High Creek's Jail
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Une prison un peu étrange...
 
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Aiko Maori

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Aiko Maori
Aiko - It's evolution, baby
Aiko Maori


Identité
Âge: 23 ans
Relations:

Aiko Maori Vide
MessageSujet: Aiko Maori   Aiko Maori Icon_minitimeMer 1 Avr - 16:32

.Identité



♦️ Nom : Maori
♦️ Prénom : Aiko
♦️ Surnom : Le psychopathe
♦️ Âge : 23 ans
♦️ Nationalité : Japonaise, vaguement galloise désormais.
♦️ Sexualité : Onanique, il n’aime que lui et son reflet. Cependant, il baise de temps à autre un homme, pour le fun et parceque finalement, lui aussi est un homme (qui a dit que le narcissisme faisait tourner en rond ?)
♦️ Rôle : Gardien


.En détail

♦️ Description physique : Vous n’êtes que de la merde, de cette infâme matière répugnante, infecte, pénétrant par tous les pores de votre peau. Vous, qui n’êtes que sueur, halètements grossiers de porcs se vautrant dans leur propres déjections. Un monde de cris de gorets, juste bons pour l’abatage. Chair dégueulasse, déjà corrompue, même pas mangeable, même pas bonne à nourrir. Tout n’est que merde, sans commencement ni fin, au delà des pupilles aciers.
Ces yeux là, qui transpercent sans voir, de ce gris glacial, inexpressif aux pupilles contractées au maximum. De cette vision aveugle, déroutante, dont on ne sait jamais si elle n’est faite que d’obscurité ou de clairvoyance. Aigle en son domaine, Aiko est le rapace au regard fixe, dérangeant, qui voit tout, analyse toute action avec une furie dévastatrice. Aucune place pour la fantaisie dans cette intelligence projetée comme une aura vénéneuse. C’est un monstre, dans tous ces petits détails anodins, ces choses infimes que la conscience ne note même pas mais qui affole le viscéral, l’incontrôlable. Tout n’est que danger susurré, pas franchement avoué, tout en animal sauvage dévoilant à peine les canines avant de mordre.

C’est ce visage partiellement inexpressif, d’asiatique froid comme la glace, ordure avec politesse, de sentiment qu’on ne dévoile pas par pudeur. La forme des yeux est bridée, accentue le coté effilé comme une lame de cette silhouette. Le nez est plat, peu présent et aux narines fendues et les lèvres, rouges comme le sang, dévoilent des dents volontairement taillées en pointes qui agressent en sourires complaisants et mordent plus cruellement que n’importe quel couteau. C’est une arme, effrayante de précision, d’entrainement. Rien n’inspire confiance dans ce physique.

Et pourtant, ce charisme. C’est dangereux, animal mais ça attire, comme le papillon sa lumière. C’est beau à vouloir y poser la main même s’il faut s’en bruler. Séduisant, dans d’autres sphères que les canons habituels, Aiko a ce quelque chose d’accompli, de parfait dans son genre qui attire les regards. Peut-être sa confiance en lui, le mystère méticuleux qui nimbe chacun de ses gestes, soudainement accélérés comme les pattes d’une araignée ? Peut-être finalement que ces yeux enchâssés dans cette forme exotique brillent comme une perle rare et sauvage, que les lèvres quoique cruelles ont cette forme pleine et tentante ? Peut-être même que l’ovale bien aimable de ce visage laisse imaginer quelques douceurs au delà de la première impression ? Là encore, rien de conscient. Aiko attire autant qu’il révulse, commande son physique avec une régularité mécanique, sait se faire tantôt caressant tantôt cruel. Certes … la manipulation ne lui est pas inconnue.

La chevelure est noire de jais, corbeau plutôt qu’aigle cette fois. Ils sont anarchiques, balayent le visage comme un vent furieux, chimères animées par la sombre colère même qui gangrène l’air qui l’entoure. La longueur fine est retenue en une gentille natte qui glisse dans le dos, vient caresser les muscles sauvages du yakuza.

Compromis entre la constance tranquille d’un gardien et la rigueur affamée du yakuza, ce corps, cette silhouette est un réel plaisir esthétique dont Aiko sait davantage la puissance que la valeur tentatrice. Du haut de son mètre quatre vingt cinq, difficile de s’opposer à ses colères aussi subites qu’impressionnantes et qui se terminent souvent par l’assaut inconsidéré de cette musculature.
Aiko Maori Aiko_b10Pas fin, mais pourtant formé, les bras sont puissants, les jambes longues, les épaules droites comme militaires et les hanches étroites, souvent saisies par une chemise noire.
Quant au tatouage, véritable œuvre d’encre, de chair et de sang. Réalisé à l’ancienne, dans son pays natal, par un maitre du tatouage, il est l’incarnation de tout ce que le jeune chef de clan aurait du représenter. Pouvoir, persévérance, capacité. La carpe Koï, d’une encre rouge, et dotée de canines nage aux travers de son dos, noie sa face aux creux de ses reins et promène sa queue jusque sur l’épaule gauche. Les kanji ne sont qu’un rappel. L’œil, cruel, et cerclé de noir, est bleu et seule note de couleur contraire dans ce tatouage. C’est ce même bleu que le regard d’Aiko lui-même, ca fait frissonner. Un simple poisson dont l’allure semble prête à la guerre ainsi porté. Tout ce que le yakuza porte ne semble n’être plus que menace.
Aiko est un monstre, son mental perturbé, influe grandement sur son physique, transforme chaque chose qui pourrait être simple en quelque chose de potentiellement létal. Et ce ne sont pas ces faux sourires ou ces airs maussades qui permettent de nuancer l’émotion d’absolu danger qui se dégage de lui comme un parfum particulièrement tenace.

♦️ Description psychologique : Eut-il un jour un être plus effroyable qu’Aiko sur cette planète ? Le doute est réel.
C’est la saloperie à l’état pur, de cet état de chaos acéré qui brise, mutile, détruit tout ce qu’il touche avec une absolue précision. Une sorte de monstre hybride splendide de l’humain et de l’animal.
Pas de remord, pas de regret, il laisse ça à sa conscience évanouie depuis longtemps. Il n’éprouve plus aucune pitié, plus aucune compassion pour qui que ce soit, la Terre entière est son ennemie, le monde est l’étendard brulant qu’il conduira jusqu’aux flammes. L’ardent charnier de son enfer personnel, de sa soif de destruction absolue que rien ne peut entraver, ni même annihiler.
Inutile de discuter, de chercher à raisonner cet esprit dément auquel on a offert la possibilité de réaliser le moindre de ses scénarios pervers, il n’écoute pas, considère toute vie comme un module de carton pate interchangeable.
C’est l’absolue négation de l’existence, de la conscience de chaque être, pour lui vous n’êtes tous que des pantins que l’on traine dans la boue avant de s’en débarrasser. Vous n’existez même pas.
En fait il n’y a que LUI, lui, lui, et son narcissisme, son égo grandissant de seconde en seconde. Il est surpuissant, la créature meurtrière et dominatrice de ce monde fait entièrement pour le servir, il est prince, que dis-je roi en son domaine et quiconque se lance en travers de sa route finira piétiné sous les assauts de ses 100 personnalités toute aussi affutées.
Son surnom n’est plus une ritournelle littéraire accentuant quelques défauts mais une terrible réalité, il est malade, fou furieux lancé dans la vie sans aucune rambarde de sécurité, refuse toute laisse, toute guérison. Aucune excuse pour Aiko qui se sait malade, diagnostiqué froidement et refuse de perdre ce qui fait l’éternel amusement de sa vie.
C’est le sadisme à l’état pur qui brule au fond de ses prunelles inexpressives, dans ce sourire de ciseau cranté, dans ses gestes parfois fiévreux.
Qu’aucune contrariété ne vienne se mettre sur son chemin, que rien n’entrave la puissance de sa vie où il sortira de ses gonds, brisera comme un fétu de paille quiconque aura le malheur de s’y opposer. Ses colères sont aussi destructrices que sa personnalité borderline ne permet absolument pas de les prévoir. Elles surgissent, fantômes volcaniques, brulent jusqu’à l’âme, émiettent, dissolvent avec une avidité de feu sans oxygène avant de s’éteindre comme sous une pluie soudaine. Un sourire, il vous a tué.
Oh bien sur, quelqu’un lui envoie, d’un endroit lointain, des pilules jusque dans cet antre de malheur mais les prend t-il ? Elles finissent dans le ventre d’une poubelle, abandonnées quelque part et c’est seulement quelques fois que certains de ses collègues finissent par lui verser le contenu de sa médication dans un verre qui traine. Aiko stone n’est pas plus sympa que l’autre, mais il au moins la vertu d’aller écouter du Disney plutôt que de passer ses nerfs sur les résidents particuliers de cette prison. N’en déplaise aux fleurs du jardin qu’il va s’employer à cueillir jusqu’à la dernière.

Il ne possède aucune limite, méprise avec force la vie de tout les autres, torture, mutile pour le plaisir, pour tromper son ennui qu’il ne supporte pas. Le danger, il n’en a aucune conscience, ce sont des principes abstraits qu’il ne conçoit même pas. On ne peut pas l’intimider, ni lui faire peur, ni le faire reculer. On n’a jamais pu.
Mais lui, fait peur, dans ses regards en coin, dans ses expressions soudainement allumées. Il est le père de l’horreur complète, le frère du gore, de la vermine qui rampe et infecte tout, noie sous des tonnes de goudrons. Il est cette maladie virulente qui a de terriblement inhumain qu’elle n’est même pas douée de conscience avec laquelle marchander. Allez demander à la syphilis de vous laisser tranquille ?

Face au japonais ne reste que la fuite, il est à éviter autant que possible, inventant, mentant, déguisant la vérité pour incriminer quelqu’un et avoir l’occasion de le punir. Chaque être sur cette terre n’est qu’une occasion de s’amuser, de se vider de ses pulsions sadiques, de passer le temps. Bien sur qu’il n’est lié avec personne, personne n’existe dans son monde autiste et sécurisant. Il n’est que lui, ne le répète-t-on jamais assez ?

Oh si, il y aurait bien ce cher directeur qu’Aiko accepte d’écouter pour des raisons tordues, liées entre elles par quelques bouts de ficelles spirituelles. Oui, il lui obéit aux doigts et à l’œil, il est ce bras armé qui ne doute jamais. Bien pratique et il donne au directeur cette sorte de respect inavoué tellement troublant qu’on se demande comment Mr.H a réussi à l’obtenir. Bien sur, Aiko n’obéit que parce qu’il le veut bien, juste parceque les ordres que lui donne le père de cet endroit de fou coïncident avec ses envies du moment. Ne lui parlez pas d’obéissance, de rôle de gardien. Il en deviendrait fou. Il est là parce qu’il le veut bien. ET UNIQUEMENT ça, vous comprenez bordel ?

Le japonais ne se laisse jamais réduire, jamais marcher sur les pieds, ne prend jamais la peine de se contrôler et se fiche bien du respect des pensionnaires. Là où quelques gardiens, quoique sadiques, ont encore quelques scrupules, Aiko ne laisse planer aucun doute sur ses intentions. Il ne laisse jamais de seconde chance.

Aiko n’est plus vraiment humain, son esprit a depuis longtemps dépassé le stade des vertus, de la bienfaisance et autre conneries du genre. Il serait naïf de penser qu’il puisse un jour revenir dans le droit chemin. C’est un monstre dans un corps humain, de ce genre de serial killer dont on s’attend à entendre parler dans les journaux d’un jour à l’autre, le genre qui lâché dans la nature redevient une sorte de super prédateur uniquement guidé par ses envies. On ne discute pas avec un dragon enragé non, on s’enfuit. Et encore, lui tourner le dos serait une grave erreur.
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MessageSujet: Re: Aiko Maori   Aiko Maori Icon_minitimeVen 3 Avr - 1:32

♦️ Histoire :

On bute un type comme on vide une volaille. Avec cette habitude innocente du pire au nom du bien. Le seul bien qu’il n’ait jamais accordé dans sa vie, sans aucun doute. Jamais le genre de type à secourir la veuve et l’orphelin. En fait, il était même plutôt de la catégorie de ceux qui attendent les faibles dans des ruelles obscures. Le genre qui hurlait « pour le plus grand bien » en projetant leurs attaques kamikazes sur des vaisseaux ennemis.

Pour le plus grand bien.

Je me souviens encore de ses yeux, de ce regard profond de femme adulte, noir et sans fond. De cette lueur qui brillait d’admiration alors que sa bouche prononçait mille remontrances, mille questions sans qu’aucunes ne vienne trouver réponse.
« Pourquoi ? Aiko ? »

Même moi je n’avais la réponse, j’en étais restée muette. Après tout, ce corps là, par terre, n’était ce pas…
« C’était ton père »

Il avait éclaté de rire, toujours le même, puis lancé l’arme dans un geste théâtral d’un gout douteux. Je ne me souviens plus de ce qu’il avait dit, ce soir là, alors que la pièce entière était nimbée de rouge et que le papier de la lampe renversée commençait à sentir l’odeur âcre de la brulure. Quelque chose d’assez particulier, quelque chose qui me décida finalement à rester avec ce fou furieux.
Pour le plus grand bien.

Allez, mes petits, flashback.

C’est dans un bordel qu’est né Aiko, le très jeune, et l’encore très innocent. Fils d’une quelconque camarade de joie et du plus puissant des yakuza de la ville. Tokyo en 27 était une ville comme on en faisait plus, le grand tremblement de terre de 23 avait rasé tout ce qui existait de plus ou moins vertical (vous savez avec les japonais) et avait ouvert la porte à toute une pègre fantastique. Une vraie faune, je vous le dis. Et puis à l’époque, être yakuza, c’était être un peu pote avec l’empereur.

Je vous ai raconté que pendant le grand tremblement de terre, un morceau de béton gros comme un occidental avait manqué d’écraser la mère d’Aiko ? J’aimerai bien entendre le soupir de soulagement qu’auraient poussé toutes les vies que ce type allait massacrer par la suite.

Enfin pour l’instant, c’était surtout des râles, et des grognements d’un Oyabun satisfait et d’une jeune femme simulant le plaisir avec tous ces clients.
Enfin on fait pas d’omelette sans casser des œufs.
Là, en l’occurrence, vous voyez de quels œufs je parle.

C’est dans cette ambiance sulfureuse, de sexe et d’argent posé sur un coin de table que le jeune Aiko échappa à la matrice protectrice du ventre de sa mère. Cette femme, c’était quelqu’un. Elle avait le regard dur, comme une perle d’obsidienne. Oh oui je me souviens quand elle promenait ses petits yeux acérés sur moi, le frisson qui me secouait la gorge. Elle était d’une beauté surnaturelle, avec ses yeux bridés, sa peau laiteuse et ses très longs cheveux noirs. Cette femme était une malgré tout, malgré la honte, malgré la pauvreté, malgré la tristesse, malgré la souffrance, malgré les coups, malgré les blessures, elle restait intacte dans cet orgueil comme seules les femmes peuvent en posséder. Elle avait ce quelque chose de démesuré qu’elle a surement transmit à son fils. Dommage que ce petit con ait été bien incapable de faire quoique ce soit de cette confiance absolue.
Enfin, toujours est-il que cette femme fut quelqu’un que j’ai profondément apprécié la première fois que je l’ai vu. Malgré tout.

Le père, lui n’avait que le mérite d’être riche et d’avoir les yeux d’un bleu intense.

Aiko était ce genre d’enfant très silencieux, avec son regard plissé, caché derrière une commode à observer bien sagement les erreurs anatomiques de dame nature et toutes les capacités de souplesse d’un être humain une fois dans une position horizontale.
Vertical, horizontal, un tremblement de terre à une autre échelle.

En fait je pense qu’on peut en vouloir à la mère. Cette femme avait quand même un grain.

Toutes les femmes adoraient ce petit enfant sombre, jamais souriant mais toujours présent. Qui sa laissait passer la main dans les cheveux, qui se laissait habiller comme une poupée sans moufter, et qui avait cette formidable capacité d’être vraiment mignon. Oui vraiment, dès qu’elles avaient une pause, toutes les femmes de ce grand écosystème qu’est un bordel venaient flatter l’égo de ce nouveau né. Penchaient sur son berceau leur poitrine défraichie, leur visage usé, collaient leurs lèvres encore blanchies à sa joue en s’extasiant sur sa beauté juvénile. Puis plus tard, l’initièrent aux joies de la manipulation du sexe masculin, de la fourberie charmante, de la traitrise gentille. Un univers d’amazone domptées dont il était le seul mâle accepté, sans vraiment en être un.

De quoi donner des complexes, même à un futur pape.
Aiko ne fut jamais le genre à avoir quelconque hantise, non, lui, je crois, s’est toujours tenté de cristalliser la moindre information étrange dans son cerveau déjà malade.

Toute cette existence sentait la poudre.

Au début de la seconde guerre mondiale, alors que le petit bout avait 12 ans, le père est réapparu. Surement un de la race des lions celui là, attendant que sa lionne élève l’enfant avant de le récupérer.

On ne m’a jamais expliqué pourquoi finalement le bâtard même pas majeur s’est retrouvé propulsé futur Oyabun par procuration.
Surement que les yeux bleus devaient suffire.
Ceux de la mère se sont simplement détournés.

Grandissant, partagé entre la douceur du cocon féminin et l’entrainement rigoureux d’un père désireux de voir fiston reprendre l’entreprise familiale, Aiko se décala encore un peu plus.
Adieu mesdames.

Quand il coucha un soir avec la première d’entre elles, plus aucune ne le vit comme le petit enfant de la maison. Et le peu de yen qu’il laissa sur la table de chevet en firent un lion en son domaine. On règne toujours où on peut.

Il évita la guerre et ses soucis. A vrai dire, il n’avait jamais été dans ses sphères là, le petit Aiko. Non pas que le nazisme n’ait pas flatté son âme (enfin les morceaux épars de son âme, entendons nous bien), mais il était bien trop japonais et pas assez blonds aux yeux bleus. En fait, il était même suffisamment intelligent pour se douter que si les allemands avaient trahis les russes, ils n’hésiteraient pas à fusiller ces faces de citron de l’autre coté du monde.

Et par expérience, Aiko savait déjà qu’il est toujours plus utile d’être du bon coté du fusil.

C’est à ses 18 ans, que je l’ai enfin découvert. Cet espèce de monstre, déjà formé, déjà ce sourire à faire trembler ses plus proches amis (qu’il n’avait de toute façon pas). Déjà lui, avec tout ce qui le rendait plutôt spécial.
Quand je l’ai vu s’approcher, j’en ai presque tourné dans mon flacon.
Après tout, j’étais encore innocente...

Si si !
Je n’étais même pas née.

J’ai pris conscience, lentement, de jours en jours, sous les mains patientes d’un artisan, que dis-je d’un maître !
Des jours et des jours, de cet encre rouge comme du sang.
Et mon œil.
Bleu.
Normal, me direz-vous.

Il m’a sourit une fois et m’a oublié.


Quel intolérable fils de pute ! Moi, sa carpe quoi !! Son dos, son troisième œil.

Non attendez.
Toutes des putes, sauf maman. C’est vrai.

Enfin si. Mais quels beaux yeux noirs.

Je suis alors devenue le témoin silencieux de sa vie, moi la carpe sans nom, aux canines acérées, l’effrayant poisson docile nageant sans cesse sur la mouvance de ces muscles domptés par ma seule encre.*
Je m’emporte.

On rembobine.

C’est ce soir là que les choses ont changés. Plus qu’avant.
Il la battait. Le père, de savoir qu’Aiko n’était pas l’enfant parfait.

Et cette fois encore, au dehors de la paroi mince, personne n’a vu cet œil gris qui observait. Pour le plus grand bien.

Je lui ai susurré cent vengeances.
Il a retenu le châtiment.

Tous ses cours, ses instants de souffrance, toutes ces joies, ces déceptions. Tout sa vie, sa naissance, son destin. Toutes ces coupures, brulures, blessures, sang sur la lame. Tout n’avait servit qu’un seul dessein.
Briser la roue de son père.
De cette lame là, fatale, entre deux vertèbres.

Et le gout du sang.
On en devient fou.

« Tu dois t’enfuir, mon fils »

Ah qu’elle l’aimait, cette silhouette toujours distante qui finalement avait répondu présent. Je l’ai vu dans son regard noir, quand il est parti sans un mot, quand il a tourné le dos.
J’ai vu ces iris devenir bronze.

Elle avait un grain.


Finalement, mon destin de carpe yakuza se brisa dans l’œuf (lequel, comptez les dans mon récit) et je devins une carpe rônin. Notons que si la conjugaison nouvelle me sembla difficile, Aiko s’en porta comme un charme.
Lui chef, pour l’avenir des générations précédentes, pitié, non.

On a erré, lui, moi. Surtout lui, de pays, pour fuir d’abord le japon, pour fuir ensuite beaucoup de choses, beaucoup de procès, beaucoup de fourches et de flambeaux allumés aussi. La torche... toujours du bon coté, c’est mieux.


C’est après quelques temps que le nom de cet endroit est devenu quelque chose de tangible. Aiko fut peut-être seulement le seul gardien à ne pas être éprit follement d’ordre mais en à avoir besoin pour empêcher son cerveau de vriller. Livrez un chaotique au chaos et il se détruit. Donnez-lui une ligne, il la transgresse sans jamais s’en éloigner. C’est un peu comme un but, d’être fou.
High Creek Jail.
Ma foi ça sonnait bien.
Et le directeur avait de l’allure.
Et puis, tout le monde voulait le voir en prison. Cette fois c’est fait.
Mais toujours du bon coté des barreaux, toujours.

♦️ A savoir : Aiko possède une grande panoplie de lame, épée, katana, couteaux en tout genre. Il possède d’ailleurs des capacités dangereuses d’escrimeur et sait mieux se servir que quiconque de tout ces objets tranchants.


.Divers

♦️ Avez-vous lu le règlement ? Code validé par Mr. H. en personne ! (ou pas)
♦️ Commentaires divers : Prout (je sais c’est élégant)
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Mr. H.
Directeur
Mr. H.


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MessageSujet: Re: Aiko Maori   Aiko Maori Icon_minitimeVen 3 Avr - 8:28

*frissonne de plaisir*

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