au fond du jardin, il recense les fourmis qu’il classe dans divers bocaux, celles qui ne passent pas ses tests sont impitoyablement écrasées. Il s’amuse aussi à tracer à la craie des tables de multiplication sur les trottoirs.
Après un bref passage à l’école élémentaire, il en est retiré car on s’en prenait trop à cet être étrange et chétif, solitaire et apparemment muet. On engage donc une gouvernante pour s’occuper de son éducation. Cette dernière se montre extrêmement autoritaire et oblige son pupille à étudier une dizaine d’heures par jour. Ses méthodes parfois douteuses sont axées sur l’humiliation : fessées, douches froides, coups de ceinture ou de savate… Rien n’est trop beau pour l’apprentissage d’Ian.
On le fait participer à divers concours qui lui permettent de décrocher honneurs et prix et on espère qu’il remportera la médaille Fields d’ici ses quinze ans.
Et Ian dans tout ça? Peu à peu, sa routine spartiate le pousse à battre en retraite à l’intérieur de lui-même. La nuit, il tente de donner un sens à son existence par ses formules, ses axiomes, cet univers mathématique aussi rassurant que structurant. À la toute fin de son équation, il obtient, à côté du signe égal, un zéro. Le néant.
Cette réalisation lui apparaît à l’âge de douze ans. Quatre ans plus tard, il la concrétise. Ses tuteurs semblent s’être convaincu que leur protégé ne se rebellerait jamais. Celui-ci a pourtant réussi à se lier, en grand secret, à des hommes d’affaires qui ont flairé en ce petit génie une occasion de s’enrichir. Il accepte de s’allier à eux en échange d’une faveur : l’assassinat de son père et de sa gouvernante.
Une fois ces vœux réalisés, Ian s’engage dans la fraude et la spéculation à grande échelle. Il se découvre en effet la méticulosité nécessaire pour s’adonner à la contrefaçon de billets ou de documents officiels, qui lui donneront plus tard l’inspiration pour la lourde bureaucratie d’High Creek. Du même souffle, il suit la Bourse de la City et conseille ses nouveaux mécènes dans leurs investissements.
Trop de succès mène inévitablement à la chute… Les pourvoyeurs d’Ian finissent par attirer l’attention du fisc et, lors d’une rafle dans les ateliers de monnaie falsifiée, le garçon est arrêté. Au cours de son procès, il ne cherche pas à se défendre, rectifiant plutôt les informations qu’on lui présente lorsqu’elles sont inexactes. Une maison de correction pour délinquants ordinaires n’apparaissant pas adéquate, c’est à High Creek qu’on décide de l’envoyer.
Ses premières semaines sont évidemment très difficiles. Il n’a pas été mis en contact avec d’autres adolescents de son âge, depuis son enfance, et il n’est pas de taille à affronter la jungle qu’est High Creek. Heureusement, on remarque à nouveau ses talents, ce qui lui évite une mort certaine. Il faut dire qu’il aurait été difficile de ne pas faire attention à sa façon de placer ses petits pois dans son assiette, au réfectoire, selon certaines formes géométriques ou l’ardeur qu’il met dans chacun des exercices qui lui sont donnés, à la salle de travail.
C’est ainsi qu’Ian finit par entrer au service de celui qu’il appelle affectueusement « êta » ou « Hydrogène » et y est demeuré depuis à présent huit ans. Leur relation est houleuse, comme tous deux ne possèdent pas la même vision de l’ordre, mais somme toute, il lui est reconnaissant du rôle qu’il occupe au sein de la prison. Peut-être, aussi, se doute-t-il que le malheur a forgé leurs deux êtres...
A savoir : Il possède plusieurs objets fétiches : son boulier chinois, sa calculette, son bloc-notes et son stylo. Son rêve est d’obtenir la première calculette inventée par Blaise Pascal.
Il connaît le grec et le latin, et est calé dans plusieurs disciplines, bien que les mathématiques et la logique soient ses champs de prédilection.
Fait intéressant, il est un excellent dessinateur, capable de capturer en quelques coups de crayon le caractère de son sujet.
.Divers
Avez-vous lu le règlement ? Fufufu, ce n'est plus le bon code. Mais tu connais déjà le règlement, alors... 
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