Fut-il possible que la Terre ait un jour porté un être plus diabolique que Aïko ? Le doute est certain.
D’origine Japonaise, le jeune homme a vu le jour à Tokyo, il y a de cela 23 ans, d’une mère prostituée et d’un père Yakusa. Elevé dans la violence, le sexe, la drogue et la loi du plus fort, Aïko s’est très vite forgé une personnalité de dur à cuir, promis à la succession de son père, comme grand chef d’un des gangs de Yakusas les plus dangereux de la ville. Toute son enfance a été bercée par le son des armes à feu, des cris des suppliciés torturés mêlés à ceux de plaisir qui émanaient de la maison close où il vivait. Difficile alors de forger un esprit sain dans le corps d’un enfant qui n’a jamais discerné la limite qui différencie le bien du mal. Dès lors qu’Aïko eut atteint l’adolescence, les femmes ne le virent plus comme le petit garçon de la maison close. Intelligent, le jeune homme sait que son physique attire, aussi, très vite, son corps devint son arme la plus dangereuse, empoisonnée. Séduire pour mieux détruire.
Comment est-il arrivé à High Creek ? Comment un tel être, indépendant, ayant soif de liberté et n’obéissant qu’à ses propres règles, a t-il pu se retrouver entre les murs de la prison, aux ordres de Mr.H ? Car Aïko est devenu le bras armé du directeur, toujours là pour effectuer le sale boulot. Et pourtant, le jeune homme n’éprouve aucune sympathie envers son supérieur (comme pour personne d’autre, d’ailleurs) mais il respecte ses principes d’ordre et de discipline. Il faut dire que torturer de jeunes gens, innocents ou non, est une situation alléchante… Sadique et cruel, dominateur, violent et impulsif, Aïko est une véritable machine à tuer, mieux vaut ne pas croiser son chemin sanglant.