High Creek's Jail
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Une prison un peu étrange...
 
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Vengeances et punitions [ Terminé ]

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MessageSujet: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeMer 1 Avr - 23:50

[ HRP. Bien, pour que tout le monde sache comment ça va se dérouler, j'esplique ! » Ksush & moi avons déjà mis le zouk et nous revenons donc chercher mon gilet. Ksénia tu me suis et Matthias arrive. Voilà ! ]

Un seul mot résonnait dans la tête de notre petite poupée blonde. Victoire. Elle venait de mettre en place sa vengeance contre Matthias. Le gardien à qui elle appartenait sans le vouloir. Sa mésaventure de la dernière fois ne l'avait forcément pas laissé de marbre. Elle devait à présent supporter chaque jours de sa vie cette petite marque qu'il lui avait si délicatement déposé sur son magnifique cou. Elle était devenue sa propriété. Physique seulement, en réalité, dans son coeur et dans son âme, elle n'appartenait qu'à sa Blondie. L'unique être au monde pour qui elle aurait des sentiments, des vrais, de ceux qu'on ne choisit pas d'avoir mais qui nous mettent dans des états seconds et qu'on ne regrette pour rien au monde.
Ces dans ces moments la qu'elle se sentait réellement vivre. Quand elle les partageait avec Ksush. Elles avaient réussis leur coup, et en beauté. Pauvre petit Matthias ! Il allait retrouver sa chambre en désordre et ne serait pas content. Mais qu'importe, il ne saurait pas qui avait eu la mauvaise ~ ou la bonne selon le point de vue ~ idée de faire un coup pareil.
Mais comme on le sait si bien. Toutes les bonnes choses ont une fin, même celle ci. Il devait sans doute arriver ce qui arriva et notre petite poupée russe avait commis l'erreur de laisser sa marque. Un petit gilet noir que sa chère et tendre moitié lui avait offert. Oui, elles auraient pu partir et dans tout ce désordre, sans doute n'aurait il rien remarqué, mais Matthias n'était pas comme ça. C'était un perfectionniste. Il aimait les choses bien faites et il remarquerait forcément ce petit gilet. Décision défensive, elle ne voulait pas y retourner. Tampis. Elle se ferait punir à nouveau mais Blondie serait épargnée. Malheureusement, ce n'est pas dans la nature d'une Nabirotchkina de laisser son autre tomber et elles avaient décider d'aller récupérer LA chose qui ferait basculer leurs sourires en pleures.

Nos deux adorables et merveilleuses poupées russes étaient retournées dans leur futurs tombeaux. Elles avaient beau fouiller partout, elles n'y avaient pas été de mains mortes et il leur fut difficile de retrouver le vêtement de Zvetlana.


- Faut qu'on le retrouve avant qu'il se la ramène. Sinon, ... on est morte, et je sais de quoi je parle.

Oui elle savait exactement de quoi elle parlait. Elle avait beau tout faire pour ne pas y penser, mais elle était belle est bien là. La petite marque de possession. Elle lui brûlait chaque jour sa peau fragile. Il était constamment là, avec elle. Elle ne put s'empêcher de mettre la main sur ma marque et s'arrêta de fouiller ... Ce n'était pas dans son genre de paniquer comme ça mais elle avait souffert de sa dernière rencontre avec Matthias et la dernière chose qu'elle désirait, c'était qu'il rencontre sa soeur et qu'il lui appose également sa marque. Non ça jamais, elle se sacrifierait pour elle. Il ne la toucherait pas.

- Alors, tu l'as trouvé ?

Évidemment que non. Sinon, elles seraient déjà partis en courant et en rigolant, se tenant la main comme auparavant se ventant de leur magnifique coup. A vrai dire, ... il serait peu probable qu'elles arrivent à se venter de celui ci .
Le diable n'est jamais loin ...


Dernière édition par Zvetlana Nabirotchkina le Dim 7 Juin - 3:43, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeJeu 2 Avr - 0:39

Tout avait commencé lorsqu’elle avait posé les yeux sur le coup de sa jumelle. Lorsque l’immonde marquage lui avait sauté au visage. Encore frais, presque sanglant, il défigurait profondément la peau velouté de Zvetlana. Cette peau fragile et sensuelle, comment avez on put commettre pareil sacrilège ?!! Sur cette pauvre sœur, sa merveilleuse jumelle portait à présent les stigmates d’un acte des plus déplorables. Une agression dégoûtante, bien pire que les pêchés de chairs, que ceux de vols auxquelles nos demoiselles étaient habituées et qui leur paraissait comme de pauvres amusements. Pitoyable…
Blondie savait à présent ce que pouvait être le genre de punitions distribuées à High Creek. Ce genre là. Un rabaissement totale du « fautif » une soumission sans bornes, des excuses, pour se repentir de ses erreurs de ses bêtise, se faire pardonner, mais de qui ?! Des pauvres badauds qui avaient eu la malchance de tomber sur deux admirables demoiselles ?! Certainement pas !
Mais cela ne faisait aucun doute, nos jumelles Nabirotchkina n’étaient pas ici pour une promenade de santé mais bien pour se faire mater ! De toutes les manières aussi farfelues soient-elles, imaginables. Mais qu’es que les esprits dérangés des gardiens étaient-ils capable d’imaginer pour punir nos demoiselles ?

Ksusha avait pansé sa sœur tout en lui murmurant qu’elle se vengerai tôt ou tard. Elle avait enduit le coup délicat de Lana’ d’une crème qui se voulait réparatrice [qui a dit que les filles n’étaient pas prévoyante ?!]. Avec douceur elle avait étalé la dite crème veillant à ne pas lui faire plus mal. Blondie avait vue l’étendu des dégâts. Il l’avait marqué à vie cet ordure ! Et tan dis qu’un profond sentiments de dégoût à l’égard du gardien l’envahissait Ksé avait ravalé sa haine soudaine histoire de la garder pour lus tard, pour le bon moment…

--


Bien sur la crainte d’être punis de la même manière que sa sœur lui avait noué les entrailles. Bien sur elle ne voulait elle aussi être marqué au fer rouge par cet homme qu’à présent Zvetlana craignait. Mais c’était le besoin imminent de vengeance qui avait fait agir notre jeune fille. Et tan dis que ses gestes impétueux avait été dicté par la haine, elle avait été complètement consciente de ce qu’elle faisait. Cette oreiller qu’elle déchira avec ardeur, se tiroir qu’elle vida sans un mot, c’est vêtements qu’elle piétina en souriant. Elle ne le fit que par vengeance. Douce vengeance. Délicate vengeance. Car dans sa bouche, le goût de la vengeance n’était autre que sucré. Jamais elle n’avait tan apprécié ce sentiment !

Mais dans chaque plan, une faille demeure. Et le gilet qu’elles avaient oublié en était une. Se foutu gilet, pourtant si beau qu’elle avaient laissé dans la chambre du gardien. Si ca ne tenait qu’à Ksénia elle l’aurait laissé. Après tout ce n’était qu’un gilet, sans grand importance, elles pourraient en acheté un autre en sortant d’High Creek. Mais vraisemblablement elle ne connaissait pas le dit gardien. Méticuleux, perfectionnistes avait-elle dit?!
Ainsi Ksénia avait suivit sa sœur, sans broncher, à la recherche du dit gilet. Elles se retrouvaient alors toutes deux dans l’entre du loup. Cherchant, retournant chaque pile d’objet détruits comme si leurs vie en dépendaient, ce qui était peut-être le cas en soit.


- Alors, tu l'as trouvé ?

En vain, il demeurait introuvable. Caché sous le lit ? Dans l’armoire ? Dans la table de chevet ? Peut-être près de l’oreiller déchiqueté ? ou alors par la fenêtre ? Comment auraient-elle lancé une de leurs affaires par la fenêtre ?

- Non ! Mais on va le retrouver ! Et on sera sortie quand ce foutu gardien reviendra. On ira fêté ça heiin Lana’ !

C’était avec assurance que Ksénia avait répondu à sa sœur. Elle n’envisageait pas de rester coincé ici avec pour compagnon un gardien sadique. Elle n’envisageait pas de se faire mordre par ce même gardien. Elle n’envisageait pas de se soumettre. Elle ne comptait pas se faire prendre. Et quand bien même il revenait, elles étaient deux, lui était tout seul. Quelles chances avait-il face à nos deux demoiselles ?!
Telle le Petit Chaperon Rouge [coupé en deux bien sûr] Ksénia et Zvetlana cherchaient maladroitement le gilet qu’elles avaient perdu dans l’entre ravagé du Grand Méchant Loup.

Qui du Grand Méchant Loup ou Des Petits Chaperons Rouges sera le plus malin ?!.
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Matthias Anstern
Matthias
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MessageSujet: Re: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeVen 3 Avr - 3:28

L'Antre du Loup Teuton était d'une propreté remarquable. Si nette qu'elle ne pouvait qu'être révélatrice d'un désordre plus grand, à un stade plus interne. Rien n'avait été laissé en désordre, pas même un verre trainait. Le lit n'était pas fait, non. Il était dépourvu de drap, matelas laissé à nu, seulement recouvert d'une housse blanche parfaitement tirée.
Méticuleux, perfectionniste, ou parfait fêlé?
Avaient-elles seulement regardé, dans ce désir âpre de chaos, ce qu'elles jetaient à terre? Oh, sans doute, au début, oui. Des chemises blanches, puis écrues, plus bleutées. Soigneusement repassées et pliées, col amidonné. Les armoires renfermaient en leur ventre gonflé des pantalons suspendus, rangés selon le même ordre presque millimétré. Anstern vivait dans un appartement-type. Quelque chose d'atrocement dépersonnalisé dans son soucis d'effacer tout ce qui gène, tout ce qui dépasse, tout ce qui est... Humain. Et faible.
Même dans cette musique qu'il semblait écouter fréquemment, sur ce tourne disque, il n'y avait que de ces classiques éternels. Des canons reconnus de la Musique qui traversera les siècles.
Mais dans ces derniers tiroirs, il y avait des détails appartenant davantage au dérapage qu'à la perfection. Des évocations. Des symptômes. On ne peut vivre en se retenant toujours. Il faut bien lâcher prise.
Comme cette prise au fil dénudé, qu'on pouvait encore brancher sur secteur, et qui ne servait plus à rien. Étrange qu'il aie gardé quelque chose de cassé. Elles y auraient regardé plus longtemps, elles auraient peut être vu que ce fil avait vu sa gangue de caoutchouc volontairement rompue. Elle auraient peut être imaginé ce qu'on pouvait, finalement, lui trouver comme usage.
Mais il était noyé parmi d'autres détails, parmi ses vestiges de choses lavées, policées, rangées, à présent froissées.

Voilà. Il était humanisé, cet Antre. Il avait ses entrailles à l'air, il perdait son statut intouchable que lui avait conféré son aspect immaculé. Comme la neige sur laquelle on n'ose marcher. Ou, ici, le verre.
Elles fouillaient ces vestiges passés, à la recherche de ce détail qui n'aurait sauté aux yeux de personne, si ce n'était aux siens. Le gilet était toujours porté disparu quand on poussa la porte, dans un bruit feutré de glissement.
Nulle trace de l'étoffe noire parmi les chemises azur, quand elle se referma de la même façon.
Le chandail n'était pas encore revenu à l'épaule, quand un claquement sinistre, digne de faire retrouver certains souvenirs à la Poupée russe marquée, résonna dans la pièce.

La porte. Le verrou.

Cette voix, d'un calme limpide. Ce genre de calme qui ne pouvait que signer une tempête à venir.

    Je ne me souviens pas vous avoir invitées, Fräuleins.

Il était là, au devant de la porte close, main sur la poignée, doigts gantés et crispés sur la clé. Son regard naviguait sur l'océan de l'anarchie en ses propres lieux, dans son intimité. Décrivait le plus petit détail, le moindre... Blasphème fait à l'icône personnelle qu'il s'était faite de la netteté.
Et il remonta aux coupables.

Cette fois, il n'y avait même pas l'ombre d'un sourire.
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MessageSujet: Re: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeVen 3 Avr - 19:05

Elle n'avait rien vu. Juste entendu. Entendu ce petit bruit qui avait déjà raisonné dans ses douces oreilles quelques jours plus tôt. Ce petit bruit si horrible de verrou que l'on ferme. Elle n'avait toujours rien vu, mais elle le savait là. Le diable était revenue dans son domaine et elles pauvre filles qu'elles étaient à présent devenues étaient toujours dans la pièce. Elle se retourna et la peur qui l'avait soudainement envahit devint plus lourde. Elle le voyait, là, devant elles. Il n'était vraiment pas content. Comment aurait il pu après avoir vu le capharnaüm que nos deux magnifiques jumelles avaient fait de sa chambre.

Je ne me souviens pas vous avoir invitées, Fräuleins.

C'était le même ton qu'il avait employé avec elle dans le couloir. Une voix calme qui annonçait qu'une horrible tempête allait faire rage. Cependant, elle avait l'impression que cette fois, sa voix l'était encore plus. Elles venaient de signer leur arrêt de mort.
Réflexe ou pas, Zvet' ne pourrait déterminer ce qui la poussa à prendre le poignet de sa soeur et à la tirer vers elle, pour l'éloigner du gardien qui ressemblait à ce moment même à Dité. Elle l'a fit délicatement passé derrière elle. Elle s'était promis de la protéger contre cet homme dont les principes dépassent la folie. Quitte à ce qu'elle se fasse punir la première, sa laissait le temps à son autre de pouvoir partir. Mais, qui à dit qu'elles seraient punis. Elles étaient deux intelligentes demoiselles et lui, il était seul. Il était cependant beaucoup plus fort qu'elles. Il se passerait obligatoirement quelque chose qu'elles allaient regretter.
Le premier soucis de notre poupée russe était de protéger sa moitié. Rien d'autre ne comptait à présent. Elle savait qu'elle était derrière, elle sentait encore sa main dans la sienne. Elle pouvait respirer son odeur et ça la rendait plus sur d'elle. Plus forte. Non, ... il ne les toucherait pas.
Elles étaient l'une derrière l'autre en face de Matthias dont les yeux flamboyaient telles les flammes de l'enfer. Le Malin était fâché. Elle s'avança d'un pas. Ne lâchant pas la main de Ksusha.

- ...

Elle aurait aimé pouvoir dire quelque chose. Mais aucune excuse ne venait. Elles avaient été prises la main dans le sac. Même le premier des imbéciles aurait compris que c'était elles qui avaient tout mis sans dessus dessous. Il fallait quand même qu'elle trouve quelque chose. Elle était intelligente. Elle saurait quoi dire.

- Nous vous cherchions. Un gardien voulait vous parlé. Nous sommes arrivée il y à tout juste quelques secondes et votre chambre était déjà dans cet ... état la. .... Monsieur Anstern.

Monsieur Anstern. Non elle n'avait pas oublié son nom. Elle ne l'oublierait jamais. Elle resta calme attendant une réaction quelconque espérant que sa soeur l'aiderait. Oui elle le ferait. Elle était aussi maligne qu'elle, si ce n'était pas plus. Comédiennes, elles l'avaient souvent été ...
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MessageSujet: Re: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeDim 5 Avr - 14:03

Le premier mot qui lui vint à la bouche fut ce juron si fameux qui faisait le quotidien de notre demoiselle depuis bon nombres d’années, à la fois mélodieux et simple, insultant sans pour autant paraître grossier dans sa bouche voluptueuse. Un simple « Merde ! » murmuré avec douceur, traduisant la pauvre constatation qu’elle venait de faire. Dés l’instant ou le bruit d’une porte que l’on verrouille résonna dans la chambre du gardien, Ksénia sut qu’elles étaient piégée. Pauvres petites biches coincées dans l’entre du monstre, par le loup lui même. Car c’était bien ses yeux que nos demoiselles aperçurent dans l’ombre, juste devant la porte close, scrutant de son regard glacial les deux prisonnières ayant fait irruption dans sa chambre, à présent ravagée. Blondie en eu des frissons, qu’elle ne montra d’ailleurs pas à sa sœur, elle n’avait eu qu’une seule fois l’occasion de croisé une telle froideur. France, quelques année au par avant, mais la froideur apparente de l’être qu’elle avait rencontré cette année là avait bien vite disparut lorsque notre demoiselle avait sourit, contrairement à celle qui se trouvait en face des jumelles ce jour là. Et malgré le début de sourire que commençait à afficher Ksusha, l’homme restait indéniablement de marbre.
Instantanément suite aux paroles plus que cinglantes du gardien, Zvetlana attrapa le poigné fragile de sa sœur pour la tirer dans son dos. Acte qui déconcerta notre demoiselle au plus haut point, il était rare que nos poupées russe ne fassent pas front ensemble. Toutes les deux, affrontant le même danger, la même personne, le même monstre et en l’occurrence le même loup. Cependant, elle ne fut pas en mesure de repasser aux côtés de sa jumelle, celle-ci la tenant plus fortement que prévue. Un seconde effaré par l’attitude de Lana’, Ksush’ ne bougea pourtant pas. L’inquiétude la gagnant peu à peu…

Nabirotchkina revoyait nettement la marque dans le coup de sa sœur, cet immonde marquage au cœur de sa chair. La trace d’une morsure sanglante qui lui laisserai une cicatrice à vie. Ksénia avait souffert pour sa sœur, elle avait ressentit sa douleur au moment même ou elle avait entre aperçut la blessure, un besoin de vengeance l’avait envahis alors. Sa moitié souffrait, autant physiquement que mentalement, elle souffrait du traumatisme d’avoir était agressé et de cette morsure qui la lançait souvent comme si elle avait été faite la veille.
Une douleur bien plus profonde que celle de sa sœur lui enserrait alors les entrailles, la douleur de n’avoir rien put faire, celle d’avoir été absente, celle de ne pouvoir rien faire, la réconforter seulement de sa voie, de son corps, de ses caresses fraternels, et lui promettre une vengeance, une longue et délicieuse vengeance.
Mais leurs dite vengeance tournait au vinaigre.


- Nous vous cherchions. Un gardien voulait vous parlé. Nous sommes arrivée il y à tout juste quelques secondes et votre chambre était déjà dans cet ... état la. .... Monsieur Anstern.

Effarement.
Ksénia avait connu sa sœur plus directe. Plus insolente. Moins sage. Il était rare de la voir mentir pour sauvegarder sa vie, son corps ou son esprit. Et pourtant c’est ce qu’elle venait de faire, et son message paraissait vrai. L’intonation de sa voie, calme bien qu’un peu inquiète. Zvetlana ne demandait qu’à croire à son mensonge. Pour une bonne cause. Eviter les coups d’un gardien. Evité les blessures inutiles. Ou presque.
Ksusha serra plus fort la main de sa jumelle. Sa merveilleuse jumelle. Elles étaient ensemble. Bien là, toutes deux debout devant un seul homme. Un vilain gardien. Elles s’en sortiraient. C’était évident.
Néanmoins Blondie choisie d’appuyer l’argument de sa sœur, au dépend d’autres personnes bien sûr.


- C’est ça Herr Anstern, Herr McEndrews nous a dit de vous dire qu’il voulait vous voir à propos d’un élève.. Il nous expressément dit de venir vous avertir.

Nabirotchkina parla avec tan d’ardeur qu’elle aurait elle-même put croire à son mensonge. Si seulement sur son sourire l’on ne pouvait pas y lire une pointe de malignité. Fierté d’on elle se serrait passé bien évidemment. Mais impossible d’ effacé cette moue de son visage magnifique. Ses yeux défiant malgré eux le gardien. Inconsciente!
Ksénia repassa aux côtés de sa sœur. Quoi qu’elles devraient affronté, elles le feraient à deux !
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MessageSujet: Re: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeMar 7 Avr - 17:30

    Vous auriez été bien éduquées, vous auriez frappé, au lieu d'entrer.

L'espoir s'écroulait avec ce premier pas qu'il faisait dans son antre. Les clés roulaient en sa main, venant trouver le couvert d'une poche intérieure.
Une crispation inédite naissait à sa mâchoire. Elles avaient ruiné sa propriété. Sa demeure. Elles. Son regard allait de l'une à l'autre, cherchant les différences. Il eut tôt fait de reconnaitre celle qu'il avait déjà croisée de celle qui ignorait encore ce qu'était l'Allemand. A l'attitude. A cette façon d'avoir peur aussitôt. Il l'approuvait intérieurement, mais l'heure n'était pas aux félicitations. Ca n'avait pas suffit, visiblement. Il lui avait manqué quelque chose. Une information. Elles étaient deux.
Cette découverte changeait la donne toute entière. avant de briser les deux, il allait falloir briser le lien. Et il n'y avait meilleure façon de ce faire, que de forcer la séparation, le choix. De pousser à l'abandon. Une chose était certaine: Pour ce qu'elles avaient fait, elles allaient souffrir, et longtemps. Il reprit, d'un ton qui -Pour une fois- trahissait une colère montante, qui commençait à trouver sa gorge, enserrer son coeur, lui faire serrer les poings.

    Et vous osez impliquer un Gardien. C'est impardonnable. Impardonnable.

Sa fureur brouillait ses doutes. Et s'il se trompait? Il s'en moquait. Elles n'avaient pas à être là. Elles étaient entrées, ça lui aurait déjà suffit pour être cruel. Quelqu'un devait payer, et payer maintenant. "Par quoi commencer" sembla être sa pensée, un instant. Il avait coupé le moyen d'une fuite rapide, presque par réflexe, mais tant d'idées pleines d'os broyées et de larmes fraîches affluaient à son esprit qu'il ne savait par quoi entreprendre cette magistrale correction.
Magistrale.
Il lui manquait de la musique pour bien commencer. Avaient-elles osé abîmer son tourne disque? Il le chercha un instant des yeux. Revint à elles.
Et s'avança vers les jumelles d'un pas raide, toujours un peu lent et tout aussi implacable que ses gestes, lorsqu'il sévissait. Saisissant Zvetlana par le bras d'une main de fer, l'arrachant à l'étreinte de sa soeur sans la moindre douceur. La secouant au passage. Ses traits d'ange étaient défigurés par un rictus, il peinait à garder son légendaire contrôle. Il sentait presque qu'il allait exploser, déraper, aller trop loin. Cacher un corps peut être. C'était toujours un problème, lorsqu'on dérapait, de devoir justifier ensuite.
Sa psyché était dans l'état de son domaine. Remuée, éclatée, montrant ses tripes. Ce qu'il y avait véritablement à l'intérieur, quelque chose de monstrueux, de furieux, mais de toujours froid. De mécanique, pas d'organique.
Il soulevait presque sa poupée russe du bras, dans la légère exagération de ses gestes. Le rictus se dissipa. Laissa place à un visage qui n'exprimait que cette haine froide et lisse, comme le canon d'un fusil. Peut être comprendraient-elles que la punition pouvait, cette fois, impliquer quelque chose de grave. De vraiment grave. Il semblait s'accrocher à un semblant de calme, de retenue, encore. Pour ne pas exploser là et éclater leurs petits cranes adorables l'un contre l'autre. Ce qu'il avait envisagé. Ce qui se lisait sur ses traits.
Il l'avait marquée à vie pour l'avoir juste bousculé. Que pouvait-il faire, à présent?

    Je me serais. Attendu à. Une attitude. Plus. Raisonnable.

Rien, rien n'était bon signe dans cette attitude. La morsure paraissait peu de choses.
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MessageSujet: Re: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeMer 8 Avr - 16:33

Gauche, droite. Droite, gauche. Il les regardait. L'une après l'autre. Il ne devait pas s'attendre à les voir là, toute les deux identiques au plus haut point. Il ne savait pas, au moment ou il l'avait marqué qu'elles étaient deux. Deux même poupées russes aussi belle l'une que l'autre. Surprise hein ? Ça la fit sourire légèrement. Légèrement oui, car elle savait ce qui allait leur en coûter d'avoir oser entrer dans l'antre du diable. Mais elle s'en moquait pas mal. Ksusha était là. Elles parviendraient à mettre ce maudit gardien à terre. Elles étaient invincibles à deux. Toutes les deux côte à côte ce même petit sourire de fausse victoire sur les lèvres. Leur plan était voué à l'échec, Matthias était bien trop fort, mais elles ne se laisseraient pas faire et n'abandonneraient pas aussi rapidement. Le fait que sa chère et tendre soeur se soit mis à ses côtés l'avait regonflé et lui avait redonné l'envie de lui faire payer sa dette.

Il n'était pas content, vraiment pas content. Il avait du mal à garder son calme, tout ça se sentait dans l'atmosphère qui pesait dans la pièce. Elle ne l'avait pas vu comme cela la dernière fois. Ça la rendait bien trop curieuse de savoir jusqu'où il irait ... Il gardait pourtant la même façon d'agir, utilisant des phrases bien construites et dîtes sur ce même ton.
Il prit notre magnifique Lana par le bras avec une force inconsidérée. Il les séparait. Leur cassait le lien qu'elle avait mis en place quelques minutes plutôt. Il était intelligent, très intelligent. Mais il en fallait plus pour briser ce lien si unique qui liait les deux petites blondes. Cependant, il faisait mal. Très mal. Il ne se rendait pas compte de sa force. Il était censé être en colère mais il restait calme et froid comme la dernière fois.

Il la soulevait quasiment, elle n'était pas lourde, plutôt fine même et ses gestes étaient bien trop fort pour qu'elle ne puisse se débattre seule. Elle avait besoin de Ksusha à ce moment là. Elle était restée là bas. Elle n'avait besoin que d'un petit regard pour lui faire comprendre qu'à elles deux, elles s'en sortiraient.
Elle en profita pour essayer de faire s'échapper son bras de l'étreinte trop forte du Malin. Il fallait qu'elle détourne son regard pour que sa merveilleuse moitié puisse trouver le moyen de le mettre plus bas qu'elles, qu'elles puissent se venger comme il le fallait.

- Hé !! Mais lâches moi !! Espèce de dingue !!

Non ces mots n'auraient sans doute du ne jamais sortir de sa bouche, en présence de Matthias en tout cas, mais sa soeur était la pas vrai ? Il ne lui arriverait rien, rien du tout.
Enfin, c'est ce qu'elle pensait ...
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MessageSujet: Re: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeLun 13 Avr - 18:27

Les clefs, leur unique tiqué de sortie, le seul moyen de quitter de la chambre du gardien sans trop d’encombres. Ksénia s’en assura en jetant un regard vers la fenêtre. Les clefs venaient de glisser dans la poche intérieur de la veste de Monsieur Anstern, car c’est comme cela que l’avait nommé sa sœur. Inaccessible, du moins, pour le moment. Blondie nota qu’il faudrait qu’elle les attrape les prenne si elle voulait sortir de la chambre ravagée.
Une voie, glacial, comme l’homme qu’elle avait en face d’elle. Froid, sombre. Violent. Son cœur se serra. Elles étaient tombé sur un fou. Un dingue. Comme bon nombre, elle s’en rendait compte chaque jour un peu plus, d’humain à High Creeks. En colère, il l’était, c’était une évidence. La façon qu’il avait de se mouvoir transperçait un certain mal à se contrôler. La manière d’on il prononça c’est quelques mots fit frissonner notre demoiselle, de même que ses yeux, son regard, la flamme de folie brillant au fond de ceux-ci. Ksusha retint son souffle. Il fallait qu’elle sorte ! Qu’elle parte ! Qu’elle se tire avec sa sœur loin de cet homme que l’on devinait foncièrement sadique.
L’Allemand arracha Lana’ de la fragile étreinte de sa sœur. Une fois de plus les gestes du gardiens transparaissaient une certaine violence contenue. Une légère plainte s’échappa des lèvres de Blondie. Ainsi séparé elles se retrouvaient à nouveau nue. Toute seule en face de l’homme qui tenait fermement sa jolie Zvetlana. Sa petite Zvetllana. Sa douce, sa fragile jumelle. Celle qui déjà avait subis les remontrance du gardien. Elle en gardait la marque, profondément ancré dans sa chair.
Quelques mots s’élevèrent dans la pièce, quelques mots de plus. Histoire de répondre au gardien, qui de toute façon ne semblait pas vouloir s’expliquer avec nos demoiselles. Un mensonge de plus. Un de plus ou de moins !

- La porte était grande ouverte, nous offrant une vue complète du carnage y régnant. Vous auriez put être blessé. On ne sait pas quels dingues abrite High Creeks.

Nabirotchkina se laissa aller avec légèreté vers sa sœur. Elle était aux prises avec le gardien. Il la tenait, tel un étau sa main se refermait sur le délicat avant bras de sa jumelle. Imperceptiblement Blondie grinça des dents. Il lui faisait mal une fois de plus cet ordure ! Il lui avait déjà fait mal au par avant, d’une manière bien plus cruelle. Elle s’était fait une promesse lorsqu’elle avait découvert la morsure qui barrait le coup de sa sœur. Elle se vengerai !
Le tout pour le tout, ou surtout parce qu’elle se voyait mal rester les bras ballants à attendre qu’il en ai fini avec sa sœur. Parce qu’elle aimait sa belle Zvetlana plus que tout, parce que la rage qui lui enserrai les entrailles était plus forte que la peur que lui inspirait le regard glacial du gardien, parce qu’elle aurait tout fait pour éviter à sa sœur de souffrir, parce qu’elle ne supportait pas la douleur morale que lui infligeait la vue sa jumelle martyrisé, parce qu’elle l’aimait trop. Parce que la scène qui se déroulait sous ses yeux lui rappelait à quelques détails près une scène qui s’était déroulé quelques année au par avant. Mr Nabirotchkina avait attrapé Zvetlanan de la même manière, certainement pas pour les même raison, mais le même rictus colérique avait déformé ses traits quelques secondes…
Blondie échangea un regard avec sa sœur. Ses yeux se noyèrent dans le bleu de ceux de sa princesse. Elle sourit.

Ksusha se jeta sur la bras du gardien, celui qui retenait encore sa jumelle. Sa seule pensée d’amour offerte à sa douce Lana’. Et tandis qu’elle glissait l’une de ses mains dans la veste immaculé d’Anstern à la recherche de la clef, avec une force qu’elle ne se connaissait pas, elle ferma la mâchoire sur le bras du geôlier. *Ça c’est pour Zvetlanana !!!*
Peut-être la lâcherait-il, peut-être pas, mais il aurait une morsure digne de celle qu’il y avait dans la nuque de la seconde tête blonde.


[S’il y a un problème avec la fin du poste, je changerai =D]
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Matthias Anstern
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MessageSujet: Re: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeMar 14 Avr - 5:58

[Aucun soucis. D'ailleurs, pour tous mes posts, s'il y a le moindre soucis, mp et on voit ça =)]

Les phrases des jeunes filles devenaient un brouillard opaque, un bourdonnement insupportable. Sa petite Poupée avait crié en sa présence. C'était intolérable. Intolérable. Intolérable. Ce qu'elle avait bien pu dire, il s'en moquait: elle avait déjà dépassé le stade du plus qu'inacceptable.
Il salivait. Et dans son monde aux frontières devenant, insensiblement, plus floues et plus moites, il savait que c'était là le signe que renvoyait son corps à son esprit lorsqu'il était entré dans cette colère qu'il ne parvenait plus à ressentir. Il s'était détaché de lui même. Il était l'inébranlable Gardien, toujours impeccable, et il était le monstre que ce dernier tenait toujours en laisse, sous l'uniforme et les barreaux des rituels personnels. Elles avaient ouvert la cage et saccagé les derniers liens. Là, elles avaient réveillé le Monstre. Son visage avait tout perdu le l'humain, au profit de cette machine faite de rouages ensanglantés, qui broient, de lames qui mutilent, de pistons qui écrasent. Une anti-industrie, qui défait l'humain pour produire le déchet. Qui ne veut plus voir que ruines. Pour en être l'incontesté Seigneur et Maître.

Il se vit distinctement repousser Zvetlana, avec force, mais au hazard. Peu importait le lieu de sa chute. Elle tomberait sans doute sur quelque chose d'assez moelleux pour que ça dure longtemps, et il avait terriblement envie -Faim- que ceci dure longtemps. Il se vit encore, lui, ce Anstern méthodique, saisir la main qui le fouille ensuite, celle là même qui avait trouvé les clés pour la serrer dans la sienne, sans chercher à faire libérer son bras. Oh, ça, non. Qu'elle morde, oui, qu'elle morde. Que son sang pisse! Ca ne serait pas la dernière des marques sur lui. Lui était unique sur elles. Elles ne seraient qu'un trophée de plus. La différence entre les guerriers et les fillettes.
Non, il se vit -Avec satisfaction- faire tourner la jeune fille, comme un pas de danse, en décrivant un demi cercle de son bras, pour plaquer le dos de l'inconnue, jumelle de sa Poupée, contre son torse. Sa chair était toujours prisonnière. Fort bien. Car, la main ainsi tendue autour de la sienne, elle contre lui dans cette parodie de tango à danseuse inversée, il appuya. De toute sa force, il appuya.
Pour écraser cette mâchoire. La forcer à en avaler davantage, elle qui voulait jouer au Loup. Il tourna le poignet, pour faire pivoter son propre os dans sa bouche, la forcer à ouvrir encore plus grand la bouche. A s'en décrocher la mâchoire. A en étouffer. A lui en déchirer les joues, à cette charmante poupée secondaire.

Et les clés, là, qui dansaient au dessus du sol, prisonnières de deux poignes plutôt que d'une. Il se voyait avec délectation poser un baiser à la tempe de la demoiselle, et lui murmurer, le regarde avide de croiser celui de Zvetlana, pour qu'elle y contemple l'abime, et qu'il y contemple l'horreur.

    Non, vous ne savez pas, en effet. Mais à vous moquer de moi, Fräulein, vous aurez bientôt un sourire qui ne vous quittera jamais plus.

Il salivait de plus belle, et dû déglutir avec envie. La Bête les voulait. Elle les voulait en loques, sanglotantes et suppliantes, en Poupées cassées qui gémissent encore. Elle voulait le gout suave de leurs larmes. Et ce Anstern si poli, policé, plein de maintien, écoutait avec amusement la Bête lancer ce souffle rauque, trouble et bien trop sensuel pour ce qu'il impliquait, contre la chair tendre de l'oreille de la Poupée surnuméraire.
    Je vais m'occuper de celle-ci en premier. Et croyez-moi. L'autre n'en perdra pas... Une... Goutte.

Le rire qui surgit de sa gorge à cet instant n'avait rien d'humain. Et aurait fait trembler bien des Gardiens.
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MessageSujet: Re: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeDim 19 Avr - 13:37

[HRP: J'avais pas d'autre idées alors j'espère que Matthias aime autant que je le pense sa musique. Sinon je change ! ]


Sa chère et tendre avait bien compris et s'était aussitôt mise en action. Tout se passait bien, elle avait eu une excellente idée. La jeune blondinette se voyait déjà sortis et loin d'ici, de cette pièce ressemblant à l'antre de Satan. Mais tout ne s'était pas réellement déroulé comme prévus. Le Gardien était bien trop fort, même contre deux magnifiques poupées russes. Elles ne pouvaient pas rivaliser avec lui par la force. Sentant Ksénia lui mordre le bras, il s'était défait de notre Zvetlana pour mieux faire souffrir la première. Il ne se rendait pas compte de sa force, extremement puissante. Il l'a projeta à terre, dans le bazar de la chambre. Heureusement pour elle qu'elle était tombée sur des piles d'habits ayant amortie sa chute. Cependant elle se cogna contre une rambarde du lit, un clou devait sûrement y traîner, elle s'ouvre le bras très légèrement. Lana n'en avait pas pris conscience immédiatement, bien trop occupé à regarder avec horreur ce que ce montre faisait subir à sa moitié. Comment osait il simplement la toucher ? Il n'en avait pas le droit. Elle était à elle, et rien qu'à elle. Il avait déjà commis le sacrilège de lui poser une marque dans le cou, non, il ne ferait plus rien qui puisse leur nuire. Elle se l'était promis.

Elle aurait voulut lui sauter dessus et l'étrangler jusqu'à ce que plus aucun rire de monstre ne puissent sortir de sa bouche, mais c'était impossible à faire pour elle. Elle restait immobile, réfléchissant à un moyen de l'avoir autrement que par la force. Mais comment voulez vous réfléchir convenablement quand votre unique raison de vivre souffre devant vous. Elle restait là, toujours pétrifié, n'arrivant pas à détourner son regard de la scène. C'est finalement la petite blessure à son bras qui la fit revenir à elle, les petits picotements s'étaient fait ressentir plus intensément et une goutte de sang coulait à présent sur son bras. Revenant alors à elle, elle essaya de se concentrer. Mais que pouvait elle bien faire ? Elle regarda rapidement dans cette chambre en désordre et se rappela le regard de Matthias vers son tourne disque. Elles n'y avaient pas touché. Une chance pour lui, qui allait tourné. Du moins elle l'espérait. De toute manière elle n'avait pas d'autre choix que d'essayer.

Elle se leva et regarda le gardien dans ses yeux couleur sang.


- Je te conseille de la lâcher tout de suite, ou ta précieuse musique te filera entre les doigts.

Elle l'avait dit sur un ton réellement menaçant. Elle n'avait pas peur. Elle n'avait pas le droit d'avoir peur. Elle devait rester calme et stoïque, pour elle, pour son unique amour, pour montrer à Matthias qu'il en fallait plus pour lire de la peur dans ses yeux.
Elle avait prit des risques, d'énorme risques. Qui pouvait dire si Matthias tenait réellement à sa musique ? Peut être, était-ce un simple détail pour lui ? Elle devait tout de même tenter.
Elle s'approcha alors du tourne disque, mais elle ne le prit pas. Elle prit un vinyle entre ses doigts et elle en lut le titre.


- Ludwig Van Beethoven, symphonie #7 ... Très bon choix.

Elle le regarda à nouveau dans les yeux et brisa sans amertume le vinyle en plusieurs morceaux.

- Dépêches toi de la lâcher, ou je passe à Mozart.

Toujours aussi menaçante qu'au début, elle priait pour que sa technique marche. N'avait il pas eu le premier réflexe de regarder si elles avaient abîmé son tourne disque ? Elle était troublée, mais elle l'espérait du fond du coeur.


[Intervention du directeur] CD ? Tu veux dire vinyle ? ^^
Ouaiii mais j'étais pas sur du coup, j'ai mis CD. s'cusez moi.
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MessageSujet: Re: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeVen 24 Avr - 13:20

La seconde de surprise passé Ksénia tenta de reprendre pied, mais la douleur l’avait envahis si soudainement qu’elle n’y parvenait pas, ou avec de grandes difficulté et ne serait-ce que l’espaces de quelques secondes. Notre petite princesse Russe ne s’attendait pas à avoir mal. Ou du moins pas de cette manière pas si fortement, pas si violemment ! Elle n’avait jamais connu la douleur, en dehors de celle occasionnée par de menues chutes et de petites éraflures enfantines. Nabirotchkina ne s’était jamais vraiment fait mal et à présent la moindre blessures la faisait souffrir immensément. Des larmes coulèrent sur ses joues pâles lorsqu’elle perçue le mouvement de poigner du gardien dans sa bouche, entre ses dents, cette contorsion qui la fit gémir de douleur sans qu’elle n’est le temps de se retenir d’apporter satisfaction à l’immonde personnage qui la maintenait dans ses bras en une étreinte toute sauf sensuelle. Car c’est bien ce qu’il voulait, les voir, les entendre, les sentir souffrir sous ses coups. Recueillir leurs gémissements pitoyables, leurs larmes glacées, leurs tremblements apeurés et leurs regards paniqués. Pauvres petites choses, fragiles poupées de porcelaine qu’il voulait brisé en si menues morceaux qu’ils passeraient dans le chat d’une aiguille. Un instant Blondie se dit que c’est ce qui allait se passer, qu’elle se laisserait tomber à ses pieds telle une pauvre loques sans défense. Que la douleur était telle qu’elle s’abandonnerai pour que cela cesse. Pour que le gardien la lâche, qu’il la laisse en paix... Mais une fois lancé on ne s’arrête plus, et Ksénia douta qu’Anstern s’arrête en si bon chemin. Et malgré le mal qui se faisait plus intense à chaque seconde qui passaient elle ne voulait pas perdre la face. Elle ne voulait pas perdre tout court. Elle ne voulait pas s’incliner devant ce violent personnage, ressemblant après comparaison plus à un Ours sauvage qu’au Loup.

Citation :
Je vais m'occuper de celle-ci en premier. Et croyez-moi. L'autre n'en perdra pas... Une... Goutte.

Blondie se dit qu’elles avaient peut-être fait une erreur en pénétrant une seconde fois dans la chambre du gardien, qu’elles auraient du faire plus attention, qu’une fois de plus à cause de leur négligence elles s’étaient fait prendre. Et elles allaient le payer, Ksénia le paierai d’ailleurs la première. Une indescriptible envie de vomir monta dans sa gorge et notre demoiselle ne distingua pas si elle était due à l’avant-bras que le gardien maintenait dans sa bouche ou au fait qu’il ai posé ses lèvres sur sa tempe. Néanmoins la pensé qui fit sortir derechef Ksusha de sa torpeur de mélange de crainte et de douleur fut pour sa jumelle.
Ou était donc sa sœur ?! Ou sa chère Zvetlana avait atterrit lorsque leur geôlier l’avait poussé loin de lui. Sur quelque chose de dur ?! Sur le coin du lit peut-être ? ou contre la mur ? S’était-elle blessé encore une fois ? Lui avait-il encore une fois fais mal ?!
La voie de Zvetlana vint apaiser ses craintes soudaines. Bien vivante, elle tenait entre ses fragile petite mains ce qui ressemblait un vieux vinyle, de ceux que leurs père cachait dans le fond de son bureau, de ces objets que nos deux jumelles s’étaient amusé à échangé contre quelque babioles sans valeurs quand elles étaient petite.
Sans prévenir, ou dirons-nous en prévenant l’intéressé, qui n’était pas Ksusha c’était une évidence, elle brisa l’objet, sans complexe, sans remords apparents, et une lueur d’espoir s’alluma alors dans les deux de notre blondinette. La satisfaction de voir sa jumelle détruire ce qui ne lui appartenait pas fut refluer un moment la douleur qui devenait de plus en plus insupportable. Mais pour combien de temps ?! Lâcherait-il son corps menue pour voler au secours de ses précieux vinyles ? S’enragerait-il encore plus ? Lui briserait-il la mâchoire ? Des tremblements vinrent alors animer le corps de notre petit chaperon Rouge aux prises avec le Gros Méchant Ours. Douleur ? Peur ? Une pointe de lucidité ?
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MessageSujet: Re: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeLun 27 Avr - 4:48

Erreur. Une monumentale erreur. On n'éteint pas un feu en y jetant de l'huile, et on en dompte encore moins les volcans. Quand bien même celui là crachait des monceaux de glace, il avait les mêmes réactions. Explosives. Le bris du vinyle ne fit que renforcer son rire, bien que sa voix ai marqué un temps d'arrêt, infime, lorsque l'objet se brisa.

Contrairement à ce qu'elles pouvaient penser, ce n'était pas parce que sa petite Poupée Russe avait heurté ce qui lui tenait à coeur. Ce n'était pas parce qu'il hésitait. non, c'était parce qu'il contemplait la destruction. Il n'était plus question, pour lui, ou pour ce qui dirigeait ce corps dont l'esprit s'était mis à distance d'avoir de bonnes manières. Non. Aucune retenue. Aucune pitié, encore moins. Elles seraient marquées. Elles en éclabousseraient les murs. Elle avait voulu porter le chaos, là? Elle allaient en payer le prix, et il allait le peindre à sa manière, ce chaos. Écraser, écraser. Il devait broyer, réduire l'injure au néant.

    Je crois que tu oublies que ce n'est pas toi qui a les cartes en mains. Poupée.

Sa main libre agrippa la mâchoire de celle dont il ignorait le nom. Et y appuya, encore. Y appuya jusqu'à un sinistre petit son humide. Ho, pas un craquement, pas encore. Elle n'aurait pas la mâchoire cassée -Graduons les plaisirs. Déboîtée, pour l'instant. Tordue dans un angle bizarre, qui chassait tout ce que ce visage pouvait avoir de beau, de délicat. Elle était devenue un monstre elle aussi, mais de foire. La douleur allait l'envahir, la posséder toute entière, et quand ses mains se porteraient sur son visage, c'est l'horreur qui accompagnerait le mal. Elle pourra peut être penser que ça restera comme ça. D'ailleurs, ça pouvait très bien la lui laisser de biais, légèrement. Pour toujours. Ca serait tellement amusant. Il n'aurait plus qu'à la suivre dans les couloirs et à claquer des dents à sa hauteur.
Et il fit un pas, avec sa prisonnière dans les bras. Lui, et sa manche pleine de sang, elle avec cette bouche maculée et tordue. Il riait encore, entre ses mots. Le rire se tut, brutalement. Silence. Silence affreux, entier, pesant. Un silence de sentence qui va tomber. Il repoussa à demi son petit monstre, poupée abîmée, la laissant presque tomber pour la rattraper, saisissant sa main dans la sienne. Et il s'élança vers Zvetlana, dans un saut de bête, cherchant à agripper son visage dans sa main, et à le serrer dans sa poigne. Déformer ses joues, elle aussi. Tout pour qu'elles puissent encore voir. Leurs visages, leur ressemblance. Comme elles devaient y tenir. Comme il jouissait -De cette jouissance supérieure à celle du corps, cette jouissance primaire, primale. Il n'était plus question de gradation, de sculpture de leurs esprits à faire avec patience. L'oeuvre avait agacé, et elles étaient glaise battue.

    Pleure, pleure encore. Pleure, supplie. Regarde bien ta soeur, ma petite Zvetlana. Regarde la bien, parce que tu la reconnaitras moins, ensuite.

Il allait les faire danser, comme des pantins, au bout de fils. Oui, il allait les faire danser, et chanter et tant pis si elles étaient brisées après le premier spectacle. Il voulait que leurs cris résonnent. Que tous sachent, apprennent, et à les voir au lendemain, comprenne. Comprenne qu'il ne fallait jamais, jamais, chercher à voir ce qu'Anstern cachait sous sa façade lisse. Jamais.
    La musique, vous allez me l'offrir.

Leurs cris seraient plus doux qu'une sonate. Ensuite, en rangeant, en se pansant, il penserait que trop de choses avaient été brisées. Mais il n'avait que si rarement l'occasion... D'être tellement lui même.


Dernière édition par Matthias Anstern le Lun 11 Mai - 17:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeMer 6 Mai - 19:33

Comme elle s'y était légèrement attendue, la destruction du vinyle n'eut pas réellement l'effet escompté. Elle aurait voulu qu'il arrête tout et qu'il les laisse partir, mais ça, il ne le ferait jamais, encore moins maintenant qu'elle lui avait détruit quelque chose à laquelle il tenait. Qu'allait elle pouvoir faire à présent, ci ce n'est de subir les châtiments qu'il allait avec un malin plaisir leur donner. Elle aurait du le savoir, dès leur première rencontre, elle aurait du le savoir ... Savoir qu'on ne joue pas avec Matthias, que l'on subit, un point c'est tout. Elle n'avait cependant pas pu résister à la tentation de jouer, à cause de sa soeur. Celle pour qui elle vivait, celle qui était censée la protéger avait en réalité fait le contraire. Mais jamais elle ne lui en voudrait, quitte à subir la punition due, autant la subir à deux. Elle ne pouvait se passer de son amour, elle était sa vie et jamais cela ne changerait.

Toujours là, mais à présent muette, ne sachant que dire, ne sachant que faire, elle regardait cette si belle main se poser sur le visage d'ange de son autre. Crac. Il venait de lui déboîter légèrement la mâchoire. Elle ne put s'empêcher de mettre la main devant sa bouche pour étouffer un cri d'horreur. Il la défigurait, et elle ne pouvait rien y faire ... rien.

Finalement, il desserra l'étreinte de la mâchoire de sa soeur et s'avança vers elle. Il allait lui faire subir la même chose. " Ressemblance à vie, même si tu es laide " Elle allait subir le même sort qu'elle. Il lui agrippa la mâchoire, il était prêt à lui déboîter également. Non elle n'en avait pas envie. Elle avait déjà trop souffert. Elle, mais sa soeur également. S'en était trop elle ne pouvait plus le supporter. Elle s'était jurée de ne jamais se laisser soumettre à ce gardien, mais elle ne put faire autrement. Il fallait qu'elle se jette à ses pieds, qu'elle lui montre qu'il la détenait. Elle ne le voulait pas, mais elle n'avait d'autre choix.

Elle agrippa d'une de ses mains le poignet du bourreau, puis de l'autre son bras. Elle aurait voulut lui tordre le bras puis le mettre à terre et lui donner des centaines de coups de pied jusqu'à ce qu'il se soumette comme elle devait le faire, elle aurait voulus ... Seulement, elle en était bien incapable.


" Je vous en supplie... ça suffit ... "

Des larmes se mirent alors à couler le long de ses joues. Elle avait perdu. Elle lui avait redonner ce qu'il voulait. Ses larmes. Puis elle regarda sa soeur, dans un sale état. Elle s'en voulait, c'était de sa faute si elles en étaient là. Elle ne se le pardonnerait jamais.

" Laissez la partir ... Elle n'a rien fait, c'est de ma faute. "

Elle était lâche et faible, mais elle s'en fichait pas mal. Sa soeur comptait plus que tout et la force ne fonctionnerait pas avec Matthias. Elles devaient se l'avouer, elles devaient se soumettre. Elle regarda à nouveau le jeune gardien.

" Je ferais ce que vous voudrez, ... mais laissez la partir !! "

Les larmes ne cessaient de couler. Elle s'en voulait intérieurement d'être aussi faible.
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MessageSujet: Re: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeDim 10 Mai - 21:37

La douleur lui parvint, soudaine et fulgurante seulement ponctué par une longue plainte sinistre, seul vocalise sortant de sa gorge, et bien vite remplacé par une séries de sanglots désespérés. Jamais elle n’avait eu aussi mal. Jamais notre Ksénia n’avait ressentit une telle douleur. De toute sa vie, Blondie s’était toujours arranger pour ne récolté que quelques égratignure, et par change ne s’était jamais rien cassé. Mais cette fois. Cette première fois. Elle aurait voulu hurler de douleur. Oublier la chambre lugubre dans laquelle elles étaient, le gardien lui enserrant le poigner, sa sœur en pleurs, et hurler à en perdre l’utilisation de sa voie. Mais elle n’y arrivait pas. Il était toujours la. Et chaque fois qu’elle posait son regard sur leur bourreau un frisson lui parcourait le corps et une immonde envie de vomir la prenait. Et si elle lui vomissait dessus ? Que dirait-il ? La lâcherait-il enfin ?
Cette idée n’effleura pas l’esprit de notre demoiselle que la douleur rendait inopérationnelle. Et quand elle posa de sa main libre sur sa bouche. C’est un frisson d’horreur parcourut le corps fragile de notre Blondie. Que s’était-il passé ? Sa mâchoire. Sa fragile petite mâchoire. Tordue. Abîmé. Cassé ? Noon Ksénia se dit plus pour se rassurer qu’en connaissance de cause que sa mâchoire ne pouvait qu’être déboîtée. Jute déboîtée. Juste Déboîtée !
#Un autre lieux. Une autre vie. D’autres personnes. D’autres circonstances.
Une chambre. Un homme assis sur un lit et une grande femme debout devant lui.
- Hé m’man qu’es ce qu’il a p’papa ?
Une mâchoire en sal état. Tordue.
- C’est rien les filles. Allez vous en !.. Non, non. Revenez. Regardez. Ca pourra vous servir. On sait jamais..
Maman met ses doigts dans la bouche de papa. Elle met ses pouces sur les dents du haut. Elle attrape le bas de sa bouche et l’ouvre en grand, très grand. Puis elle baisse l’os dans la bouche pour qu’il glisse dans l’autre os du fond. On entend un drôle de bruit. Et la bouche de papa se ferme sur les doigts de maman. Elle crie, lui aussi. Mais la mâchoire de Papa est redevenue normale. #


Ainsi, Ksénia n’est que vaguement rassuré. Peut-être Zvetlana arrangera sa bouche. Peut-être que la douleur s’arrêterai un jour. Peut-être bientôt. Mais elle avait si mal. Si mal ! Des larmes glacées inondaient les joues délicates de notre demoiselle. Et une goutte de sueur glissa le long de son dos. A nouveau elle frissonna. Anstern était toujours là. Sa main autour de son poigner. A coup sur il allait la lui casser. Par simple sadisme. Par folie. Et maintenant il tenait Lana’ aussi. Sa chérie. Sa poupée. Sa sœur adorée. Elle allait subir la même chose.

Ma pauvre Zvetlana. Éloigne toi ! Pars ! Loin de lui ! Sinon il te feras mal ! Tu ne sais pas combien j’ai mal ! Combien j’aurais mal s’il t’arrivait la même chose que moi ! C’est rapide ! C’est douloureux ! C’est dégueulasse ! C’est méprisant ! Je le méprise ce sal****d ! Comme je le hais ! Comme je me hais de nous avoir entraîner ici ! Comme je le hais ce foutu pull qu’on est retourné chercher ! Je le brûlerai ! Je meurs d’envie de les brûler ce pull et ce pu***n de gardien !
Elle supplie. Ma Zvetlana supplie Anstern ! Comment a-t-il pu l’appeler «Ma» Comment ose-t-il ?! Il n’a aucun droit sur Lana ! Aucun ! Elle est à moi ! Seulement à moi ! Creve co****d !

La colère lui permet d’avoir moins mal. Un peu moins mal. Mais les larmes coulent toujours. Et elle tremble dans l’attente d’une nouvelle agression. Sa mâchoire la fait souffrir. Ksusha ne peut parler. Elle ne peut supplier à son tour. Elle ne peut dire qu’elle a comprit. Qu’elle lui demande pardon. Elle se retrouve faible ! Fragile ! Elle qui s’était promis de ne jamais demander pardon. Elles qui s’étaient toujours dit qu’elle étaient invincible ! Leurs barrières avaient explosé ! Elles ne pouvait plus tenir ! La douleur ! Cette douleur ! Nabirotchkina ne pouvait les supporter. Elle aurait voulu hurler sa rage, son déshonneur et sa douleur à la face du gardien. Mais ne le pouvait pas. Des sanglots obstruaient sa petite gorge. Elle ne pouvait que supplier du regard. Il le verrait ! Il voyait tout ! C’était son métier de voir les choses !
Notre Russe se serrait avoué vaincue si elle l’avait pue. Elle se serrait laisser tomber et aurait ramper vers sa sœur. L’aurait prise dans ses bras. Ses bras rassurants. Seul attouchement capable de la rassurer. Qu’allait-il faire maintenant ?! Ksé pria pour que quelqu’un frappe à la porte et ai besoin d’Anstern. Pour qu’il se passe quelque chose. Pour que cela finisse. Pour que l’ours sauvage et monstrueux lâche ses deux pauvres proies…
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MessageSujet: Re: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeLun 11 Mai - 17:52

Les larmes nourrissaient autant le monstre que le sang. Et ces larmes-là étaient un met de choix, récoltées de la plus belle humiliation, de la défaite totale, de la soumission entière. Les fières poupées étaient brisées, brisés de larmes et de douleur. La douleur physique pour l'une, morale pour l'autre. Comme elles étaient laides, ainsi répandues, ainsi vaincues. Et comme elles formaient un tableau exquis. Au delà de la beauté bafouée, il y avait la saveur de ce que l'âme pouvait saigner lorsqu'elle se blessait. Lorsqu'elle était marquée. Plus on tombait de haut, plus dure était la chute. Leurs égos avaient tutoyés les anges. Quel merveilleux éclat ils pouvaient bien avoir aux yeux du monstre, morts, broyés à ses pieds. De sa main.

Maintenant il fallait parachever. Il fallait signer l'oeuvre. Il fallait que chaque seconde, chaque parole, chaque frisson soit gravés en elles. Pour que jamais elles n'oublient, pour qu'elles craignent jusqu'à son ombre, la moindre flexion de ses sourcils. Qu'ils sachent, tous. Qu'ils voient. Qu'ils n'essayent jamais plus de manquer de respect au Keiser. Il fit un large mouvement de bras, pour rompre le contact entre sa Poupée et lui. Sèchement. Assez vivement pour qu'elle puisse craindre la gifle qui risquait de s'abattre à tout moment. Il la toisa, de sa force, de sa supériorité, lui la bête à la manche ensanglantée. La rage froide s'était dissipée, comme un appétit de chair une fois rassasié. Anstern était redevenu cet ouvrage mécanique, glacé. Il avait réintégré son uniforme. Fort heureusement pour ces fillettes, par ailleurs. Qui sait jusqu'où aurait-il pu aller.

Par réflexe, il rajusta son col, sa cravate. Gestes dérisoires, à regarder l'état de sa veste. Mais il était ainsi. si droit. Trop parfait, trop minéral. Il en avait perdu son sourire, son air sauvage. Comme si tout ça n'avait été que calcul. Il serra un peu plus fort le poignet du reflet de sa poupée à la mâchoire difforme, pour la ramener à lui. La forcer à se tenir sur ses jambes. Au regard qu'il lui jeta, on aurait presque pu penser qu'il lui reprochait de se tenir aussi mal. Il lui agrippait l'épaule l'instant d'après, dans un sursaut vif, comme pour la secouer. Comme si elle ne devait pas ainsi se comporter. Et fit de nouveau face à sa Poupée Russe. Sa soeur en trophée, presque soulevée de terre.

    Tout d'abord, tu vas tout ranger. Tout. Soigneusement. Ensuite, je songerai à ta punition. Pour l'instant, vous restez toutes les deux ici.

Le ton ne sous entendait, bien entendu, aucune forme de contestation. Ni même d'hésitation. De protestation. De retard. Il exigeait l'obéissance immédiate, et soulignait même une éventuelle gratitude pour être si plein de mansuétude. Pour lui permettre de respirer encore, d'avoir encore un visage. Il amena d'ailleurs plus près du sien Ksénia, frôla d'un doigt ganté la ligne de sa mâchoire. Y appuya juste un peu. Juste de quoi faire naître une étoile de douleur, un fragment volant zébrant un ciel déjà orageux.
    N'avais-je pas souligné déjà, à quel point une femme bruyante et rebelle est laide et indésirable.

Il ne souriait pas, mais il en était presque badin. Comme s'il avait été seulement légèrement déçu d'un comportement qu'il avait redressé d'un claquement de doigt. Comme si tout cela à ses yeux n'était rien, ou si peu de choses. Un détail. Son quotidien. Non. Elle n'étaient pas grand chose en son antre. Et chaque manquement à la règle diminuait leurs valeurs. Il fallait qu'elles le comprennent. Anstern allait le leur graver au fer rouge.
Peut être irait-il même apprendre les bonnes manières à l'une de ces fillettes dans cette salle réservée, là, en bas. Peut être même les deux. Peut être aucune. Tout dépendrait de ce qui allait suffire. Du chant qu'elles allaient offrir maintenant.

Décidément, la symphonie était agréable, ce soir. Pour un peu il en aurait chanté.
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MessageSujet: Re: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeLun 11 Mai - 19:27

Il rompit d'un grand et vif geste le contact avec Zvetlana. Tout laissait penser qu'il allait lui foutre une gifle, mais il en fit rien. Il réajusta sa cravate et son col, toujours aussi parfaitement qu'il le faisait à son habitude. Il la délaissait pour reprendre Ksénia. Il ne la lâchait plus. Sa pauvre beauté devenue moins belle depuis quelques minutes. Cette soeur qui souffrait à sa place. Elle agonisait, elle pleurait et elle, elle restait la comme une conne à ne rien pouvoir faire. Rien. Elle avait pleuré, elle avait supplié, elle s'était soumise. Et maintenant pauvre fille, que crois tu que tu pourras faire ?
Il ne lâchait pas Ksusha, il la tenait au contraire plus fermement, l'obligeant à se porter droite alors qu'elle souffrait. Mais enfin quoi. N'était il pas rassasié. En voulait il plus. Elle était perdue, elle avait penser qu'enfin tout s'arrêterait. Jamais. Ça continuait. Leur cauchemar commun continuait.
Le gardien regarda à nouveau sa poupée russe qui s'était soumise à ses pieds.

Tout d'abord, tu vas tout ranger. Tout. Soigneusement. Ensuite, je songerai à ta punition. Pour l'instant, vous restez toutes les deux ici.

Ranger. Elle n'aimait pas ça, encore moins vu l'état de la chambre, mais la punition semblait pour le moment encore correcte. Peut être serait il plus clément si elle s'exécutait de suite, sans discuter, sans un mot. Juste ranger le foutoir qu'elles avaient fait. Ksénia resterait la avec elle. Bonne et mauvaise nouvelle. Il aurait pu la laisser partir à l'infirmerie, pour faire soigner sa mâchoire à présent déviée. Il aurait pu également l'emmener ailleurs ... la faire souffrir plus.
Elle ne répondit rien, se mit simplement à l'attelage. Elle commença par ramasser avec précaution les chemises blanches, ou du moins ce qu'il restait. Tout en rangeant, elle priait pour qu'il ne fasse pas plus de mal à sa tendre moitié. Elle ferait ce qu'il voudrait pour qu'il la laisse tranquille. Si seulement elle pouvait se réveiller, dans leur chambre en France, se réveiller et se câliner avant d'aller chercher des victimes ... Ce temps la lui manquait horriblement. Et bien plus en ce moment. En fouillant bien, elle tomba sur ce fameux pull. Le pull qui avait fait qu'elles en étaient arrivées là. Elle fut prise d'une soudaine colère.
Elle se retourna vers Matthias, les yeux encore légèrement mouillés.


" Pourquoi vous la laissez pas tranquille ? Elle a rien fait ! Vous croyez pas qu'elle en a déjà assez prit ? "

Puis elle tomba en sanglot et murmura.

" Lui faites plus mal ... "

Elle se laissa alors tomber sur les genoux. Elle avait craqué. Ce n'était plus de simples larmes qui coulaient, c'était presque une rivière. Elle ne voyait plus rien, tout devenait flou à cause de ces foutues larmes. Elle en avait assez d'être là.
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MessageSujet: Re: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeLun 18 Mai - 18:04


Une seconde, une lueur d’espoir brilla dans le regard de notre Ksénia. Une seconde elle crut qu’il en avait fni avec elles. Une seconde. Le temps qu’il réajuste son costume en bien piteue état et qu’il pose à nouveau son regard glacé sur ses jumelles Nabirotchkina. Encore là. Toujours là. Jamais partit. Plus terrifiant que quelques secondes auparavant. Au moins avec une bête sauvage on s’attend à chaque instant à pendre un coup, alors qu’avec un psychopathes, un glaçon. A quoi s’attendre ?
« De marbre » une expression qui lui va à merveille, ou plutôt de glace. Le marbre a cette note de noblesse que l’on ne croise en aucuns cas dans l’apparence du gardien Anstern. Toutes barrières disparues. Ksusha en aurait pleuré comme une enfant à l’idée que ce monstre allait errer dans les couloirs chaque jours de sa détention à High Creek. Mais elle ne rajouta pas au spectacle honteux qu’elles donnaient à présent ses sanglots d’enfant paumée. Pâle spectacle. Triste spectacle. Nos deux jeunes filles toujours là. Enssemble. Et pourant séparées d’une longueur de bras. Leurs longs cheveux blonds emmêlés à présent pendaient lamentablement dans leurs dos, et leurs doux regards bleutés troublés de milles larmes gelées. Marrionettes que l’on auraient cassé sans remords et que l’on aurait oublier de piétiner. Allait-il les piétiner ?

Dans d’autres circonstances Ksush’ serait morte de rire en entendant cela ! Comment ça ? Zvetlana ranger ? Une idylle! Un rêve ! Elle ne rangeait déjà pas ses propres affaires chez elles en France. Comme pourrait-elle ranger celles de quelqu’un d’autre ? Surtout des affaires qu’elle avait prit un mâlin plaisir à foutre l’air. Mais Ksénia ne sourit pas. Elle l’esquissa pas même un geste mu par un quelconque bonheur. Ses yeux couleur ciel d’été braqué sur le visage du gardien. Il appuya de nouveau sur sa mâchoire. Pauvre mâchoire. Elle étouffa le sanglots qui failli franchir la barrière de ses lèvres et baissa vivement les yeux.
Les paroles du gardien lui laissèrent un goût amère dans la bouche ou peut-être était-ce le goût du sang déjà sec qui maculait ses lèvres. Se redressant peu à peu, parce c’est ce qu’il semblait vouloir, Ksusha remarqua que son visage n’arrivait pas en face de celui de son boureau. Elle aurait presque rit nerveusement ne sachant pas si elle pouvait considérer ce fait comme un avantage, comme un inconvénient ou comme un simple fait, et pour qui ?!


" Pourquoi vous la laissez pas tranquille ? Elle a rien fait ! Vous croyez pas qu'elle en a déjà assez prit ? "

Non vraisemblablement ma Chérie je n’en n’ai pas assez pris. On s’est trompé en venant ici. On a gaffé. Comme en France. Comme la dernière fois qu’on a joué toutes les deux. Comme ça fait longtemps. Je t’en surplis ma poupée ne pleure pas ! Ne lui offre pas tes larmes. Il ne les mérite pas.
J’ai déjà pleuré pour nous deux…
J’ai mal pour nous deux. Je prendrais toute ta douleur si je le pouvais.
Mais ne pleures pas mon Ange. Je pleure avec toi sinon. Il nous tient tu sais. Et j’ai envie de vomir à chaque fois qu’il me touche. Et je t’aime…

Comme si seuls ses yeux avait put porter le message de son corps. Ksénia adressa un long regard à sa sœur. Un de ses longs regards qu’elles avaient l’habitude d’échanger avant. Blondie espéra qu’à travers le voile de larmes, sa Lana’ comprit tout l’amour qu’elle lui portait.
Et comme si cela ne suffisait pas, Matthias la tenait toujours. Hésitante elle se tira doucement vers sa sœur. Peut-être la lâcherait-il ? Ou pas.. Et alors elle risquait d’avoir mal. Encore une fois. De ses yeux des larmes coulèrent à nouveau…
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Matthias Anstern
Matthias
Matthias Anstern


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MessageSujet: Re: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeVen 22 Mai - 11:18

A trop nourrir les fauves, on en fait non pas de sages félins, mais des créatures boulimiques. A trop nourrir le monstre, les jumelles réveillaient un appétit qu'Anstern contrôlait jusque là. Sagement emprisonné sous ses mimiques et façons rigides, rigoristes, bien rangées. Oh, il avait l'air si calme, Matthias. Tout juste un peu pensif, avec sa tête un peu penchée, ses yeux un peu plissés, sa moue un peu marquée. Oui, rien ne se montrait encore. Mais quelque chose s'animait. Un vieil ami se rappelait à lui, un vieux chat maigre lové dans un coin de sa conscience, qui lui soufflait quelques mots avec un ineffable sourire. Des images lui venaient, dans son océan de calme intérieur, de sérénité reconquise. Sa main s'ouvrant sur quelque chose de rouge et d'inerte. Les murs peints de l'éclat suprême de la plus grande preuve du pouvoir qu'il avait sur les autres de ce qu'on avait désignés comme ses congénères à sa naissance, qui n'étaient que des larves imparfaites, des lymphes. Au delà de ce qu'il savait parfois en sculpter. Au delà de voir quelque chose sortir de ce marasme humain sur lequel il avait choisi de se pencher. Au delà du pouvoir Divin de Création.

La Destruction. Ultime et irrémédiable. Là, à voir les larmes de ces fillettes, à les voir si accessibles, si malléables, si pitoyables, il avait envie de serrer ses grandes mains sur ces si jolis cous, et de presser, presser jusqu'à en extraire le jus de la vie dans des râles infects. Il les désirait, oui, mais d'une façon qu'elles ne comprendraient probablement jamais, d'une façon dénuée de toute notion de sexualité. Juste celle du pouvoir. De son pouvoir, de lui le Faiseur à elles la Matière. Si elles pouvaient être inertes, là, à ses pieds. Ce serait au delà du beau. Ce serait extatique.

Et ensuite, il jetterait leurs restes dans une fosse, dans l'oubli. Ca ne serait qu'un détail dans le tableau.

Son pouce dériva avec une douceur infinie sur l'arc de la mâchoire démise, comme pour apaiser la douleur, comme pour dessiner l'acte qui couvait en sa poitrine. Serrer. Serrer encore. Matthias luttait contre Anstern. La retenue luttait contre ce vieux chat qui faisait désormais ses griffes dans ses entrailles. Le pouce se plaça à l'articulation tendue, et en joua, pensivement. Pourvue qu'elle crie. Pourvue qu'elle soit assez lamentable pour l'écoeurer, pour chasser la bête. Ou bien, il n'allait plus la tenir. Et ça pourrait être dommage. Dommage, deux blocs à modeler de gâchés. Non, il devait respecter son art, il ne devait pas céder à la facilité, au désordre et au bruit, il ne devait pas... Il ne devait pas répondre au désir.
Sa voix lâcha, sèche. Très sèche.

    Arrête de pleurer. Arrête! Tu te rends compte à quel point tu es ridicule? Vous vouliez jouer aux grandes filles, hm? Regardez-vous. De sales gamines incapables de se moucher. De se retenir. Petites pisseuses.

Elle voulait serrer sa soeur dans ses bras, celle qu'il tenait là, dans sa main. Sa raison était trouble. Il la repoussa avec force, hors de portée d'un contact avec elle. Et avec lui. Il cherchait à se convaincre de son dégoût. Toisa la défigurée encore. Serrant les poings.
    Nous allons te ramener à ta chambre. Nous verrons demain si tu as retenu la leçon. Sinon, crois moi que je m'arrangerais pour que tu ne puisses plus jamais croiser un miroir sans frémir.

Respirer. Respirer. Retrouver la maîtrise. Ne pas céder. Ses yeux glacés se posèrent sur sa poupée. Sa si mignonne petite poupée russe. Si offerte. Ca serait si facile, si facile...
    J'ai trouvé ta punition. Nous en parlerons tous les deux une fois que nous aurons raccompagné ta soeur. Prie pour qu'elle soit sage. Tu en seras responsable. Puisqu'elle n'a rien fait.

La punition se dessinait dans les songes d'un vieux chat ébouriffé. Dans le creux d'une paume souillée de sang. Il était un artiste. Un orfèvre. Il garderait en vue ses oeuvres, son but. Mais comme il était tentant de sculpter ce moment éphémère où la vie s'échappe entre ses doigts. Comme il était enivrant de sentir ça filer sous ses doigts.

Anstern retira ses gants.
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MessageSujet: Re: Vengeances et punitions [ Terminé ]   Vengeances et punitions [ Terminé ] Icon_minitimeJeu 28 Mai - 23:48



    Elle avait honte d'avoir craqué. Elle ne l'avait pas voulut. Elle aurait voulut montrer à ce monstre qu'elle était forte. Qu'elle et sa sœur n'étaient pas des petites pisseuses. Mais elle n'avait pas réussi. Elle avait lamentablement échoué. Les yeux toujours pleins de larmes, elle regardait sa douce et tendre moitié. Sa petite chérie qui souffrait. Elle souffrait, elle le voyait dans ses yeux. Ksénia lui jeta alors un long regard. Un de ces regards qu'elles seules connaissaient. Ce regard qui en disait si peu et tellement à la fois. Ce petit geste, anodin pour la plupart des personnes. Elle savait ce que cela signifiait. Oui, elle le savait car elle lui avait lancé ce même regard en France, le jour de leur arrestation. Juste avant de lui avoir dit. Tout ira bien. Je te le promet. Et elle lui avait répondu. Je sais. Je t'aime. Rien n'était vrai. Rien n'allait. Tout foirait. Tout se brisait. Même la mâchoire de sa pauvre moitié. Elles s'étaient mentis. Mais auraient elles pu le prévoir ?

    Elle avait comprit le message.Elle devait se reprendre. Sa sœur serait toujours la pour elle. C'était à cause d'elle qu'elle avait souffert et pourtant Ksénia son amour serait toujours là à ses côtés. Elle avait déjà été cassé. Il fallait que Lana ne le soit pas. Pour elle, pour sa moitié. Pour que les princesses Nabirotchkina restent à jamais dans les mémoires. La chose ne serait pas facile. Mais elle se devait de le faire. Elle partagea alors, le temps de quelques secondes seulement ce regard.
    Tiens bon. Je le ferais. Pour nous deux. Je te le promet. Comme au bon vieux temps. Je t'aime.

    Il hésitait. Ou du moins, on aurait dit. Il avait l'air si calme. Ça la mettait mal. Pourquoi restait il là, comme ça, à chercher un point ou poser son pouce. Là, calme. Elle aurait sans doute mieux préféré qu'il s'énerve une fois, qu'il les engueule, et qu'il les laisse partir. Non, lui, Matthias n'était pas comme ça. Il aimait les choses propres et bien faites. Ça, elle l'avait bien retenus.
    A ces yeux, elles étaient des petites pisseuses. Des moins que rien. Elles étaient dans la sous-catégories des gens respectables. Lana s'arrêta alors tant bien que mal de pleurer. Ses yeux restaient rouges et mouillés, mais les larmes ne coulaient plus.

    Enfin. Enfin il la lâchait. Il la laissait tranquille. Elle était en quelques sortes libérée. Lana se jeta sur elle. Elle passa une main dans ses cheveux et une sur sa joue. Elle regardait, non sans dégout, la mâchoire si abimée de sa moitié. Il l'avait pas loupé. Elle avait du souffrir. Horriblement. Des larmes étaient prête à monter. Elle se retint. Non, elle ne pleurerait plus. Plus en présence de sa sœur. Plus en présence de Matthias.

    Il proposa alors de raccompagner Ksénia à sa chambre puis, de discuter de sa punition. Il ne punirait pas Ksénia. Non, il ne punirait qu'elle. Ces mots furent si soulageant et effrayant à la fois. Elle allait se retrouver encore une fois, seule avec ce loup affamé. Elle n'osait pas imaginer quelle genre de punition il allait lui infliger. Elle s'en fichait pas mal. Elle savait sa sœur en sécurité. Du moins pour le moment.Si elle ne faisait pas d'erreur jusqu'au lendemain.
    Ksénia. Ne soit pas bête je t'en supplie ...
    Elle souleva alors sa sœur pour l'aider à se lever. Lui jeta un regard pour lui faire comprendre de ne pas essayer de contredire ce qu'il venait de dire. Il ne fallait pas qu'elle soit punis avec elle. Non, il était hors de question. Elle venait déjà de se faire punir. Les deux sœurs se dirigèrent alors vers la sortie. Le pire allait alors seulement commencer pour Lana, la petite poupée russe.



    HRP: Euh, ... Je propose que ça soit la fin, sauf si Ksénia décide de rajouter quelque chose.


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